Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

L'homme de trop

Micromodules, composants électroniques gros comme une tête d'épingle, circuits intégrés lilliputiens, merveilles d'une technique exigeante, destinée à sonder le gigantisme de l'univers. ou à donner à l'homme les moyens affreux de détruire l'homme. Péché sans rémission. C'est à ces aspects de ce troublant problème que Paul Gaunce va s'attaquer. Des centaines de micromodules ont été volés à la Rockwood Electronic Company, mais un extraordinaire savant a été dénoncé par un ordinateur qui, malgré un sabotage, ne sait pas mentir. Gaunce engage une bataille électronique contre l'électronique. Cela ne va pas sans casse, car la partie se joue sur une pointe d'aiguille. Le plus rusé aura tort ou raison. En moins de soixante-douze heures, Gaunce, Tamara, Delphina Nitaka et Eddie Kent parviennent à démonter le mécanisme d'une organisation scélérate, à vaincre des adversaires retors. De New York, aux États-Unis, à Reykjavik, en Islande, les cerveaux luttent contre les cerveaux, pour le plus grand bien de l'amour et pour grand mal de la haine.

Gaunce crève l'abcès

Survivants : un

Instantanés

Les murs ont des yeux

Depuis quelques années, au cour de la riche Allemagne de l'Ouest, un vieil ulcère semble sur le point de suppurer à nouveau, comme si d'aucuns tentaient confusément de faire renaître la sanglante époque du national-socialisme hitlérien, comme si les camps de concentration n'avaient jamais existé. Serge Laforest, avec une discrétion teintée d'humour, mais aussi avec son habituelle passion des jeux défendus, attaque le problème à sa manière. Dans cette aventure qui pourrait être de tous les temps, parfois débridée, parfois brutale jusqu'à faire grincer les dents, il engage ses héros préférés : Paul Gaunce et Tamara, ce couple aimé de ses millions de lecteurs en raison de son courage et de son humanité. Pour ardente et impitoyable qu'elle soit, la lutte garde un côté burlesque, inattendu, mais cependant sévère, car certains faits précis ne prêtent aucunement à plaisanter. Serge Laforest s'en voudrait de passer pour un mauvais prophète. Il se borne à exposer un cas qui mérite qu'on y réfléchisse. Pendant la durée d'une nuit blanche...

Gaunce désamorce la bombe

La mort en soi

L'affaire du navire-espion « Pueblo » est encore dans toutes les mémoires. Or, l'écoute des messages transmis par les forces armées de la Corée du Nord n'a rien perdu de son importance. Aussi, le « Stardust » assure la relève du bateau capturé. Son commandant prend grand soin de ne pas violer les eaux territoriales adverses. Cependant, en pleine tempête de neige, espérant sauver des naufragés dont il entend les appels, il est pris au piège après un combat acharné. Aux États-Unis, l'opinion s'émeut et la branche spéciale de la Central Intelligence Agency reçoit l'ordre de laver ce deuxième affront. Paul Gaunce organise et entraîne durement un singulier commando. Sa mission consiste à détruire le « Stardust », mouillé dans le port de Wonsan, et à délivrer les survivants de l'équipage, prisonniers au camp de Tangteh. Pure folie, semble-t-il. Mais Gaunce monte l'opération avec une telle minutie que l'impossible devient automatiquement possible, car il sait où frapper le ventre mou de l'ennemi. Avec sa rigueur à la fois implacable et tendre, sa légèreté plus apparente que réelle et son sens du drame humain, Serge Laforest donne à ses millions de lecteurs une nouvelle occasion de sourire, de trembler et de penser.

L'homme de trop

Résumé

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