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Naissance d'un syndicalisme étudiant | Robi Morder • Robi Morder • Didier Fischer • Didier Fischer • Alain Monchablon • Alain Monchablon • Jean-Yves Sabot • Jean-Yves Sabot
Naissance d'un syndicalisme étudiant | Robi Morder • Robi Morder • Didier Fischer • Didier Fischer • Alain Monchablon • Alain Monchablon • Jean-Yves Sabot • Jean-Yves Sabot

Naissance d'un syndicalisme étudiant

Publié par Syllepse (Editions), le 01 mai 2006

328 pages

Résumé

Les étudiants : ils sont à peine 100 000 à la Libération. Aujourd'hui le chiffre de deux millions est bien dépassé. S'opposant au " contrat première embauche ". ils revendiquent le droit au travail, la défense du Code du travail et donnent corps à une " prophétie " vieille de soixante ans que leurs aînés issus de la Résistance, avaient inscrite dans la charte de Grenoble, adoptée en 1946 par l'UNEF : " L'étudiant est un jeune travailleur intellectuel. " Ce qui n'était que proclamation en 1946, et même encore en 1968, est devenu une réalité sociologique. C'est elle qui explique l'unité de front entre syndicalisme salarié et mouvements de jeunes sur tout ce qui touche au contrat de travail et aux qualifications. McDo, Virgin, Pizza Hut : salariés-étudiants ou étudiants-salariés ? C'est désormais vécu comme un même combat. Les étudiants ont marqué à plusieurs reprises la vie politique de la France. Au-delà de ces mobilisations ponctuelles, ils se sont organisés en acteur collectif, en " mouvements ", dans de nombreuses sphères qui parfois s'entremêlent : syndicale, associative. politique, confessionnelle, mutualiste, culturelle, sportive. Quant aux moyens d'action adoptés en 1946. ils semblent appliqués à la lettre : " Pétitions et lettres ouvertes, manifestations d'ensemble, monômes revendicateurs ". rien que du très classique répertoire d'action syndical. Mais aussi, " grèves d'abstention, grèves d'occupation, monômes dévastateurs " en cas de " violation très grave de la déclaration des droits et devoirs de l'étudiant ", la " reconnaissance de la gravité de cette violation par l'ensemble des étudiants et des travailleurs " et la " certitude d'avoir l'assentiment populaire ". Le CPE est bel et bien une atteinte grave et les sondages, comme les manifestations et les grèves révèlent " l'assentiment populaire ". Ainsi les questions posées en 1946 demeurent d'actualité.

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