Le collaborateur - Suivi de Réflexions et récits sur les personnages et le théâtre

La Mission ou de l'Observateur qui observe ses observateurs - Récit en vingt-quatre phrases - Occasion

Lors des funérailles de son prédécesseur, un jeune procureur rencontre un juge plus âgé qui était ami avec le procureur décédé et jouait régulièrement aux échecs avec lui. Aujourd'hui, les deux avocats veulent perpétuer cette tradition et s'arrangent pour jouer leur premier match.

Le joueur d'échecs - Un fragment

" je le répète encore : je ne suis pas un peintre.
 techniquement, je peins comme un enfant ; mais je ne pense pas comme un enfant. je peins pour la même raison que j'écris : parce que je pense. " ainsi s'exprime friedrich dürrenmatt dans remarques personnelles sur mes tableaux et rues dessins, publiées dans ce cahier dessiné. " dois-je écrire ? dois-je peindre ? " dürrenmatt n'a cessé de s'interroger sur sa vocation. il a choisi l'écriture et le théâtre sans pour autant délaisser son oeuvre graphique.
 c'est donc avec une attention particulière qu'il faut considérer cette vision d'un intellectuel, engagé et provocateur. on y découvre ses obsessions de jeunesse, ses visions cauchemardesques, apocalyptiques ou grotesques, souvent inspirées par les récits mythologiques que lui racontait son père pasteur.
préfacé par paul nizon et commenté par valère bertrand, ce recueil propose une importante sélection de dessins, gouaches et lithographies, depuis ses premiers cahiers d'enfant jusqu'aux " tableaux dramaturgiques " qui ont éveillé depuis sa disparition une curiosité constante.

Dürrenmatt dessine

La pire tournure possible n'est pas prévisible. Elle arrive par hasard.

Les Physiciens - Comédie en deux actes

In un isolato villaggio di montagna, un centro terapeutico costruito verso la metà dell'Ottocento è il teatro in cui Dürrenmatt fa muovere i personaggi della sua "commedia". Durante l'estate il centro "Casa della Povertà" è usato come luogo di riposo dai milionari stanchi della loro ricchezza e desiderosi di cambiar pelle per un breve periodo, mentre d'inverno diventa ospedale e rifugio di gangster costretti dalla loro famigerata celebrità a cambiare i connotati. Il Grande Vecchio senza barba, rovescio pagano del Dio del Vecchio Testamento, manovra gli eventi e i personaggi del mondo paradossale e insensato di Dürrenmatt, in cui positivo e negativo si equivalgono e si sovvertono di continuo, i crimini più orrendi avvengono con estrema naturalezza e tutto e tutti sono intercambiabili. E questo universo non è una "valle di lacrime", bensì nient'altro che una "Valle del Caos", dominata dal principio dell'assurdo. Con il linguaggio graffiante che gli è peculiare Dürrenmatt colpisce la società con una satira amara e grottesca, condotta sul filo di una tensione sempre incalzante, che si risolve in un finale grandioso e apocalittico.

Val Pagaille

Ein Zürcher Kantonsrat erschießt in einem überfüllten, von Politikern, Wirtschaftskoryphäen und Künstlern besuchten Restaurant der Stadt vor aller Augen einen Germanisten, Professor an der Universität, läßt, zu zwanzig Jahren Zuchthaus verurteilt, im Gefängnis einen jungen, mittellosen Rechtsanwalt zu sich kommen und erteilt diesem den Auftrag, seinen Fall unter der Annahme neu zu untersuchen, er sei nicht der Mörder gewesen. Der junge Anwalt, der den scheinbar sinnlosen Auftrag annimmt, erkennt zu spät, in welche Falle ihn die Justiz geraten läßt, weil er sie mit der Gerechtigkeit verwechselt.

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