Daniel Crozes nous raconte à travers de nombreux témoignages et photographies anciennes l'histoire de ces bougnats venus pour beaucoup de l'Aubrac et arrivés à Paris au début du XIXe siècle où ils furent porteurs d'eau, fournisseurs en vins et charbon ou encore garçons de café.

Les bougnats de l'Aubrac

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Si Camjac m'était conté

Durant l'été 1970, un adolescent de quinze ans passe ses vacances dans la ferme d'un vieil oncle, perdue au fond d'une vallée. Kléber et sa femme Marie vivent encore pauvrement et à l'ancienne, dans une maison sans eau courante ni confort, et les terres sont exploitées avec un attelage de vaches et du matériel archaïque. Habitué à une vie plus facile, l'adolescent découvre cependant avec plaisir les travaux des champs. Il y a la beauté de ce paysage bosselé, sur lequel les hommes ont posé leur empreinte, la simplicité du mode de vie et la gentillesse de ce couple d'ordinaire solitaire. Le collégien noue très vite une relation profonde avec son oncle et l'assiste du mieux qu'il peut. Dans ce très beau roman à l'inspiration autobiographique, Daniel Crozes fait revivre les campagnes et les paysans d'autrefois. Il nous fait partager la mémoire d'un monde disparu, avec l'émotion de celui qui a assisté au crépuscule de la vieille civilisation agricole.

Un été d'herbes sèches

1940, dans un bourg du Sud-Ouest. Tout juste mariée, Pauline, fille d'un pharmacien, apprend la mort de son mari au front. Jeune veuve, elle va au fil de la guerre basculer dans des actions de résistance de plus en en plus dangereuses, et noue une liaison amoureuse avec un conservateur du Louvre, déplacé en zone libre avec certains chefs d'oeuvre du musée. Le nouveau roman de Daniel Crozes fait revivre le quotidien de la Seconde Guerre mondiale, et met à l'honneur ceux qui dirent non à l'Occupation, au péril de leur vie.

Messagère de l'ombre

Le 11 novembre 1918, les cloches carillonnent la fin d'un cauchemar de quatre longues années. Tant de jeunes hommes sont morts au front. Et pour les survivants, il n'est pas simple de dépasser les traumatismes de la guerre. Le nouveau roman de Daniel Crozes nous plonge dans cette époque particulière, dans la région de Villefranche-de-Rouergue. Ses personnages, Amélie, Margaux, Julien et Octave, cherchent à se reconstruire. Julien, parti au front à dix-neuf ans, reprend sa place de comptable dans l'entreprise de salaisons qui l'employait avant-guerre. Il doit se marier avec Amélie, une jeune modiste qu'il connaît depuis l'enfance. Mais les fantômes de la guerre le poursuivent et son destin se brise, un soir de beuverie. Margaux a perdu son jeune mari au front. Fille d'un industriel fortuné, à la tête du grand magasin de mode de la ville, elle aspire à trouver l'homme avec qui refaire sa vie. Est-ce Octave qui pourrait à nouveau la faire rêver ? Mais ce jeune pharmacien élégant et cultivé préfère, à cette femme trop sûre d'elle, la fraîcheur et le courage d'Amélie qui, depuis la mort de Julien, s'oublie dans son travail. Autour de ces quatre jeunes gens, dans un environnement où les convenances pèsent lourdement, vont se déchaîner les rivalités amoureuses et professionnelles. Malgré leur différence d'origine sociale, les rumeurs et les scandales, Octave et Amélie vont se promettre l'un à l'autre. Bien des épreuves vont leur être opposées, avant qu'ensemble, ils puissent se construire un avenir.

Les Chapeaux d'Amélie

En juin 1908, Alice est renvoyée des caves de Roquefort pour avoir participé à une grève ; elle a dix-huit ans et subit la colère de son père, rude éleveur de brebis. Bonne à tout faire à l'auberge du village puis coupeuse de raisins dans le Midi, elle devient piqueuse de gants en usine à Millau. Mais cette fille au caractère bien trempé ne se satisfait pas de son sort et part pour New York où se sont installés des gantiers millavois. Elle y rencontre un Jeune coupeur de peau, Octave, tout aussi décidé qu'elle à sortir de sa condition et à devenir patron. A leur retour, au printemps 1913, ils se marient et ouvrent un atelier à Millau : Octave taille les peaux, Alice dessine les modèles. Après les années sombres de la Grande Guerre, la réussite leur sourit : ils s'imposent dans le Midi, à Paris et même en Amérique. Alice y gagne un titre de gloire — La Gantière — qui consacre son talent... A travers la destinée d'Alice, voici racontée pour la première fois la vie des gantiers depuis les chevalets à broder de la Belle Epoque jusqu'aux défilés de mode des années 1990. Une vie foisonnante marquée par les passions, où se côtoient couturières coquettes et coupeurs élégants, patrons aux idées sociales avancées et briseurs de grève. Univers où une femme parvient à s'imposer face aux hommes dans un métier exigeant.

La Gantière

1965. Un couple d'instituteurs, Marielle et Silvère Tardieu, prend son nouveau poste à Aiguevives, un village du Rouergue. Dans cette campagne très marquée par les querelles scolaires entre école laïque républicaine et école privée catholique, ils ne tardent pas à être catalogués comme gauchistes, eux qui n'assistent pas à la messe. Mais leur engagement auprès de leurs jeunes élèves, leur volonté de développer l'accès à la culture pour tous vont peu à peu fédérer les bonnes volontés. Alors que l'époque est au changement et se prépare à l'insu de tous au grand bouleversement de 1968, l'éducation nationale est confrontée à la désertification des campagnes et à la fermeture des classes, tandis que les enseignants aspirent à des pratiques pédagogiques plus modernes. L'Église elle-même est transformée par le concile Vatican II au moment où la société s'émancipe de la férule des prêtres. 
En historien, Daniel Crozes retrace une période charnière au sein du monde rural, marquée en Aveyron par le combat des paysans du Larzac, mais aussi plus généralement par l'antagonisme des tenants de l'école privée contre l'école publique, l'exode vers les villes, la fin d'une agriculture familiale ; en romancier, il nous plonge dans le destin de Marielle, meurtrie par de cruelles dissensions familiales mais qui a trouvé en Silvère le solide compagnon avec lequel surmonter les épreuves et construire son avenir.   Elle incarne le puissant mouvement de libération des femmes du vingtième siècle.

Les maîtres sans dieu

Abandonnée à l'âge de 3 ans, Jeanne vit depuis lors à l'orphelinat Notre-Dame, à Rodez. Jeune fille jolie et intelligente qui rêve d'être brodeuse, elle est placée en 1905 en apprentissage à Millau, se fait renvoyer par sa patronne et se retrouve bonne  sur un domaine isolé du Lévezou. La voilà fille-mère à 18 ans. Va-t-elle reproduire son propre destin et devoir abandonner elle-aussi sa fille ?

Une mère à aimer

Le 11 novembre 1918, les cloches carillonnent la fin d'un cauchemar. Tant d'hommes sont morts au combat... Pour les survivants, le temps est venu de surmonter les traumatismes de la guerre.Ce roman de Daniel Crozes, l'un de ses plus grands succès, Grand Prix du Roman de la Ville de Pamiers 2008, nous plonge dans cette époque particulière autour de quatre personnages - Amélie, Margaux, Julien et Octave - en quête d'une nouvelle vie. Julien, mobilisé à dix-neuf ans, doit épouser Amélie, une modiste qu'il connaît depuis l'enfance. Mais la guerre continue d'hanter l'ancien soldat. Margaux, elle, a perdu son mari au front. Fille d'un industriel fortuné, à la tête du grand magasin de mode de la ville, elle aspire à trouver l'homme avec lequel refaire sa vie. Octave pourrait-il lui rendre le bonheur qu'elle a perdu? Mais ce jeune pharmacien élégant et cultivé ne préférera-t-il pas à cette femme trop sûre d'elle la fraîcheur et le courage d'Amélie, sa capacité à conserver malgré les ñepreuves un magnifique amour de la vie? Autour de ces quatre jeunes gens, dans un environnement où les convenances pèsent lourdement, vont se déchaîner les rivalités amoureuses et professionnelles.

Les bougnats de l'Aubrac

Résumé

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