L'esprit nouveau : le purisme a paris 1918-1925. amedee ozenfant, jeanneret

Le 17 janvier 1840, Louis Compte, aumônier de la corvette franco-belge L'Orientale, donna à Rio de Janeiro la première démonstration de l'utilisation du daguerréotype dans l'hémisphère Sud. Il fut si convainquant qu'un des spectateurs décida de se procurer aussitôt l'équipement complet, c'était Dom Pedro II, empereur du Brésil, il avait à peine quatorze ans. Son règne est indissociablement lié à la photographie. Le grand essor économique que connaît alors le Brésil suscite un afflux d'étrangers venus de tous les pays. Des photographes, français pour la plupart, mais aussi allemands, sont fascinés par ces paysages tropicaux. Ils s'installent au Brésil et trouvent un public fidèle, avide d'exotisme. Ainsi, le goût du pittoresque avec lequel sont reproduits vues de la baie de Rio, paysages et vie des esclaves est-il caractéristique de la photographie brésilienne du XIXe siècle. La centaine de photographies présentées ici permet de saisir le contraste qui opposait à une nature sauvage encore peuplée d'Indiens une civilisation moderne en plein essor. Ces photographies, mal connues en France, frappent encore aujourd'hui par la subtilité de leur composition, le délicat traitement de la lumière, et par la qualité du regard que ces photographes ont porté sur le Nouveau Monde. Les meilleures images de quelques-uns des grands artistes oui ont maîtrisé l'art du paysage retrouvent ainsi la place qui leur revient dans la photographie du XIXe siècle.

L'Empire brésilien et ses photographes - Collections de la Bibliothèque nationale du Brésil et de l'Institut Moreira Salles

Grand amateur de l'art du XIXe siècle, qu'il collectionnait, Jacques Thuillier lui a consacré de nombreuses études. II a oeuvré en pionnier à la redécouverte d'un pan immense de l'histoire de la peinture et de la sculpture, sauvant de l'oubli des artistes méconnus, voire méprisés. Ce nouveau volume des "Ecrits" met ainsi en lumière non seulement des figures majeures comme Gericault ou Delacroix mais aussi des artistes injustement éclipsés par une vision étroite de la production artistique du XIXe siècle, trop centrée sur l'impressionnisme et les courants post-impressionnistes. Un regard riche et fécond sur l'Académie des beaux-arts, les peintres dits "pompiers", le romantisme ou les foyers provinciaux s'affirme ainsi à travers ces textes, formant au fil des pages un étonnant "dictionnaire amoureux" de l'art au XIXe siècle, foisonnant, éclectique et sensible, dont l'illustration abondante fera découvrir au lecteur des régions nouvelles de la peinture et de la sculpture.

L'art du XIXe siècle, un nouveau regard

Artiste autodidacte n'ayant fàmais quitté la Frah e. Henri Rousseau, dit •• Le Douanier", a puisé ses sources d'inspiration dans l'imagerie populaire, les albums et les récits de voyage, les photographies anciennes, les cartes postales, les images du Jardin des Plantes ou du Muséum d'histoire .	naturelle, un répertoire de motifs magistralement assemblés dans de mystérieuses toiles éclatantes de couleurs. Combats de fauves et de bêtes sauvages, jungles effrayantes à la végétation envahissante contrastent avec des toiles paisibles mettant en scène des singes, facétieux substituts des humains. La peinture de Rousseau pose en fait la question de l'autre, du sauvage par rapport au civilisé mais aussi de l'autodidacte face au peintre académique. Père de la peinture naïve et précurseur du primitivisme au même titre que Gauguin, cet employé de l'octroi de Paris, qui trouvait dans la peinture une évasion salutaire, apparaît aujourd'hui, comme une des figures de proue de l'art du XXe siècle,	Apollinaire, Jarry, Picasso Delaunay et Kandinsky, ses amis,	à
ne s'y trompèrent pas.

Le Douanier Rousseau - Jungles à Paris

Phillip King

" L'art du XXe siècle mérite une fois de plus qu'un nouvel ouvrage lui soit consacré. On a tant créé durant ces cent années, tant inventé, tant bouleversé mais aussi tant suscité de débats, de malentendus, d'Incompréhension, de polémiques, qu'il faut revenir sur ce que ce siècle adonné dans le domaine artistique maintenant que l'Histoire a déjà fait largement son office. Il reste en effet nécessaire de mieux connaître l'art moderne et contemporain et d'essayer aujourd'hui, sans a priori, de mieux le comprendre. La meilleure manière pour y parvenir consiste à dégager les grandes tendances qui le parcourent, qui se recoupent puis se transforment d'une époque à l'autre, à mettre ensuite en valeur le rôle des principaux créateurs du siècle - Picasso, Matisse, Léger, Mondrian.... " Serge Lemoine

L'art moderne et contemporain

À la croisée de la peinture impressionniste et de la photographie, cet ouvrage richement illustré évoque l'univers artistique et intime de Gustave et de Martial Caillebotte, témoins d'une époque de mutation urbaine et technique et d'un nouvel art de vivre de la fin du XIXe siècle. Publié à l'occasion de l'exposition " Dans l'intimité des frères Caillebotte ; Peintre et photographe " présentée au Musée Jacquemart-André puis au Musée national des beaux-arts du Québec, ce catalogue dévoile les affinités qui unissaient les deux frères, en faisant dialoguer pour la première fois une cinquantaine des oeuvres de Gustave et plus de cent trente photographies de Martial.

Dans L'intimité Des Frères Caillebotte:  Peintre Et Photographe

" Je ne repeins pas Manet avec la vidéo, elle me permet de déployer dans le temps les gestes qui sont suspendus ou absents dans la peinture. (...) Je tente de reconstituer, par exemple, cet espace réduit, clos sur lui-même, et si impressionnant dans Le Balcon. J'essaie de traiter l'espace comme un espace plat, comme une surface. Mais la peinture résiste, elle ne se laisse pas copier ou recopier. " (Anne Sauser-Hall, septembre 2006) A l'invitation du musée d'Orsay, des artistes d'aujourd'hui dialoguent avec les collections en choisissant l'œuvre de laquelle ils se sentent proches. Naît ainsi la double possibilité de voir les collections sous un nouveau jour et de faire résonner autrement leur modernité toujours active. Anne Sauser-Hall, artiste suisse, a fortement été marquée par la théâtralité des œuvres de Manet. Sans reprendre la réalité des tableaux, elle en extrait des mouvements, un moment, avec une rare subtilité et une poétique singulière. Pour ces " Correspondances ", elle a choisi Le Balcon de Manet comme point de départ d'un travail vidéo inédit.

Anne Sauser-Hall / Edouard Manet

COPENHAGUE, 2 MARS-4 JUIN 2006 PARIS, MUSCE D'ORSAY, 27 JUIN-17 SEPTEMBRE 2006Personnalité originale, Willumsem s’intéresse aussi bien à la peinture qu’à la sculpture, la gravure, la photographie ou la céramique. L’exposition traite de l’ensemble des techniques abordées par l’artiste.L’exposition couvre l’intégralité de sa production, au-delà même des limites chronologiques du musée d’Orsay puisque Willumsen s’éteint en 1958, au Cannet, à l’âge de 95 ans.Willumsen a passé une grande partie de sa vie en France et a pratiqué aussi bien la peinture que la sculpture, la gravure, la photographie ou la céramique. D’abord marqué par le naturalisme de Raffaëlli, Willumsen entre en contact avec les cercles avant-gardistes parisiens des années 1890 et sa peinture, influencée par Gauguin et les Nabis – tout particulièrement par Vallotton – adhère dès lors au cloisonnisme et au synthétisme. Cependant, l’artiste prend rapidement ses distances avec le symbolisme français pour se tourner vers style plus expressionniste, marqué par la découverte en 1900 de l’immensité des espaces du Nouveau-Monde. Ses grandes toiles ayant pour thèmes la montagne et la mer évoquent irrésistiblement Munch et Hodler.

L'esprit nouveau : le purisme a paris 1918-1925. amedee ozenfant, jeanneret

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