Figurations du volcan à la Renaissance

L'Invention du paysage volcanique

Je me suis mise à l'écriture comme on parle à un ami.

En me confiant ici, j'ai laissé tomber les faux cils, les fards, le strass, les bijoux et tous les artifices que suppose la vie publique que j'ai menée depuis près de trente ans. J'ai fait le choix de me compromettre de la sorte pour toutes celles qui, comme moi, ont collectionné les losers, trop aimé de crétins, piétiné leur amour-propre, accepté l'inacceptable. Bienvenue dans le club?! J'ai aussi rédigé ces pages avec une intention particulière pour ceux et celles qui portent seuls et à bout de bras le bien-être de leurs enfants, de même que pour toutes les personnes qui ont été mordues par la dépression. Oui, une vie, ça se change.

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FINALISTE AU GRAND PRIX DU PUBLIC DU SALON DU LIVRE DE MONTRÉAL

Demaquillee

Sola scriptura.
Cette formule, l'un des cinq " piliers " de la sotériologie protestante, ne rend absolument pas compte de l'utilisation de la tradition patristique par chacun des deux camps dans la controverse née des Réformes. Si en effet les partisans de Luther, de Zwingli ou de Calvin, revendiquant pour eux l'héritage authentique de l'Eglise primitive, ont fondé leur notion d'orthodoxie et d'hétérodoxie ou d'hérésie sur le critère de la seule conformité aux Ecritures et à la tradition apostolique qui en était directement issue, catholiques comme protestants, pour monter qu'ils en étaient les seuls interprètes légitimes, n'ont pas hésité à recourir à l'argument hérésiologique élaboré par les polémistes des premiers siècles, fondateurs de l'orthodoxie " catholique ", assimilant leurs adversaires aux figures les plus sombres de l'hydre hérétique, depuis Simon le Mage jusqu'au Breton Pélage.
C'est de cette difficile question de la récupération d'une argumentation antique dans les controverses issues de la Réforme que traite ce volume, fruit d'un colloque organisé à Tours en septembre 2010 par les éditeurs.

TH n°121 - L'argument hérésiologique, l'Église ancienne et les réformes XVIe-XVIIe siècles

La prière du serpent

La Politique de saint Ignace de Loyola

Entre tous les volcans méditerranéens, l'Etna, ce " roi des usines à feu " selon Fernand Braudel, s'est imposé comme archétype de la " montagne qui fume " en raison de sa visibilité géographique, source d'une intense cristallisation imaginaire. Dans une de ses lettres à Lucilius, Sénèque désignait déjà le volcan sicilien comme un lieu commun imaginaire propice à une réactualisation poétique inépuisable. Ce volume se propose de dérouler quelques fils de l'immense trame de légendes et de textes tissée autour du plus mythique volcan d'Europe.

Mythologies de l'Etna

Ce volume revisite la mutation épistémologique de la modernité du risque, envisagée comme une construction sociale et idéologique. Sans prétendre à une cartographie exhaustive de l'appréhension des risques en Europe de la Renaissance à l'âge classique, nous avons mené, à partir de quelques exemples éclectiques, une réflexion sur les tensions entre la naissance d'une nouvelle rationalité et ses projections imaginaires. La perspective pluridisciplinaire de l'ouvrage permet de croiser des approches sociologiques, économiques, historiques, philosophiques, mais aussi littéraires.

Penser le risque à l'âge classique

Ce florilège d'études des Odes de Ronsard n'est pas seulement destiné au public agrégatif de la session 2002. Des spécialistes éminents nous invitent à relire une poésie encomiastique injustement décriée et qui porte toute l'énergie de la voix poétique ronsardienne. Le volume a été composé autour de lignes harmoniques majeures et de correspondances internes qui trahissent une cohérence au-delà de l'évidente diversité de ces textes. Les Odes sont d'abord placées sous le signe de la " muse publicitaire " d'un auteur qui tend toujours à célébrer sa propre création alors même qu'il développe l'éloge de personnalités politiques. On s'intéresse ensuite aux louanges de poètes ou d'écrivains, avant d'aborder la question de l'imitation de la nature, centrale pour un auteur qui prétend rivaliser avec sa " copieuse diversité ". Ce parcours se referme sur quelques exemples significatifs de poésie funéraire, emblème et aboutissement de l'écriture encomiastique puisqu'elle célèbre, selon une formule de Ronsard, " jusques à l'extremité celui (qu'elle) entreprend de louer ". Parmi ces tombeaux, le, sépulcre du poète, fantasmé, met en abyme ses choix poétiques et sa vision de l'immortalité que procure un art habile à capter le murmure divin de la nature.

Figurations du volcan à la Renaissance

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