La Princesse Blanche

En 1903, Rainer Maria Rilke répond à une longue missive envoyée par un jeune homme de vingt ans, Franz Kappus, qui est élève officier comme il le fut à son âge. S'ensuit une correspondance qui durera jusqu'en 1908 et qui sera publiée par les soins de Franz en 1929. Nous ne connaîtrons jamais ses lettres, car il ne publiera que celles de Rilke, préférant s'effacer derrière le poète. Sans pathos, sans « effets de manches », Denis Podalydès nous restitue l'âme de Rilke, solitaire et exigeante. C'est la pensée d'un immense poète, transmise ici par un très grand acteur.

Lettres à un jeune poète

Les fenetres

Dans les Nouveaux poèmes publiés en 1907, Rilke inscrit sa poésie dans les marges de la littérature classique et antique, revisitant à la fois l'histoire, la Bible et de nombreuses références artistiques (de Rembrandt à Botticelli, de Rodin à Bernini). Pour Philippe Jaccottet, "les Nouveaux Poèmes constituent la part de l'œuvre de Rilke qui a été la première accessible et qui est restée longtemps la plus chère aux lecteurs." Le recueil Requiem est constitué de deux élégies funèbres, écrites en 1908 après la disparition de proches.

Nouveaux poèmes - Suivi de Requiem

Robert Musil disait de Rilke : "il ne fut pas une sommité d'aujourd'hui, mais l'une de ces hauteurs sur lesquelles le destin de l'esprit avance de siècle en siècle". Ce choix de poèmes, entre 1906 et 1926, établi et traduit par Philippe Jaccottet, agit comme un miroir dont la lumière viendrait de l'intérieur : il éclaire deux sommets, deux oeuvres parmi les plus singulières et complexes.

Exposé sur les montagnes du coeur

Dans sa remarquable préface, Claude David émet l'hypothèse que l'oeuvre toute entière de Rilke s'édifie sur une absence, celle de la mère. Il va radicalement à l'absence, c'est-à-dire à la mort qui «mûrit en nous comme un fruit». Car la mère, qui n'est même pas morte (si on peut dire), s'est absentée et la retrouver, c'est l'halluciner. Ainsi s'ouvre le temps et l'oeuvre s'inaugure. Par des spectres, qui donnent à voir l'invisible. On sait que le Golem erre dans Prague comme Rilke ne cessera d'errer à la recherche de fantômes qui habilleraient la disparue. «Même Dieu, évoqué presque à chaque page, ce Dieu sans passé, sans tradition, sans contour, sans dogme, n'est guère différent d'une absence. Et les choses elles-mêmes ne sont à leur tour qu'un masque et qu'un décor» note Claude David. Comme les anges dans les églises baroques de Prague, elles sont suspendues dans le vide qui seul leur donne un sens. Dans ce «manchon de néant, à revêtir des déguisements et des masques, soudain on ne se reconnaît plus. Ce n'est jamais la chose, ni l'être que l'on trouve, mais seulement son image, sa représentation». Le deuil, pour s'apaiser, cherche une relique : l'oeuvre comme ombre portée de la mère ?

Oeuvres en prose ; récits et essais

Ce volume rassemble les deux recueils de poèmes français, Vergers et Les Quatrains Valaisans, que Rainer Maria Rilke publie chez Gallimard au printemps 1926. Nous y avons adjoint treize lettres inédites que Rilke adresse à Jean Paulhan à l'occasion de cette publication. En annexe figurent le compte-rendu du recueil publié par Maurice Betz dans la NRF et l'article que Paulhan lui-même publie dans la revue à la mort du poète, en février 1927.

Vergers - Suivi de Quatrains valaisans et de Treize lettres à Jean Paulhan

Rilke schrieb die 55 Sonette im Februar 1922 wie im Diktat nieder, nachdem er die viele Jahre stockende Arbeit an den Duineser Elegien beendet hatte. Rilke bezeichnet sein Werk im Untertitel als - Ein Grabmal für Wera Ouckama Knoop -. Bis auf zwei Sonette (I, 25. und II, 28.), die offensichtlich an die junge Tänzerin gerichtet sind, lassen sich jedoch nur schwer Bezüge zur früh Verstorbenen finden, mit deren Mutter Rilke in gutem Verhältnis stand. Auch der Mythos des Orpheus, an den die Gedichte gerichtet sind, wird zwar immer wieder in Anspielungen aufgerufen und liegt den Sonetten zu Grunde, spielt aber nicht die große Rolle, die der Titel erwarten lässt.

Ein Sonett besteht aus vier Strophen. Zwei Quartette werden gefolgt von zwei Terzetten. Die Sonett-Tradition ist in der deutschen Literatur nicht so ausgeprägt wie beispielsweise in der englischen und italienischen. Fundiert wird das Werk durch den Mythos um Orpheus und Eurydice. 

Der Gestaltung des vorliegenden Bildbandes liegt die Idee zugrunde, die Texte der Sonette, separiert voneinander in Verbindung mit Bildmotiven auf jeweils einer Buch-Doppelseite anzuordnen. Text und Bild können so eine gestalterische Einheit bilden, so dass man nicht verleitet werden kann, die Sonette ohne Pause nacheineander entsprechend des fortlaufenden Druckbildes zu lesen. 

Die Bildmotive, so wird man schnell erkennen, haben nicht immer einen direkten Bezug zum Thema des Gedichtes. Mitunter ist Phantasie erforderlich. Mitunter, wie zum Beispiel im Sonett I/18, liegt der Bezug der sichtbaren Dampfmaschie zum thematisierten Einfluß der Technik auf den Menschen klar auf der Hand.

Die grafische Gestaltung erhebt nicht den Anspruch, erklärend zu wirken. Der Ausdruck -ergänzend- ist angebrachter.

Dieser Band ist als Fortsetzung des bereits veröffentlichten und ähnlich aufgebauten Bildbandes Duineser Elegien zu sehen.

Die Sonette an Orpheus

À douze ans, Balthus publie ses premiers dessins dans un recueil préfacé par Rilke, intitulé «Mitsou», nom d'un chat qu'il avait trouvé. Les quarante dessins du recueil sont précédés des lettres à un jeune peintre, rédigées en français par Rilke, adressées à Balthus de 1920 à 1926.

La Princesse Blanche

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