Franz West

L'exposition" Global(e) Resistance" pose de nouveaux jalons dans l'histoire de la collection du Musée national d'art moderne, Centre Pompidou, à travers plus d'une centaine d'oeuvres — acquises au cours de la dernière décennie — d'artistes contemporains issus en majorité des "Suds" (Afrique, Moyen-Orient, Asie, Amérique latine). Elle interroge les stratégies de résistance esthétique et éthique mises en oeuvre par ces artistes. Des luttes politiques aux questions postcoloniales, en passant par l'écologie ou les questions de genre, les artistes répondent à l'urgence des temps présents tout en proposant des alternatives.

Globale Resistance - Catalogue de l'exposition

Ces 18 textes de référence traduits en français d'artistes, historiens d'art, chercheurs et commissaires d'exposition ont nourri la pensée critique et théorique dans le champ de l'art depuis trente ans. Ils abordent les thématiques de la globalisation, du postcolonialisme et du postcommunisme, des modernismes, de l'universalisme et de l'eurocentrisme. Rassemblés dans ce volume par Christine Macel, ils redessinent le paysage intellectuel, académique et institutionnel de l'art dans un contexte globalisé.

L'art à l'air de la globalisation - Modernités et décentrement

« Les nouveaux vécus temporels urbains, notamment avec l'hyperconnexion, aboutissent à la quasi-suppression, voire à une allergie collective aux temps morts. Avec la 5G, l'instantanéité de la transmission de l'information va concurrencer la vitesse de nos propres synapses, voire les parasiter - tout en bouleversant les équilibres géopolitiques. Une sorte d'impatience fébrile s'est fait jour, un mélange de tension dû au désir d'absorber les informations, et une exaspération, voire une fatigue face au trop-plein, un véritable débordement cognitif. Tout cela impacte fortement les pratiques et les imaginaires des artistes, comme les pratiques culturelles elles-mêmes et la manière d'appréhender les ouvres. »

Christine Macel.

Le Temps pris - Le temps de l'oeuvre, le temps à l'oeuvre

Présente des oeuvres de X. Veilhan qui peuvent prendre de multiples formes : sculptures, installations, peintures, photographies, mais qui se placent toujours dans une position ambivalente par rapport à la réalité. Les sujets choisis, des animaux ou des objets issus du quotidien, du design ou de l'industrie, ne sont pas a priori extraordinaires, mais sont traités de façon énigmatique.

Xavier veilhan (francais-anglais)

Nouvelle présentation des collections contemporaines du Centre Pompidou, "Une histoire" permet de découvrir au musée plus de quatre cents oeuvres des années 1980 à nos jours, offrant pour la première fois la possibilité d'un retour sur l'art des trente dernières années. Peintures, sculptures, installations, vidéos, films, dessins, photographies, maquettes d'architecture, design : un parcours thématique offre au visiteur des clefs de lecture sur la création la plus contemporaine, avec les oeuvres de près de cent quatre-vingts artistes et d'une cinquantaine d'architectes et de designers représentant cinquante-cinq pays. Certaines des oeuvres présentées viennent d'entrer dans la collection et de nombreuses autres sont montrées pour la première fois. L'histoire de l'art de ces trente dernières années s'inscrit dans le phénomène de la mondialisation, avec l'émergence, aux yeux des pays occidentaux, de nouveaux territoires artistiques aux quatre coins du globe.

Une histoire - Art, architecture, design, des années 1980 à nos jours

Catalogue publié à l’occasion de l’exposition collective au MAGASIN. Il contient la retranscription de l’entretien avec Daniel Buren. Entretien avec Pierre Restany. Textes des artistes en réponse au questionnaire des deux commissaires de l’exposition.

Micropolitiques

« Les nouveaux vécus temporels urbains, notamment avec l'hyperconnexion, aboutissent à la quasi-suppression, voire à une allergie collective aux temps morts. Avec la 5G, l'instantanéité de la transmission de l'information va concurrencer la vitesse de nos propres synapses, voire les parasiter - tout en bouleversant les équilibres géopolitiques. Une sorte d'impatience fébrile s'est fait jour, un mélange de tension dû au désir d'absorber les informations, et une exaspération, voire une fatigue face au trop-plein, un véritable débordement cognitif. Tout cela impacte fortement les pratiques et les imaginaires des artistes, comme les pratiques culturelles elles-mêmes et la manière d'appréhender les oeuvres. »
Christine Macel.

Le Temps pris

Depuis le début des années 2000, l'artiste canadien Jeremy Shaw explore l'aspiration humaine à la transcendance à travers une pratique multidisciplinaire. Utilisant des techniques tirées de l'art conceptuel et du film documentaire, il a développé une oeuvre qui révèle les limites de la culture et de la conscience en créant des narrations traversées de questions métaphysiques, anthropologiques et scientifiques. Sa démarche novatrice associe interrogation sur les fins dernières, superposition de systèmes de croyances et science-fiction aux neurosciences et subcultures, pour interroger les aspirations de l'homme dans une ère post-humaine. Cette publication accompagne sa première exposition en France, au Centre Pompidou, et son exposition au Swiss Institute de New York, qui se tiendra ensuite au Museum of Old and New Art en Tasmanie. A l'occasion de la présentation de son installation inédite Phase Shifting Index, ce catalogue constitue la première monographie complète de Jeremy Shaw et offre un regard rétrospectif sur l'ensemble de son oeuvre.

Franz West

Plus de livres de Christine Macel

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques