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Pie VII face à Napoléon - La tiare dans les serres de l'Aigle. Rome, Paris, Fontainebleau 1796-1814 | Christophe Beyeler
Pie VII face à Napoléon - La tiare dans les serres de l'Aigle. Rome, Paris, Fontainebleau 1796-1814 | Christophe Beyeler

Pie VII face à Napoléon - La tiare dans les serres de l'Aigle. Rome, Paris, Fontainebleau 1796-1814

Publié par RMN, le 25 mars 2015

247 pages

Résumé

Le palais impérial de Fontainebleau accueillit le pape Pie VII à deux reprises, dans des circonstances radicalement différentes : il y fut d'abord hôte sur le chemin du sacre en novembre 1804, puis prisonnier dans une geôle dorée de juin 1812 à janvier 1814. Au-delà de la confrontation entre deux personnalités hors du commun, l'ancien bénédictin élu pape et le lieutenant d'artillerie proclamé empereur des Français, l'ambition de cet ouvrage est plus largement d'explorer les relations tourmentées entre l'Eglise et l'Etat, des débuts italiens de Bonaparte en 1796 au rétablissement du pouvoir temporel du pape en 1814, en passant par le Concordat de 1801. Cet affrontement entre les deux pouvoirs eut d'emblée une traduction artistique : des oeuvres d'art furent confisquées et restituées, tel le monumental Jupiter d'Otricoli exceptionnellement prêté par les musées du Vatican, ou commandées et offertes, telle la somptueuse tiare exécutée par l'orfèvre Auguste et le joaillier Nitot, cadeau de l'Empereur au pape en 1805 au temps de la concorde, ordinairement conservée dans le trésor de la Sacristie pontificale des Sacrés Palais. Par ailleurs, une ample moisson iconographique rassemble, rapproche et confronte des oeuvres exposées au Salon à Paris en 1810 et 1812 ou conçues en Italie. A Rome, déclarée «seconde capitale de l'Empire», la décoration du Quirinal, devenu palais impérial de Monte-Cavallo, multiplia les références antiques au service du César moderne, tandis qu'à Paris, où foisonnaient les projets à la gloire de l'Empereur, le Salon des artistes vivants était une scène où se livrait une guerre des pinceaux. Après la chute de Napoléon en 1814 se poursuivit, par une explosion de créations graphiques, cette guerre d'image entre les deux souverains rivaux, l'un restauré, l'autre déchu, chacun également habile à mobiliser à son profit l'opinion par les arts.

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