Daniel Crozes nous raconte à travers de nombreux témoignages et photographies anciennes l'histoire de ces bougnats venus pour beaucoup de l'Aubrac et arrivés à Paris au début du XIXe siècle où ils furent porteurs d'eau, fournisseurs en vins et charbon ou encore garçons de café.

Les bougnats de l'Aubrac

Le 11 novembre 1918, les cloches carillonnent la fin d'un cauchemar. Tant d'hommes sont morts au combat... Pour les survivants, le temps est venu de surmonter les traumatismes de la guerre.Ce roman de Daniel Crozes, l'un de ses plus grands succès, Grand Prix du Roman de la Ville de Pamiers 2008, nous plonge dans cette époque particulière autour de quatre personnages - Amélie, Margaux, Julien et Octave - en quête d'une nouvelle vie. Julien, mobilisé à dix-neuf ans, doit épouser Amélie, une modiste qu'il connaît depuis l'enfance. Mais la guerre continue d'hanter l'ancien soldat. Margaux, elle, a perdu son mari au front. Fille d'un industriel fortuné, à la tête du grand magasin de mode de la ville, elle aspire à trouver l'homme avec lequel refaire sa vie. Octave pourrait-il lui rendre le bonheur qu'elle a perdu? Mais ce jeune pharmacien élégant et cultivé ne préférera-t-il pas à cette femme trop sûre d'elle la fraîcheur et le courage d'Amélie, sa capacité à conserver malgré les ñepreuves un magnifique amour de la vie? Autour de ces quatre jeunes gens, dans un environnement où les convenances pèsent lourdement, vont se déchaîner les rivalités amoureuses et professionnelles.

Les chapeaux d'Amélie

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Si Camjac m'était conté

En 1889, à 25 ans, Adrien Soulages quitte sa dure terre de l'Aubrac et devient livreur de bains puis garçon charbonnier dans le Paris de la belle époque. Dans un bal-musette de la rue de Lappe, où il retrouve l'atmosphère du pays, il s'éprend d'une jeune fille pleine de charme et d'allant, Camille. Après s'être mariés au village, tous deux prennent en gérance une boutique de vins-bois-charbons à la Chaussée d'Antin, qu'ils abandonnent à la fin du 19ème siècle pour acheter un café-charbon près de la place Clichy. Ils y connaissent une première réussite après 15 ans de labeur. Ils sont toutefois séparés de leurs enfants, élevés en Aveyron par une tante. En 1919, ils réalisent enfin leur rêve, en achetant une belle affaire, boulevard St Germain. Leur fils Aurélien fera du café de Camille un lieu à la mode à la fin des années 30. A travers le destin des Soulages, ce roman retrace l'étonnante épopée parisienne des migrants aveyronnais, qui créent une véritable bistrocratie. Ainsi en investissant la capitale par le charbon, le café et l'hotellerie, les aveyronnais ont-ils conquis Paris et inventé des lieux aussi magiques que le Flore, Lipp ou la Coupole...

Le café de Camille

Alors due les fêtes approchent, en ce mois de décembre 1961, Sylvain, un jeune mineur des puits de Decazeville et Tania, fille d'un émigré ukrainien, tout des projets d'avenir.
Brutalement, répondant aux décisions technocratiques du gouvernement et des Charbonnages de France, une grève éclate qui sera longue, douloureuse et humiliante pour les deux mille deux cents " gueules noires ", engagés comme Sylvain, dans la lutte. Après lui départ foré pour les mines du Gard, Tania entraînera Sylvain dans l'Isère pour retrouver sa saur jumelle. Là, malgré les sentiments qu'ils éprouvent encore l'un pour l'autre, ils vont mettre fin à une liaison usée par trop d'événements pénibles.
C'est un homme blessé qui repart alors vers la petite ferme de sa mère en Aveyron. La chance tourne enfin, le jour où l'un de ses anciens camarades de la mine, qui a créé un orchestre de bal, l'engage, lui donnant ainsi l'occasion d'exprimer pleinement ses qualités de trompettiste. Dans ce roman de société, Daniel Crozes fait revivre, avec sensibilité et talent, le monde de la mine et ses traditions de lutte.
Il brosse avec justesse et émotion, le portrait d'hommes et de femmes brisés par les reconversions industrielles, mais qui, portés par une énergie tenace, réussiront à reconstruire leur vie.

Le bal des gueules noires

A partir des années 1840, des lignes de chemin de fer sont construites aux confins du Massif central pour desservir les bassins miniers. Ces premières voies ferrées, voulues par des industriels, sont à l'origine du développement d'un réseau qui a profondément changé la vie des habitants de régions souvent difficiles d'accès et parfois repliées sur elles-mêmes. Alors que dès la fin du XIXe siècle des députés, tel Théophile Roussel en Lozère, se démènent pour que le chemin de fer n'oublie pas leurs départements, les mentalités évoluent très vite. La peur des débuts (qui va jusqu'au sabotage des lignes) cède devant la diffusion du progrès et l'émergence de nouvelles migrations (exode rural vers la capitale et les grandes villes, développement du tourisme à partir de la Belle Epoque). L'agriculture est révolutionnée par l'arrivée des engrais, l'industrie connaît un développement sans précédent. Ces changements ont un prix : l'engagement d'hommes qui percent des voies avec des moyens techniques dérisoires, édifient tunnels, viaducs et ponts vertigineux, ne va pas sans de nombreux morts. Mais cette bataille du rail, véritable exploit physique, ouvre des voies de communication dans ce qui paraissait n'être que désert. Des premières lignes ouvertes jusqu'à la fermeture récente de certaines d'entre elles, ce livre raconte cent soixante-dix ans d'histoire du Massif central et aborde les perspectives d'avenir du réseau ferré dans des régions où il a profondément transformé les existences humaines.

Les bêtes noires - Des chemins de fer dans le Massif central

En juin 1968, Pascale Gazes - vingt et un ans, étudiante à Toulouse - décide d'arrêter ses études et de reprendre la ferme de ses parents après la mort accidentelle de son père. Elle doit vaincre les réticences de sa famille parce qu'elle est femme et que la ferme est petite, située aux confins de l'Aveyron, du Tarn et du Tarn-et-Garonne. Pascale est une battante : elle arrive à s'imposer même si tout est difficile, sans homme à la maison. Moderne et dynamique, elle milite au CNJA pour la cause des femmes de la terre et s'engage dans des projets novateurs. Elle tombe amoureuse d'un professeur parisien, Nicolas, qui vient s'installer à La Ramière, chez elle, mais ne parvient à s'adapter à la vie rurale. C'est la rupture. Peu après, Pascale se découvre enceinte. Elle décide de ne rien dire à Nicolas et d'élever seule leur fils, Xavier... Commence une longue lutte, pour son fils, pour la survie de sa ferme, pour son droit au bonheur... Trente ans de la vie d'une femme libre dans la France du Sud.

La Fille de la Ramière

En 1935, Alexandre Mounier, polytechnicien et officier du génie, quitte sa famille d'industriels de Roquefort pour rejoindre son affectation à Madagascar. Il croit alors fortement participer au bien-être que la France veut apporter à ses colonies. Mais sa mission, qui consiste à achever la construction de la plus pittoresque ligne de chemin de fer de l'île, lui fait bien vite découvrir des comportements coloniaux qui le révoltent.
Sa rencontre avec Lala, une jeune femme issue de la vieille noblesse malgache des hauts plateaux, renforce la passion qu'il éprouve pour ce pays. Il l'épousera, malgré l'opposition et les réticences des deux communautés. Et ni la guerre ni les intrigues ni la séparation ne pourront altérer leurs sentiments. C'est une magnifique histoire d'amour que nous raconte Daniel Crozes. Inspiré par le destin de la grand-mère de son épouse, il campe, comme il sait si bien le faire, un portrait de femme libre, volontaire et sensible, qu'Alexandre ne cessera jamais d'aimer même lorsqu'il aura regagné son pays natal, après la mort tragique de Lala. Il brosse par ailleurs une peinture captivante de la France depuis l'avant-guerre jusqu'à l'installation des Allemands dans le Midi, un portrait de la bourgeoisie d'affaires en province et le quotidien des années sombres du régime de Vichy dans les campagnes. Son regard nous aide à comprendre les réalités de la politique de l'Empire, les espoirs d'indépendance de la noblesse malgache et ses doutes, peu avant la grande révolte qui ensanglanta l'océan Indien en 1947.

Monsieur le Gouverneur

1789. Louis XVI vient de convoquer les Etats généraux à Versailles et Charles Magrinet, riche planteur de Saint-Domingue, retrouve son Rouergue natal. Il revient avec sa femme métisse et ses six enfants dont Delphine, beauté farouche, qui ne tarde pas à semer le trouble. Dans ce premier tome de La trilogie de la Révolution, Daniel Crozes nous raconte la Révolution, ses drames, ses espérances, la manière dont elle abat les tabous et bouleverse les mentalités.

Les bougnats de l'Aubrac

Résumé

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