Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Le bel été

Mallarmé à Tournon

'Novelty of form, selected modulations, strange tone colours, the use of completely unexpected rhythms', this is how Camille Saint-Saëns praised the debut work of a young colleague and continued : 'Above everything is a charm that surrounds the whole work and makes the mass of average listeners accept the most surprising audacities as something entirely natural. ' The First Violin Sonata by Gabriel Fauré (1845 1924) was, indeed, an extraordinary composition which, at the same time, opened the way for the oeuvre of one of the most important French composers in the late 19th century and early 20th century : It was particularly with songs and piano music that he could win the heart of the audience. In the 1870s Fauré wrote three songs which were originally not meant to be a unity, but were later assembled under opus number 7. The first song is 'Après un rêve', a romantic, rapturous song which, like a 'Song Without Words' by Mendelssohn, is perfect for making music with an accompanied solo instrument. Instrumentation : flute and piano op. 7/1

Après un rêve - op. 7/1. flute and piano.

With more than 1, 200 titles from the orchestral and choral repertoire, from chamber music and musical theatre, Edition Eulenburg is the world's largest series of scores, covering large part of music history from the Baroque to the Classical era and looking back on a long tradition. Instrumentation : orchestra op. 112

Eulenburg Miniature Scores

Après un rêve, written by Gabriel Fauré for solo voice and piano, is a charming performance piece for concerts and festive occasions and one of the most famous and most popular melodies by the French composer. Now, it is also available for oboe and piano. Instrumentation : oboe and piano op. 7/1

Après un rêve - op. 7/1. oboe and piano.

Flâneries, 1948-1952

Fauré est adolescent lorsqu’il rencontre Camille Saint-Saëns venu enseigner le piano à l’école Niedermeyer ; entre le maître et l’élève, que dix années seulement séparent, s’établit un climat de confiance et d’affection qui ne s’altéra jamais durant les soixante années que dura leur amitié. Le jeune maître transforme sa classe en un vrai séminaire où l’on lit « hors programme » les œuvres les plus avancées de ce temps : Schumann, Liszt ou Wagner ; chacun apporte ses nouvelles compositions. Lorsque, en 1865, Fauré quitte l’école Niedermeyer, Saint-Saëns le fait connaître auprès de ses amis musiciens : Pauline Viardot, Anton Rubinstein, Pablo de Sarasate ou Franz Liszt. À chaque pas de la carrière de Fauré se devine désormais la présence discrète de l’aîné, qu’il s’agisse de places d’organistes qu’il lui procure – il l’introduit en particulier à la Madeleine – ou de professeur au Conservatoire, jusqu’à la consécration suprême de l’entrée à l’Institut, avec une courte majorité. Sur le plan musical et esthétique, une certaine parenté lie, jusqu’à un certain point, les deux musiciens : là où Saint-Saëns demeure farouchement attaché aux valeurs du XIXe siècle, Fauré prend nettement le tournant du XXe siècle, démarche que l’aîné avouera en toute humilité ne pouvoir comprendre pleinement. C’est l’histoire de cette amitié et les chemins créatifs de ces deux grandes personnalités que retrace leur correspondance, familière, badine, professionnelle et musicale tout à la fois. Elle est ici publiée intégralement dans une édition complétée et révisée.

Le bel été

Résumé

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