L'ouvre majeure d'un grand poète contemporain, pour qui les mots vivre et aimer ne sont point des abstractions. Et lorsque l'émotion rejoint, en complémentaire, la perfection du langage, le fait poétique retrouve sa raison d'être et le grand public.

Équinoxes du silence

L'honneur... telle est la raison d'être de Victor Cousin, comte de Salèse. A Cannes, il promène sa haute stature avec l'aura d'un aventurier moderne. Comme d'autres notables, il se rend chaque mardi soir dans une "maison" tenue par la respectable Juliette. Mais il est déjà sous le charme d'une jeune fille perdue qui va bouleverser sa vie. Des vies, il en a tant vécu... Né en 1908, Vittorio, enfant choyé d'un couple piémontais, a grandi dans les ruelles populaires du Vieux-Nice au sein d'une communauté immigrée solidaire. Bientôt orphelin, il va régner en chef incontesté dans plusieurs quartiers, rançonnant les riches au profit des déshérités. Jusqu'au jour où, sous la menace de bandes rivales, il doit fuir... Fuir Nice pour les montagnes. Mais comment survivre, seul, démuni, sans espoir de retour ?

Les dames du mardi

Paul parle aux fleurs, Marie compte les étoiles : un nouveau voyage au jardin des merveilles.

Marie et l'étoile perdue - Occasion

Au xixème siècle, albin bonfante est considéré comme le plus grand fresquiste du pays.
 On le charge de remettre sur pied une chapelle abandonnée à sospel, entre menton et nice.  le commanditaire de l'entreprise n'est autre que le redoutable comte de castellaras, qui règne en seigneur absolu sur ses terres.  albin et les bâtisseurs s'attellent avec passion à leur tâche, jusqu'à ce qu'une jeune fille étrange et mystérieuse, élevée parmi les loups, fasse son apparition.

Le batisseur de chapelles

Quand montent à la tête l'eau ardente des alambics et le sang noir de la passion. Fernand exploite une petite ferme sur les bords de la Siagne en Provence. Il est également bouilleur de cru ambulant, comme son père, mort en tournée dans de troubles circonstances. Chaque année, l'automne venu, il part sillonner le canton pour distiller les fruits que lui apportent les paysans. Cette fois, c'est à contrecoeur qu'il prend la route. Au village le retient sa passion pour la jeune et belle Lola, la femme de Gibelin, un puissant propriétaire, ivrogne et brutal. Tout le monde sait que Lola a été vendue par son père à Gibelin en échange d'un cabanon. Elle a laissé derrière elle deux jeunes soeurs que son père martyrise. Par amour pour Lola, Fernand décide d'arracher les deux enfants aux griffes du tyran. Mais s'en prendre au père de Lola, c'est toucher aux intérêts de Gibelin, auquel le lie un terrifiant secret...

L'ivresse des anges

La suite de L'Auberge du gué, prix Nice Baie des anges 2018.
  Au lendemain de la Grande Guerre, Noël Bertrand exploite au rythme des saisons avec sa mère, Madeleine, la ferme du Saut du Loup, au milieu de la nature âpre et sauvage de la Haute Provence. En son absence, Madeleine reçoit une étrange visite  : celle de Cécile, une fille du pays, accompagnée d'un étranger qui propose de racheter à un bon prix la propriété. Comme le projet de construction d'une ligne ferroviaire est dans l'air, cette offre inattendue ravive la crainte d'une expropriation.
  Noël n'a plus revu depuis longtemps Cécile, son amour de jeunesse. Mariée par son père à un vieux paysan, Gaston, elle a abandonné son mari pour aller mener une vie dissolue à Digne. Qui est l'inconnu avec lequel elle s'affiche ? Quelles sont ses intentions  ? En quête de réponses, Noël sera peu à peu entraîné dans les méandres de la folie et du crime...

Gaston des vignes

Jean Siccardi s'est occupé, pendant plusieurs années, d'une maison d'édition dans le sud de la France. Il a écrit une bonne dizaine de livres, dont quelques beaux albums pour les enfants. Poète, homme de théâtre, Jean Siccardi appartient à la race des révoltés. Il ne comprend pas l'injustice, la cruauté gratuite, et encore moins la trahison et son humiliation. C'est pourquoi son écriture est toujours proche du cri. En phrases courtes et en mots cinglants, Siccardi flagelle, incise, mais aussi revient - juste quand il le faut - à la sérénité. On trouvera, dans "L'oubli est un nuage silencieux", tout le désespoir et toute la justesse de ton d'une poésie où l'amertume est à fleur de langue. On devinera quand même le poète habité d'espérance.

L'oubli est un nuage silencieux

pour faire un bon village d'autrefois, il faut bien une sorcière, une de ces bonnes femmes venues d'on ne sait oú qui jettent des sorts, parlent aux animaux et suscitent la crainte des habitants.
 a saint-cabraire, joli village provençal, la vieille moura est comme ça, redoutable, interdisant à tous l'accès à son domaine et à ses oliviers.  on l'accuse même d'avoir précipité son mari au fond d'un puits.  mais elle finit par mourir à son tour et sa disparition provoque l'arrivée inattendue de sa fille oubliée, ariane, une élégante bourgeoise de la ville.  l'ouverture du testament va mettre le feu à la bourgade : quels sulfureux secrets la sorcière emporte-t-elle dans sa tombe oe.

Le moulin de siagne

« ? Des usurières, des femmes habiles en droit, des dévoreuses insatiables ! Depuis des siècles, elles nous mènent la vie dure, nous spolient, nous ridiculisent, apitoient évêques et papes en invoquant le seul prétexte qu?elles sont de pauvres moniales, et qu?elles subissent toutes les injustices que le seigneur a fait naître sur cette sainte terre. Elles savent faire parler d?elle. Elles prêchent, osent distribuer les sacrements et montrer à leur façon la voie du salut. Mon pauvre Cornélius, s?il n? y avait pas les femmes, nous aurions tout pour rien, l?existence serait sereine, mais en réalité c?est pisser chaud pour boire froid. »  Au XVIe siècle, en Provence, le moine Cornélius est mandaté par l?abbaye de Saint-Victor à Marseille pour enquêter sur les religieuses du couvent de la Celle, près de Brignoles. Les plus hautes sphères du royaume et du clergé veulent fermer ce lieu réputé malsain et si peu catholique, réputé pour ses débauches?  Enviées et jalousées car indépendantes et puissantes, les bénédictines de la Celle, toutes issues de l?aristocratie, sont accusées des plaisirs de la chair et autres vices?  Cette mauvaise réputation remonte à Garsende de Sabran, la première abbesse, qui, au XIIIe siècle, fit du couvent une abbaye royale prestigieuse jouissant, fait exceptionnel, de la protection des papes. Un statut et une puissance intolérables pour les hommes du clergé de Saint-Victor autant que pour le pouvoir royal, Mazarin en tête, et qu?ils entendront remettre en question, par tous les moyens. Y compris la calomnie.

Équinoxes du silence

Résumé

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