Court traité des sensations
Zoran Music à Dachau - La barbarie ordinaire
Publié par Arléa, le 12 décembre 2018
200 pages
Résumé
Plutarque raconte que, des sept mille Athéniens faits prisonniers durant les guerres de Sicile, échappèrent aux travaux forcés dans les latomies, et donc à la mort, ceux qui surent réciter à leurs vainqueurs Grecs comme eux, quelques vers d'Euripide. Les nazis n'appliquèrent pas ce trait de clémence antique aux déportés des camps. Pourtant la mémoire - la culture - joua un rôle majeur dans le destin de certains déportés. En septembre 1944, le peintre Zoran Mušic est déporté à Dachau. Il y réalise, au risque de sa vie, une centaine de dessins décrivant ce qu'il voit : les scènes de pendaison, les fours crématoires, les cadavres empilés par dizaines, c'est-à-dire l'indescriptible. La question que pose ce livre est la suivante : que pouvait alors la mémoire contre la mort, l'art contre l'indicible ? Non pas "après", mais dans le quotidien de la vie des camps ? Et que peut-elle aujourd'hui ?
Plus de livres de Jean Clair
Voir plusDialogue avec les morts
Eloge du visible
Philippe Roman
Cinq notes sur l'oeuvre de Louise Bourgeois
Les valeurs de l'art - Entretien avec André Malraux
Sur Marcel Duchamp et la fin de l'art
Les derniers jours
Critiques
Ce livre n'a pas encore de critiques
Vous avez lu ce livre ? Dites à la communauté Lenndi ce que vous en avez pensé 😎