Investir dans le social
Education et redistribution. rapport n.3
Publié par Documentation française, le 17 juin 2003
Résumé
Les dépenses publiques d'éducation constituent indirectement, l'un des mécanismes les plus importants de la redistribution des revenus. Dans son troisième rapport, le CERC analyse ainsi les dépenses d'éducation sous cet angle particulier, encore largement inexploré en France. Ce faisant, il est conduit à étudier, en fonction des caractéristiques socio-économiques des familles, la question des parcours scolaires et, en particulier, l'accès aux études supérieures. Lorsque l'on tient compte de leur financement par l'impôt, les dépenses publiques pour l'enseignement obligatoire, mais aussi pour la pré-scolarisation assurent un transfert important en faveur des familles qui disposent de niveaux de vie faibles ou modestes. Cette caractéristique perdure, quoique atténuée, pour le second cycle du secondaire. Pour le supérieur, le financement public des dépenses d'éducation est neutre en termes de redistribution, ce qui traduit le fait que les inégalités d'accès sont moindres que les inégalités de revenus ; en effet, les retards ou l'échec scolaire, l'arrêt des études dès la fin de la scolarité obligatoire restent très nettement influencés, comme on le sait, par les caractéristiques socio- économiques. La poursuite des études dans le supérieur bénéficie à l'ensemble de la société, justifiant ainsi un investissement public, pour financer la dépense directe comme pour aider les étudiants à leurs dépenses courantes pendant leurs études. Par ailleurs, le rapport re-situe ce type de dépenses par rapport à celles des pays européens ou d'autres pays industrialisés.
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