Le sang de la barbarie (t3)

Les Maquis de l'Espoir, second tome de La chronique de la Haute-Savoie pendant la Seconde Guerre mondiale (qui en compte cinq à ce jour !) commence le 29 novembre 1942, date du départ de l'occupation italienne de la Haute-Savoie. En effet, en cette année 1942 les Américains ont débarqué en Afrique du Nord et les Allemands ont immédiatement donné la réplique : occupation de la zone dite " libre " c'est-à-dire le Sud de la France, Haute-Savoie comprise. Cependant un statut spécial est réservé à la Haute-Savoie qui est donc soumise aux autorités mussoliniennes...
Une occupation " douce et tempérée " si l'on veut bien la comparer à celle qui va lui succéder à partir du mois de septembre 1943 : l'occupation allemande véritable tragédie restituée dans le tome III de cette série (voir l'ouvrage Le sang de la barbarie) et qui permettra notamment le refuge et le transit vers la Suisse des Juifs persécutés en France par le Régime de Vichy car le Régime fasciste de Mussolini n'est pas antisémite, lui, il est important de le rappeler.
Cependant cette période de l'occupation italienne est travaillée par les contradictions.
D'une part les Allemands exigent leur part de main-d'œuvre haut-savoyarde pour l'industrie nazie et ils font mettre en place le S.T.O. de sinistre mémoire, d'autre part le Régime de Vichy se durcit considérablement sous la houlette de Pierre Laval avec la création de la Milice française par Joseph Darnand et tente d'enrôler un grand nombre de Hauts-Savoyards sous sa bannière (voir l'affaire Bernard de Menthon dans le tome I de cette série intitulée La nuit sera longue).
Or ce double mouvement constitue un important levier pour la Résistance qui recrute les jeunes réfractaires à tour de bras. Des Dents de Lanfon, au-dessus d'Annecy, jusqu'au Mont-Blanc, les montagnes de Haute-Savoie se couvrent de maquis et commencent à esquisser pour la France et le monde les contours harmonieux de la figure de l'Espérance et de la Résurrection.

Chronique de la Haute-Savoie pendant la Deuxième Guerre mondiale - Tome 2, Le maquis de l'espoir, au temps de l'occupation italienne, novembre 1942-septembre 1943

Chronique de la Haute-Savoie pendant la deuxième Guerre mondiale Coffret en 4 volumes : Tome 1, Le prix de la liberté ; Tome 2, Le sang de la barbarie ; Tome 3, Les maquis de l'espoir ; Tome 4, La nuit sera longue

Construit en 1896 à Chantenay, près de Nantes, le Belem est le dernier trois-mâts barque français. Il fait l’objet d’un classement à l’inventaire des monuments historiques depuis 1984. Ce fleuron du patrimoine maritime navigue aujourd’hui encore et il est un ambassadeur du pavillon français. En juin 2008, le voilier effectue une traversée transatlantique à caractère exceptionnel pour représenter la France à l’occasion du quatrième centenaire de la fondation de la ville de Québec. Le récit de cette traversée fait l’objet d’un livre de bord de bord qui a été relayé de façon quotidienne sur Internet, par France Bleu notamment. Le narrateur, embarqué à son bord pendant la traversée, a complété cette chronique par l’évocation de l’histoire du voilier et par celle des trajectoires croisées des membres de son équipage. L’itinéraire parcouru permet aussi d’évoquer le souvenir de
Samuel de Champlain, celui des découvreurs de la Nouvelle-France, ainsi que des anecdotes historiques en lien avec les escales de cette navigation. Le Belem fut tour à tour navire de commerce français, yacht de plaisance sous pavillon anglais, puis navire-école en Italie. Il y a 30 ans, le voilier regagnait la France. Restauré, sa nouvelle vie commençait grâce à l’initiative et au soutien de son mécène, les Caisses d’Epargne. La fondation Belem, créée en 1980, assure depuis cette date la promotion d’un élément original du patrimoine français, à la fois conservatoire et passeur de savoirs. Elle définit son programme de navigation et met en oeuvre les moyens logistiques nécessités par son exploitation.

Belem - Destins croisés

" Il aura fallu cinquante ans pour pouvoir écrire cette histoire de la façon la plus complète possible. Ce long délai n'a pas été inutile, non seulement pour acquérir un regard historique sur cette période, mais aussi pour découvrir certains faits mal connus et pourtant déterminants de l'époque. [...] Ce livre me paraît mériter l'attention de ses lecteurs : c'est en effet, sur la bataille des Glières, l'étude la plus complète et la plus exacte qui ait été rédigée à ce jour. Tout au long des recherches qui ont précédé la rédaction, l'auteur a bien voulu maintenir un dialogue permanent avec les Rescapés des Glières, moi-même et divers témoins de l'époque. Il a tenu le plus grand compte de nos remarques et compléments d'information, tout en gardant le recul nécessaire pour faire un véritable travail d'historien. [...] D'autre part, Michel Germain a attaché beaucoup d'importance à faire revivre cette héroïque population riveraine du Plateau qui n'a pas craint de soutenir les maquisards dans leur combat clandestin. Il évoque tout particulièrement les familles résidant sur le Plateau même qui, au moment des événements, vivaient tels des insulaires isolés dans leurs montagnes enneigées. Enfin, nous apprendrons beaucoup de choses inédites sur nos adversaires et ennemis. [...] Je tenais à souligner ces quelques points essentiels en ma qualité de témoin privilégié. Mon commentaire ne fait que conforter l'excellent travail de Michel Germain. L'auteur, avec sa formation d'historien et avec le recul que lui donne le privilège d'appartenir à une génération plus jeune, a su réaliser un véritable document d'histoire qui peut être considéré comme l'ouvrage de référence pour tous ceux qui, loin des polémiques partisanes et du mauvais journalisme, veulent véritablement connaître ce premier grand combat de la Résistance dans la France retrouvée. " Louis Jourdan, président fondateur de l'Association des Rescapés du Plateau des Glières

Chronique de la Haute-Savoie pendant la Deuxième Guerre mondiale - Tome 5, Glières, mars 1944 " Vivre libre ou mourir "

Annecy et son lac autrefois

Derrière les miradors - Des déportés témoignent

Le droit des sociétés est un des thèmes fondamentaux du droit des affaires. Depuis la dernière édition de ce volume, le droit des sociétés s'est enrichi de règles et de jurisprudences nouvelles.
Les lois ou les ordonnances se suivent toujours à un rythme accéléré, apportant réformes profondes ou de détail (ordonnances de janvier 2009, loi de régulation bancaire et financière du 22 octobre 2010, loi de simplification et d'amélioration du droit du 17 mai 2011).
De leur côté, les tribunaux affirment des jurisprudences subtiles sur les pactes extra-statutaires, les cessions de contrôle, la fixation du prix des parts et actions, la révocation et la responsabilité des dirigeants...
Du tronc classique des sociétés, se détache une branche de plus en plus solide qu'est un droit spécifique aux sociétés cotées en bourse.
Ce surgissement d'un droit complexe, issu de directives communautaires transposées dans le Code de commerce, dans le Code monétaire et financier et dans le règlement général de l'AMF, oblige à traiter à la suite des sociétés non cotées ce nouveau droit des sociétés cotées, pour commencer à ordonner une matière en évolution permanente.
Cet ouvrage, par la richesse de sa documentation et par la clarté de sa présentation, s'adresse aussi bien aux étudiants qu'aux avocats et juristes d'entreprise.

Traité de droit des affaires Tome 2 ; les sociétés commerciales (20e édition)

Jacques-Yves le Toumelin est, avec Bernard Moitessier, Alain Gerbault et Eric Tabarly, l'un des plus grands marins français du milieu du 20e siècle. Certains le mettent au niveau des légendes Joshua Slocum ou Vito Dumas.
Le livre raconte les destins croisés de l'homme et de son bateau. Comment l'élève «capitaine au long cours» a financé, en pêchant, la construction de son rêve. Comment ils ont, ensemble, fait le tour du monde. Mais aussi comment Le Toumelin, après une dizaine d'années autour du globe, s'est retiré dans sa maison du Croisic comme pour mieux fuir la fureur du monde. Écoeuré de la violence de son époque, lui qui avait aimé les peuples de l'Océanie s'était mis à dévorer les écrits sur la spiritualité.
Avec une influence sur son neveu, Matthieu Ricard, qui deviendra le célèbre moine boudhiste.
Mais si l'homme s'est arrêté, Kurun, son bateau, son double nautique, a continué sa vie, confié à la ville du Croisic. Remis en état, il a continué à naviguer pour rendre hommage à son skipper entré dans l'histoire.
Ce couple, qui semblait inséparable, est entré dans la légende en duo magnifique, et finalement toujours vivant grâce à Kurun.

Le sang de la barbarie (t3)

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