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Les Derniers Jours de Socrate (Platon, tome 3)

Gorgias est un dialogue de Platon, ayant pour sous-titre De la rhétorique même s'il ne s'agit pas d'un traité sur l'art d'écrire, parler ou composer un discours. Il s'agit d'examiner la valeur politique et morale de la rhétorique. Deux thèses s'affrontent : celle de Gorgias, sophiste qui enseigne la rhétorique et considère que « l'art de bien parler » est le meilleur de tous les arts exercés par l'homme, contre celle de Socrate, qui dénonce la rhétorique comme un art du mensonge. Celui-ci lui répond qu'il est orateur et maître de rhétorique. Socrate, selon sa fameuse exigence qui consiste à rechercher la nature des choses, l'essence se cachant derrière le mot, va demander à Gorgias, représentant de la rhétorique, une définition de son art. Gorgias rencontre les plus grandes difficultés à lui répondre. Il affirme que la rhétorique est l'art des discours. Socrate demande sur quoi portent ces discours. Gorgias répond que les discours de l'orateur apportent une conviction sur ce qui est juste ou injuste, en politique par exemple. Socrate s'interroge alors sur le type de conviction qu'apporte la rhétorique. En distinguant la connaissance de la croyance, il amène Gorgias à dire que le rhéteur fait croire qu'une chose est juste ou injuste mais qu'il ne le fait pas savoir, qu'il ne l'explique pas par manque de temps, tandis que Socrate insinue qu'il s'agit d'ignorance. La rhétorique apporte donc de la persuasion, et non pas une conviction rationnelle étayée par des preuves logiques et cohérentes, contrairement à la philosophie telle que l'envisage Socrate.Cependant, la définition de la rhétorique n'avance pas. Socrate demande alors à Gorgias, au nom de l'assemblée présente si la rhétorique relève d'un savoir précis et technique nécessitant un spécialiste en la matière ou si c'est une pratique qui ne se limite pas à un domaine bien précis, mais peut répondre à n'importe quelle question, cherchant par là à savoir si la rhétorique est un art ou un savoir-faire technique, un atout ne nécessitant aucun savoir précis. Socrate voit la rhétorique comme une pratique sans valeur car elle n'apporte pas la vérité avec son langage (les rhéteurs prétendaient pouvoir soutenir une thèse et son contraire avec la même intensité). En outre, la rhétorique peut être dangereuse pour deux raisons : d'une part, elle peut manipuler l'opinion d'une personne ou d'une foule et s'en servir à sa guise - parfois même à mauvais escient comme le reconnaîtra plus tard Gorgias ; d'autre part, l'enseignement du rhéteur est une « mauvaise nourriture » pour l'âme car elle n'apporte pas la vérité et le savoir rationnel. La rhétorique apporte un semblant de vérité, une apparence de cohérence sans bases solides, qui peut fausser la vertu de l'homme.

Gorgias, Ou de la Rhétorique

Eponine, Ou de La Republique: Ouvrage de Platon. Tome 4

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Lois 10/Dialogues Apocryphes/Dialogues Douteux/Lettres/Fragments (Oeuvres complétes 9)

L'Apologie de Socrate - compte rendu du procès en impiété intenté à Socrate en 399 av. J.-C. -, le Criton - présentation d'un entretien que le maître eut avec un de ses disciples qui avait tout préparé pour le faire évader peu avant son exécution -, le Phédon - analyse dramatique des derniers entretiens de Socrate avec ses amis, au moment même où il allait mourir -, ces trois dialogues « historiques » définissent le moment philosophique par excellence : celui où Platon, rapportant en les organisant les discours ultimes de Socrate, y découvre, comme nécessité inhérente à la culture, à la société humaine, inscrite dans les paroles, mais aussi ente les paroles, l'exigence de l'investigation théorique comme telle.

Apologie de Socrate / Criton / Phédon

After an interval of some months or years, and at Phlius, a town of Peloponnesus, the tale of the last hours of Socrates is narrated to Echecrates and other Phliasians by Phaedo the 'beloved disciple.' The Dialogue necessarily takes the form of a narrative, because Socrates has to be described acting as well as speaking. The minutest particulars of the event are interesting to distant friends, and the narrator has an equal interest in them. During the voyage of the sacred ship to and from Delos, which has occupied thirty days, the execution of Socrates has been deferred. (Compare Xen. Mem.) The time has been passed by him in conversation with a select company of disciples. But now the holy season is over, and the disciples meet earlier than usual in order that they may converse with Socrates for the last time. Those who were present, and those who might have been expected to be present, are mentioned by name.

Phédon

Presented in the form of a dialogue between Socrates and three different interlocutors, this classic text is an enquiry into the notion of a perfect community and the ideal individual within it. During the conversation, other questions are raised: what is goodness?; what is reality?; and what is knowledge? The Republic also addresses the purpose of education and the role of both women and men as guardians of the people. With remarkable lucidity and deft use of allegory, Plato arrives at a depiction of a state bound by harmony and ruled by philosopher kings.

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