Recits du temps des revoltes ajournees

Dans ce récit, trois portes s'ouvrent presque en même temps sur trois destins que Per Olov Enquist interroge avec une angoissante passion. Il y a l'histoire de K qui observe un jeune garçon qu'une malédiction pousse par deux fois à l'infanticide. Il y a cet homme enseveli vivant, les yeux ouverts, dans un glacier, personnage dans lequel le narrateur découvre son propre père avant de s'y voir lui-même. Il y a enfin ce beau et terrible monstre qui, sur la tête, en porte une autre, celle d'une femme, Maria, avec laquelle il découvre, dans la haine et l'amour, que les monstres incarnent en compagnie de Satan la seule véritable humanité. Celle que Dieu dans un geste vengeur a exilée sur la terre.

L'Ange Dechu. Un Roman D'Amour

Dans une petite communauté suédoise, l'échange de deux bébés confondus à la naissance provoque des déchirements douloureux remplis de honte et de culpabilité.

La bibliothèque du capitaine Nemo

Ce volume contient les six textes suivants : Le Cinquième hiver du magnétiseur / Hess / Le Départ des musiciens / Le Second / L'Ange déchu / La Bibliothèque du Capitaine Némo

Oeuvres romanesques - Tome 1

Même s'il se dit incapable de mener à bien une telle entreprise, Per Olov Enquist se lance pour la première fois dans l'écriture d'un roman d'amour. À travers une succession de paraboles, il poursuit la quête autobiographique amorcée dans Une autre vie. Un hymne urgent à la vie, à l'écriture et à la sexualité.

Le livre des paraboles - Un roman d'amour

Utilisant des écrits de Blanche Wittman, favorite du Docteur Charcot puis assistante de Marie Curie, Per Olov Enquist une nouvelle fois s'interroge sur la force de l'amour confronté à la monstruosité et à la mort.

Blanche et Marie

La Montagne aux trois grottes

Il viaggio di Lewi è il cammino di una vita, la storia del "più grande leader spirituale che la Svezia abbia mai avuto", un Pilgrim's Progress che attraversa il Novecento, gettando nuova luce sul processo che ha fatto di una nazione povera uno dei modelli più avanzati della modernità. Lewi Pethrus: chi era quel piccolo "venditore ambulante del Västergötland", idealista senza grande educazione, attivo nei primi sindacati, che sogna di diventare scrittore e finisce predicatore, chiamato da Dio nella piccola comunità Filadelfia di Stoccolma, da cui fonderà il movimento Pentecostale svedese, trasformandolo in un "impero"? E chi è Sven Lidman, poeta erotico, seduttore, arrivista, autore di romanzi ambientati in quell'alta società in cui è entrato di straforo, che trova nel movimento la salvezza dalla morte interiore, diventandone l'altra figura carismatica? I due "gemelli di Dio", opposti e complementari, l'organizzatore e l'incantatore di folle, il costruttore e l'intellettuale, l'uomo dei diseredati e il poeta che rivoluziona la predicazione, due pianeti che fatalmente si avvicinano, attratti nelle reciproche orbite fino a un'inevitabile collusione. Non è mai per giudicare che Enquist sceglie per protagonisti i più controversi personaggi della storia, ma per cercare di capire la complessità umana e il presente, interrogando il passato: non c'è via d'uscita ai meccanismi del potere? È fatale che ogni grande ideale per diffondersi si trasformi in istituzione, che ogni movimento popolare diventi chiesa o partito, perdendo la fiamma interiore, l'anima rivoluzionaria? Qual è il legame tra illuminismo, socialismo e una fede religiosa che predica il battesimo dello Spirito, il parlare in lingue, le guarigioni miracolose, diffusa tra più di duecentocinquanta milioni di persone nel mondo? Ma non è un caso che i fatti vengano visti attraverso la testimonianza di un terzo personaggio: il mite Efraim. Scavando nelle radici, anche in Lewi e Sven Enquist riconosce se stesso, ma il suo cuore resta dalla parte degli esclusi dal potere, dei semplici che ci credono davvero, degli anonimi che non hanno voce e forse per questo "parlano in lingue", e sulla cui tomba si può scrivere: "Era umile, ma fece del suo meglio".

Il viaggio di lewi

Au début du XXe siècle, dans le Nord de la Suède, une famille de paysans-ouvriers employés dans les scieries vit dans une misère noire aggravée par le froid, la neige, la forêt... et l'obscurantisme d'une religion qui considère comme un péché tout ce qui relève de l'art ou du plaisir. Les malheureux tentent de constituer une association ouvrière, et même de faire grève. Ils vont de déceptions en échecs. Certains seront poussés au suicide, envisageront l'exil vers l'Amérique, tandis que d'autres se tourneront peu à peu vers une forme de foi paraissant plus clémente que le protestantisme : le socialisme. Vies, morts, espoirs collectifs ou personnels, Per Olov Enquist raconte avec une profonde empathie l'histoire du pays de son enfance, dont certains membres de sa famille sont les acteurs. Et l'on retrouve dans ce qui est l'un des premiers romans de l'auteur des thèmes qu'il développera tout au long de son oeuvre : l'homme magnétiseur des foules, la peur de la douleur, la trahison par honnêteté...

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