Toreros de salon - Farce accompagnée de clameurs et de fanfares

L'Alcarria est une région naturelle de la Nouvelle-Castille aux limites imprécises. Peu fréquentée, elle est pittoresque et accidentée, bien arrosée et fertile dans les vallées. La steppe et le maquis occupent une bonne partie de son sol avec une flore aromatique variée et abondante qui produit un miel excellent. Camilo José Cela, l'auteur de La famille de Pascal Duarte et de La ruche, maître incontesté du roman espagnol du XXe siècle, a passé jadis quelques jours en Alcarria, et il s'y est plu. « Les gens m'ont semblé bons, dit-il. Ils parlent un castillan magnifique, avec un accent parfait et, sans trop savoir ce que je venais faire chez eux, ils m'ont bien traité, m'ont donné à manger, sinon abondamment, du moins amicalement ». Pendant ses allées et venues à travers l'Alcarria, Camilo José Cela a consigné dans un carnet tout ce qu'il voyait : ces notes ont formé le canevas de ce livre qui a été écrit en se promenant et  « à la bonne franquette ». C'est un livre d'évasion écrit avec bonheur par quelqu'un qui a « pris la clef des champs », et ce quelqu'un est l'un des plus rigoureux, des plus important des écrivains espagnols contemporains.

Voyage en Alcarria

Famille de pascal duarte (la)

Del prólogo de Jorge C. Trulock[En esta novela, el autor se encierra en...] un pequeño cerebro,, el de una mujer inglesa, ¿victoriana?, que ha perdido a su hijo, al que tanto quería, del que estaba enamorada. Mrs. Caldwell ha perdido a su hijo Eliacim en las procelosas aguas del Mar Egeo; era marino. Lamadre, viuda huérfana también de su desdichado hijo, que tuvo la estúpida imprudencia de morir ahogado.La mujer fue escribiendo a salto de mata los doscientos doce capítulos según un recuerdo, un olor, un deseo, una palabra; cualquier cosa, siempre le traía la imagen de su hijo. [...]Entre líneas, por detrás de todo surge con intensidad una emoción poética contenida pero arrolladora [...]

Mrs. Caldwell parle à son fils

Dans la prison de Badajoz, un condamné relate longuement sa vie. Le dernier acte va être sanglant : c'est sur Pascal Duarte que la mort va frapper, après avoir tracé autour de lui un cercle de meurtres et de croix. Nul ne peut vivre auprès de cet humble paysan d'Estramadure. A son contact les existences s'effritent : celles de ses enfants, de sa femme, de ses proches, de sa mère enfin - comme s'effrite la terre d'Espagne tuée par le soleil et "le vent mauvais et perfide ".
La fatalité a marqué Pascal Duarte du signe de la mort. Comme les héros des grandes tragédies classiques " voilà un modèle - un modèle qu'il ne faut pas imiter mais fuir".

La famille de Pascal Duarte

L'Alcarria est une région naturelle de la Nouvelle-Castille aux limites imprécises. Peu fréquentée, elle est pittoresque et accidentée, bien arrosée et fertile dans les vallées. La steppe et le maquis occupent une bonne partie de son sol avec une flore aromatique variée et abondante qui produit un miel excellent. Camilo José Cela, maître incontesté du roman espagnol du XX? siècle, a passé jadis quelques jours en Alcarria. Pendant ses allées et venues à travers la région, il a consigné dans un carnet tout ce qu'il voyait : ces notes ont formé le canevas de ce livre qui a été écrit en se promenant et «à la bonne franquette». C'est un livre d'évasion écrit avec bonheur par quelqu'un qui a «pris la clé des champs».

Voyage en alcarria

Publicada en 1944, la tercera novela de Camilo José Cela se sirve del molde del Lazarillo de Tormes para postular, en el desolado panorama de la literatura española de la inmediata posguerra, la imperturbable continuidad de sus cauces más genuinos, más propios y representativos. El mismo Cela decía que Nuevas andanzas y desventuras de Lazarillo de Tormes es un libro que señala una época de crisis, en la que se sintió impelido a probar sus artes en «el bosquecillo umbrío de los clásicos» y ensayar, sirviéndose de su «viejo y buen amigo» Lázaro, «un castellano de raíz popular».

Nouvelles aventures et mésaventures de Lazarillo de Tormes

Lazarillo de Tormès fait le récit de ses aventures et mésaventures, à l'instar du célèbre aïeul qu'il s'est choisi. Le nouveau Lazarillo, pauvre nourrisson abandonné par sa mère, est recueilli par des chevriers. Il leur fausse compagnie dès l'âge de huit ans, se met au service de trois sacripants, voleurs et musiciens ambulants, s'attache ensuite à un mendiant-philosophe, puis à un bon hidalgo, rêveur et poète  ; ses maîtres sont tous plus sordides et inquétants les uns que les autres, et il finit valet d'une horrible sorcière, jusqu'au jour où la Garde civile l'enrôle par surprise dans un régiment de Madrid... 
Après le célèbre Lazarillo de Tormès, précurseur et modèle du roman picaresque, il fallait un bien grand talent - et, disons-le, une certaine audace - pour écrire un Lazarillo moderne, à l'image de l'universel chef-d'oeuvre espagnol du XVIe siècle. Camilo José Cela a réussi cette gageure. Les tours pendables du picaro sont très divertissants, et il n'a rien à envier à son illustre prédécesseur en malice, en cynisme et manque de scrupules avec, parfois, une pointe de sentimentalisme et de générosité.

Il romanzo si presenta come una narrazione autobiografica del protagonista, Pascual Duarte, nella forma dell'epistolario memoriale. Di umili origini, assassino derelitto, Pascual trascorre gli ultimi anni della propria vita in carcere. Nelle prime pagine delle memorie racconta un'infanzia di povertà, violenza e solitudine, una carriera scolastica interrotta troppo presto e la morte traumatica di un fratellino, Mario, concepito dalla madre con un amante e vittima in tenera età di un incidente fatale. Vengono poi gli anni della gioventù. Una gravidanza indesiderata, un matrimonio riparatore, lo sfibrarsi lento di un amore fragile. La disoccupazione, il vizio. Fino al delitto. Pascual infatti uccide un uomo arrogante di cui sua sorella è diventata amante e vittima. Di qui si inanellano delitti e condanne sempre più gravi che culminano nell'accoltellamento da parte di Pascual della madre, donna anaffettiva a cui il protagonista ascrive la colpa del proprio dolore. Ai margini della società, colpevole ma insieme vittima della miseria, dell'ignoranza e di un destino irreversibile, Pascual Duarte raccoglie di pagina in pagina la comprensione del lettore.

Toreros de salon - Farce accompagnée de clameurs et de fanfares

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