Seize nouvelles, ancrées dans la mythologie personnelle de Marc Villard, entre Barbès et les USA, écrites entre 1983 et 1987 et sélectionnées par l'auteur.

Retour au magenta

Cécile survit avec sa fille Lulu dans un mobil-home à Ritsheim, une bourgade alsacienne. La neige brouille le paysage et la cité asiatique qui leur fait face. Elles découvrent, à deux pas, le cadavre abandonné d'une jeune chinoise qui bouleverse l'adolescente. Cécile, alcoolique au dernier degré, décide de tendre un piège au tueur. C'est peut-être une erreur.

Kebab palace

Figures de proue de la Série Noire et du polar français, graphomanes talentueux, Jean-Bernard Pouy et Marc Villard ont entamé en 2005 un dialogue littéraire qui a donné naissance à plusieurs textes à quatre mains. Avec La mère noire, ils reforment leur duo pour la Série Noire et signent un roman riche des échanges et jeux de langage qui les caractérisent.

La mère noire

«Edith Starsky, c'est la fille avec le couteau dans le ventre. Dany, l'assassin présumé, s'est évanoui dans la nature et moi, je rêve d'un retour vers le futur. Pour y parvenir, je dois passer par Hambourg, les Beatles et quelques cadavres. Avec, comme récompense, une génuflexion dans la Chapelle Sixties.»

Corvette de nuit

Les rosbifs de montorgueil

Hound Dog a fait un rêve

Le problème majeur du festival de province tient en un seul mot : revenir. Connaissant la légèreté des organisations, je prends les devants : un antidépresseur à 14 heures. Mon sac est bouclé sur mes genoux à 15 heures. Deux anxiolytiques à 16 heures. De 16 heures à 17 heures, je prie. Dans ces cas-là, je refais confiance à Dieu et au fiston avec son faux slip Calvin Klein débraillé. Ces mecs nous surveillent et ils connaissent mon problème. Un type qui a réussi à marcher sur la mer Rouge peut s'arranger pour que mon TGV arrive à l'heure, c'est le minimum. À 17 heures je m'arrache au festival pour
gagner la gare distante de cent cinquante mètres. Et j'entends du fond du hall, la voix de Jean-Bernard Pouy qui éclate : Hé Villard, grouilletoi, on part dans quarante-cinq minutes. C'est terrible, la honte. Je ne dis rien, hyper sobre. Je fais semblant de musarder autour des stands flanquant la sortie. Et je perçois la voix de Michelle qui bégaie : Heu, Marc, je suis désolée, je ne trouve plus votre billet de retour ! Festival de merde.
Avec Souffrir à Saint-Germain-des-Prés, Marc Villard poursuit à L'Atalante sa vraie-fausse biographie éclatée où nous assistons à de stupéfiantes révélations sur l'enfance, la vie familiale, les tribulations des écrivains en province et la peinture de Vermeer. Les recueils précédents : J'aurais voulu être un type bien, Un jour je serai latin lover, Bonjour, je suis ton nouvel ami, Elles sont folles de mon corps.

Souffrir à Saint-Germain-des-Prés

Plonger dans l'atmosphère si particulière du métro. Une expérience que chacun a fait au moins une fois dans sa vie. Cette odeur, ces bruits, et surtout ces histoires, ces gens, ces rencontres, ces silhouettes. Cyrille Derouineau les croque, en photographe avisé, parfois coquin, passager clandestin de vies qui se dévoilent. Marc Villard les pique, en entomologiste, avec son humour mordant, noir, son regard sans concession et pourtant si empathique, sur nous autres, frères humains, peuples souterrains. Les sept nouvelles, chacune illustrée de ses photos noir & blanc, se dégustent à l'unité, elles se glissent dans le sac, une à une, à l'envi, et jalonnent la semaine d'une évasion de quelques minutes, le temps d'un trajet. Le lecteur peut également se procurer l'ensemble des sept livres, réunis sous la forme d'un coffret intitulé "Intra Muros".

Retour au magenta

Résumé

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