L'éblouissement de la peinture - Ruskin sur Turner

"Je n'aurais pas le sentiment d'accomplir pleinement mon devoir de professeur à l'université d'Oxford si je me contentais d'y donner des cours ; je me dois aussi de prodiguer aux voyageurs qui se rendent en Italie tous les conseils dont je suis capable. J'ai écrit les lettres qui suivent comme si je m'adressais à des amis désireux de savoir ce qu'ils devraient étudier en priorité dans un laps de temps limité, et j'espère que leur lecture sera utile sur place, devant les lieux qu'elles décrivent, ou les peintures qu'elles commentent." Ainsi s'ouvrent Les Matinées à Florence, car le projet véritable de John Ruskin est bien de faire visiter Florence aux voyageurs de l'époque. En sept "matinées", il nous entraîne dans les lieux phares de la ville, ceux qui selon lui permettent de comprendre son histoire et son art. Le lecteur-voyageur est invité à suivre un parcours sinueux partant de l'église Santa Maria Novella, avec des incursions dans l'église Santa Croce, à la galerie des Offices et un arrêt sur images devant le campanile de Giotto. Nombre d'intuitions, d'observations et d'analyses de Ruskin qui n'allaient pas forcément de soi à l'époque ont été confirmées depuis : nul ne conteste aujourd'hui le rôle capital de Giotto dans l'évolution de la peinture italienne, nul ne songerait à remettre en cause la pertinence d'approches entrecroisées - historique, sociologique, idéologique - pour comprendre l'architecture ou la peinture d'une époque.

Les Matinées à Florence - Brèves études sur l'art chrétien à l'intention des voyageurs angais

Zu Beginn der Industriellen Revolution vor etwa 160 Jahren verfasste John Ruskin mit "Diesem Letzten" eine der ersten Kritiken der Anfänge dessen, was wir heute als Volks- und Betriebswirtschaft bezeichnen. Mit scharfem Verstand zeichnete er bereits damals die Schwachstellen der vornehmlich auf die Mehrung von Reichtum und Macht in den Händen einzelner ausgerichteten Wissenschaft der Ökonomie auf. Er erkannte die zwangsläufig auftretenden sozialen und ökologischen Kollateralschäden der darin verankerten einseitigen Denkweise, die wir heute überall beobachten können. Von den moralischen Standards, die Ruskin als Voraussetzungen für eine dauerhaft funktionierende Volkswirtschaft ansah, postulierte er die Redlichkeit als wesentliche Eigenschaft ökonomisch handelnder Individuen oder Gesellschaften. Doch das wichtigste Produkt einer Volkswirtschaft sei ihm zufolge nur ein Wohlstand, der dem Leben diene - sowie die Produktion von hochentwickelten und selbstbestimmten Seelen.

Ruskins Werk beeinflusste die Denkweise großer Zeitgenossen. Mahatma K. Gandhi etwa beschloss, sein Leben an den Idealen des Buches auszurichten. Ruskins kritische Schlussfolgerungen aus den Theorien John S. Mills, David Ricardos und Adam Smiths sind offensichtlich heute immer noch aktuell. Angesichts einer neuen Banken- und Wirtschaftskrise, von Korruption und immer wieder sichtbar werdender wirtschaftlicher Selbstbezogenheit erschien eine Neuübersetzung dieses leider im deutschen Sprachraum relativ unbekannten, obwohl zeitlosen und maßgeblichen Meisterwerks der Sozialkritik sinnvoll. Erweitert wurde die 2011 erstmals erschienene, neue Übertragung in der nun inzwischen dritten, leicht korrigierten Auflage mit erklärenden und kommentierenden Anmerkungen sowie einem Vor- und Nachwort des Übersetzers. Letzteres nimmt Ruskins ethische Ansätze auf, hinterfragt auch sie und versucht, sie in ein aktualisiertes Modell der menschlichen Natur zu integrieren.

Diesem Letzten - Vier Aufsätze über die wichtigsten Prinzipien der Volkswirtschaft

Of all the buildings in Venice, later in date than the final additions to the Ducal Palace, the noblest is, beyond all question, that which, having been condemned by its proprietor, not many years ago, to be pulled down and sold for the value of its materials, was rescued by the Austrian government, and appropriated-the government officers having no other use for it-to the business of the Post-Office; though still known to the gondolier by its ancient name, the Casa Grimani. It is composed of three stories of the Corinthian order, at once simple, delicate, and sublime; but on so colossal a scale, that the three-storied palaces on its right and left only reach to the cornice which marks the level of its first floor. Yet it is not at first perceived to be so vast; and it is only when some expedient is employed to hide it from the eye, that by the sudden dwarfing of the whole reach of the Grand Canal, which it commands, we become aware that it is to the majesty of the Casa Grimani that the Rialto itself, and the whole group of neighboring buildings, owe the greater part of their impressiveness.

The Stones of Venice, Volume III

« Je voudrais donner au lecteur le désir et le moyen d'aller passer une journée à Amiens en une sorte de pèlerinage ruskinien. Ce n'était pas la peine de commencer par lui demander d'aller à Florence ou à Venise, quand Ruskin a écrit sur Amiens tout un livre.
Sans doute le snobisme qui fait paraître raisonnable tout ce que Ruskin touche n'a pas encore atteint (pour les Français du moins) et par là préservé du ridicule, ces promenades esthétiques. Dites que vous allez à Bayreuth entendre un opéra de Wagner, à Amsterdam visiter une exposition, on regrettera de ne pouvoir vous accompagner. Mais, si vous avouez que vous allez voir, à la Pointe du Raz, une tempête, en Normandie, les pommiers en fleurs, à Amiens, une statue aimée de Ruskin, on ne pourra s'empêcher de sourire. Je n'en espère pas moins que vous irez à Amiens après m'avoir lu. » Marcel Proust Ce livre de Ruskin, consacré à Notre-Dame d'Amiens, a été publié en Angleterre en 1885 après un long voyage en 1880 pendant lequel l'auteur avait visité les cathédrales du nord de la France, Abbeville, Amiens, Beauvais, Chartres, Rouen, et puis à nouveau Amiens, où il passa la plus grande partie d'octobre. La Bible d'Amiens était destinée à être aux Sept Lampes de l'Architecture (1849) ce que Le repos de Saint-Marc (1884) était aux Pierre de Venise (1853).
Il a été traduit, annoté et préface par Marcel Proust en 1904 (Mercure de France). La parution de ce volume faite suite à celle au mois de mai de Sésame et les Lys, dans la même collection, (PBR n°718).

La Bible d'Amiens

Extrait:Et, si l'on y songe bien, il n'est rien autour de nous de vivant qui ne vive par l'un ou l'autre de ces deux principes l'amour du Monde ou l'amour de Dieu, l'action h'roique ou le renoncement asc'tique, le Paganisme ou le Christianisme. Depuis la Renaissance, tous ceux qui ont eu quelque chose a nous enseigner nous l'ont enseign' dans l'une de ces langues, et nous sentons confus'ment que toutes nos souf frances, tous nos doutes, tout notre fatalisme naissent de leur opposition, que toute notre joie, toute notre foi, tout notre espoir naitraient de l'harmonieux 'quilibre de leurs vertus r'concili'es.

Les Matins à Florence: Simples études d'art chrétien

Version abrégée en 1881 par John Ruskin (1819-1900) de son essai sur l'architecture vénitienne, à la fois guide subjectif de la ville et traité d'esthétique publié pour la première fois en 1851. Il tente de mettre en lumière à travers l'étude de détails les traces de Dieu, de l'art et des hommes.

Les pierres de Venise

'You shall have thousands of gold pieces; - thousands of thousands - millions - mountains of gold: where will you keep them?'   Two of Ruskin's most powerful essays: 'Traffic' and 'The Roots of Honour'  Introducing Little Black Classics: 80 books for Penguin's 80th birthday.  Little Black Classics celebrate the huge range and diversity of Penguin Classics, with books from around the world and across many centuries.  They take us from a balloon ride over Victorian London to a garden of blossom in Japan, from Tierra del Fuego to 16th century California and the Russian steppe.  Here are stories lyrical and savage; poems epic and intimate; essays satirical and inspirational; and ideas that have shaped the lives of millions.  John Ruskin (1819-1900).  Ruskin's  Unto This Last and Other Writings  is available in Penguin Classics.

L'éblouissement de la peinture - Ruskin sur Turner

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