Déshabillons l'Histoire de France
La Malibran - La voix qui dit je t'aime
Publié par Belfond, le 17 juin 2010
153 pages
Résumé
Delacroix, Wagner, Rossini, Stendhal, Musset, Lamartine furent ses admirateurs et soupirants. D’origine espagnole, la Malibran est la plus célèbre cantatrice du XIXe siècle. D’une remarquable beauté, dotée d’une voix exceptionnelle, elle connaît une ascension fulgurante et une vie sentimentale tumultueuse. Un personnage de légende raconté par l’historien du romantisme.Née en 1808 à Paris, María de la Felicidad García est la fille de Manuel García, un célèbre ténor de l’époque. Enfant, elle est soumise par son père à un enseignement musical terrifiant, tant par son rythme que par son exigence, et poussée littéralement sur la scène à l’âge de six ans. En 1825, le ténor l’entraîne dans une tournée aux Amériques. C’est là qu’elle rencontre Eugène Malibran, qui lui propose le mariage afin qu’elle échappe au joug paternel. Une union de complaisance annulée quelques années plus tard et qui lui permet d’épouser son amant, le violoniste et compositeur belge Charles-Auguste de Bériot. Le couple aura un seul enfant, en 1833, qui deviendra un pianiste virtuose.D’une tessiture exceptionnellement étendue et qui se prête à une virtuosité très en vogue, la voix de mezzo-soprano de « la » Malibran propulse d’emblée la cantatrice au sommet de la célébrité. Mais c’est surtout par sa sensibilité qu’elle incarne la jeune école romantique. Vouée entièrement à son public, elle se produit sans relâche sur toutes les scènes du monde, interprétant un répertoire qui comprend Rossini et Beethoven, Bellini et Donizetti, et même Mozart. Son style lui vaut de solides adversaires, mais aussi le soutien éperdu de Liszt et Chopin.Au cours de l’été 1936, alors qu’elle s’adonne à sa seconde passion, l’équitation, elle fait une chute de cheval et se blesse gravement. Elle ne renonce pas pour autant à la scène mais, épuisée, elle meurt quelques semaines plus tard à Manchester. Elle n’a que vingt-huit ans. Bériot rapatrie son corps à Bruxelles et lui fait construire un imposant mausolée dans le cimetière de Laeken. La Malibran laisse un souvenir ébloui à tous ses admirateurs, dont Alfred de Musset et Lamartine, qui lui ont dédié de magnifiques poèmes.
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