Lisières du givre

With spare simplicity, this story tells the tale of Mattis, a mentally disabled man cared for by his lonely older sister, Hege. Their routine, isolated existence is interrupted when a lumberjack arrives at their lakeside cottage and falls in love with Hege, leaving Mattis fearful that he will lose his sister. The careful translation from the Norwegian underscores Vesaas's rare sensitivity in recording Mattis's often insightful view of his world. With a limited understanding of the unpredictable power of nature, Mattis nonetheless turns to the elements to discover the answers—with unsettling results.

Les oiseaux

Analyse: Roman psychologique (formation).

Les Ponts

Une puissance implacable de silence et d'airain régit l'ordre de la maison dans les ténèbres. Dans ce huis-clos labyrinthique bardé de flèches, où s'ouvrent des centaines de portes, survit une population désemparée, marquée par les disparitions soudaines des siens et les apparitions inopinées des gardes qui emprisonnent, torturent et tuent. La vie des hommes dans le noir de leurs convictions, l'incertitude du bien et du mal, le risque de la collaboration toujours possible, la séduction du Malin, autant de thèmes qu'aborde Tarjei Vesaas dans ce roman écrit pendant l'occupation allemande en Norvège. Bien sûr, c'est une allégorie, derrière Stig il y a la résistance, derrière les ténèbres il y a la Gestapo. Mais, au-delà du symbole et des circonstances, on n'est pas si loin de Kafka. Avec le réalisme d'un âge de fer, des phrases âpres où se nouent les tensions et l'angoisse, La Maison dans les ténèbres résonne comme un avertissement à l'humanité.

La maison dans les tenebres

Nunn, fillette de onze ans vivant chez sa tante après la mort de sa mère - quelque part en Norvège, dans un paysage de légende façonné par le froid et la glace - a un terrible secret qu'elle a promis de raconter à sa nouvelle amie, Siss, qui passe lui rendre visite. Un jeu caché, un voeu, une intimation, quelque chose d'indicible s'instaure entre les deux petites filles ce soir là : elles se sont reconnues, enfermées dans une chambre, leurs yeux plongés dans un même miroir. Au lendemain de la promesse, Nunn, toujours envoûtée, quittera la route qui mène à l'école et s'en ira rejoindre aux abords d'un lac, l'étrange concrétion formée par une cascade figée par le gel, un palais de glace d'une indicible beauté qui l'appelle mystérieusement, et deviendra son sublime mausolée. D'abord consumée par la disparition de son amie, Siss, comme répondant aux harmoniques de la nature, retrouvera peu à peu ses esprits à l'approche du printemps.

Palais de glace

Ultimatum ; Pluie dans les cheveux

Ce livre (de poèmes), Vie auprès du courant (Liv ved straumen) est l'ultime ouvrage de Tarjei Vesaas.Il parut à l’automne 1970 aux éditions Gyldendal à Oslo quelques mois après la mort de son auteur (le 15 mars) ; il en lut les épreuves à l’hôpital.Vesaas y apparaît lui-même, comme dans ses œuvres romanesques, cependant peut-être encore plus « nu », plus solitaire. Un don véritable...

Vie auprès du courant

Dans un paysage de légende façonné par le froid et la glace, au coeur de l’interminable automne norvégien, deux fillettes se découvrent et se reconnaissent. Siss et Unn, Unn et Siss. De caractère en apparence opposé, elles s’attirent et se troublent, jusqu’au soir où, les yeux plongés dans un même miroir, elles scellent un pacte, un lien aussi indéfectible qu’inexplicable, ténu comme un cristal de givre et puissant comme le palais de glace figé au pied de la cascade – ce palais qui, à la mystérieuse disparition d’Unn, deviendra tour à tour mausolée de lumière et temple du souvenir.Le Palais de glace, classique incontournable de la littérature norvégienne, approche avec une acuité rare l’intensité troublante des secrets et le sérieux insondable des émotions enfantines.

Lisières du givre

Plus de livres de Tarjei Vesaas

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques