Hitchcock truffaut

Fin 1962, les Cahiers du cinéma décident de faire un numéro spécial Nouvelle Vague. Au sommaire, trois entretiens en forme de manifeste : Godard, Chabrol, Truffaut. Ensuite viendront deux nouveaux entretiens, avec Rohmer, puis Rivette. La réédition en poche de ces textes et rencontres constitue un document de référence sur un moment essentiel pour comprendre l'histoire du cinéma. L'ensemble est précédé d'un entretien avec André S. Labarthe.

La Nouvelle Vague

"Mon petit Truffe, ma grande Scottie". 

Helen Scott et François Truffaut se rencontrent à New York en janvier 1960, lorsque le jeune cinéaste s'y rend auréolé du succès de son premier film, Les Quatre Cents Coups. Dès qu'elle l'aperçoit débarquant de l'avion, cette attachée de presse influente a le coup de foudre. Leur amitié fusionnelle commence à cet instant.

Entre 1960 et 1965, période où ils se sont le plus écrit, Scott vit à New York et se consacre à la promotion de la Nouvelle Vague et de l'ouvre de Truffaut aux États-Unis. Au gré de cette sélection de lettres inédites, on suit la genèse de Jules et Jim, de La Peau douce, de Fahrenheit 451, mais aussi du livre d'entretiens mythique entre Hitchcock et Truffaut dont Helen Scott fut la cheville ouvrière. 

Dans ces échanges pleins d'esprit, l'intime l'emporte souvent sur le professionnel : Truffaut, grand épistolier, se confie sur ses amours et ses doutes, tandis que Scott s'épanche à son tour, éprise de celui qu'elle considère comme un génie, son "ruffaut chéri", son "Truffe", son "beau gosse". 

Témoignage précieux sur le cinéma français outre Atlantique, cette correspondance fulgurante se lit comme un roman.

Mon petit Truffe, ma grande Scottie - Correspondance 1960-1965

Avec L'Argent de poche, l'auteur des 400 coups et de L'Enfant sauvage continue d'explorer l'univers de son enfance.

Sylvie est privée de restaurant à la suite d'un caprice, Richard prête à deux copains l'argent destiné au coiffeur, Oscar refuse de parler et préfère s'exprimer en sifflant, Bruno ne veut pas réciter « avec les intonations », Grégory fait une chute de plusieurs étages, Patrick devient amoureux de la mère de son copain, Julien est maltraité à la maison, Martine vit son premier baiser en colonie de vacances : on voit que la trame de L'Argent de poche est constituée de petits événements, mais il faut se rappeler que rien n'est petit de ce qui concerne l'enfance.

Certains des épisodes sont gais, d'autres graves, certains sont de pure fantaisie, d'autres sortent tout droit de faits divers cruels, l'ensemble devant illustrer l'idée que l'enfance est souvent en danger, mais qu'elle a la grâce et qu'elle a aussi la peau dure. L'Argent de poche voudrait, en même temps, poser cette question : Pourquoi, dans les luttes que mènent les hommes, les enfants sont-ils si souvent oubliés ?

L'argent en poche

L'autore dei Quattrocento colpi interroga provocatoriamente quello di Psycho. Il lungo, appassionante dialogo svela al lettore la vita e le opere di un uomo incredibile e di un regista straordinario. Analizzando la vasta produzione di Hitchcock, i due parlano di invenzioni visive, montaggio, talio delle inquadrature, narrazione. Ma il discorso sfocia volentieri nella sfera del sogno, dell'eros, delle emozioni e svela la figura enigmatica e geniale di Hitchcock, tanto rigoroso e metodico nella sua arte quanto umorale e lunatico nelle sue relazioni con il mondo. Un viaggio ipnotico nella mente di un uomo che con i suoi film è riuscito a segnare la storia della settima arte, ma soprattutto un grande libro sul cinema, frutto di lunghi colloqui tra due artisti consapevoli degli strumenti della propria arte.

Il cinema secondo Hitchcock

En janvier 1954, un jeune critique nommé François Truffaut publie un violent pamphlet qui dénonce la "tradition de qualité française" et préfigure la Nouvelle Vague. Le retentissement est tel qu'il déchaîne contre lui la jalousie virulente de nombreux confrères, mais lui ouvre les portes de l'hebdomadaire Arts-Spectacles. Truffaut y publiera plus de cinq cents articles en cinq ans : une critique directe et sans concession. Il cultive ses goûts, affiche ses dégoûts, et le temps lui donnera souvent raison... 

Pour Truffaut, écrire sur le cinéma, c'est déjà en faire, mais la critique n'est pour lui qu'un viatique. Dès août 1957, il s'en éloigne en réalisant Les Mistons et ses derniers articles évoquent déjà le regard d'un cinéaste...

Chroniques d'Arts-Spectacles (1954-1958)

Jules et Jim: Découpage intégral

François Truffaut parle. De ses projets, de ses lectures, de ses idées. De la critique, de ses passions, de ses confrères. Il en parle à des correspondants célèbres (Hitchcock, Lelouch, Godard) ou moins connus (Helen Scott, l'amie new-yorkaise, Robert Lachenay, le complice d'enfance). Sans fard, sans précautions, avec humour, conviction, pudeur aussi. Cinq cent lettres, écrites entre 1945 et 1984, date de sa disparition, par le cinéaste de Baiser volés, de Jules et Jim, du Dernier Métro. Un document unique, prodigieusement attachant, sur l'homme et le créateur.

Correspondance

François Truffaut parle. De ses projets, de ses lectures, de ses idées. De la critique, de ses passions, de ses confrères. Il en parle à des correspondants célèbres - Hitchcock, Lelouch, Godard - ou moins connus - Helen Scott, l'amie new-yorkaise, Robert Lachenay, le complice d'enfance. Sans fard, sans précautions, avec humour, conviction, pudeur aussi. Cinq cents lettres, écrites entre 1945 et 1984, date de sa disparition, par le cinéaste de Baisers volés, de Jules et Jim, du Dernier Métro. Un document unique, prodigieusement attachant, sur l'homme et le créateur.

Hitchcock truffaut

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