Que vient faire le jeune et rêveur journaliste Mark Reeder à Pickering, petit village sis sur le littoral venteux du Somerset, en ce mois de juin 1936 ? Il prétend qu'il y est venu pour les "nuages"...

L'homme qui aimait les nuages

Nous sommes en 1935 en pleine campagne anglaise. Deux sœurs orphelines, Louise et Margaret, vivent en recluses dans un manoir sombre et désolé sous l'autorité despotique d'un vieil oncle aigri. Mais une légende hante ce lieu sinistre : Un peintre y vivait autrefois et il y serait devenu fou. Une toile, son chef-d'œuvre, aurait disparu avec lui. On raconte qu'elle incitait quiconque la regardait à commettre les pires crimes. Intriguées par cette effroyable histoire, les deux sœurs tenteront de percer le mystère du tableau. Mais leurs beaux visages impassibles finiront par devenir inquiétants, surtout les soirs de pleine lune quand la nuit est presque blanche... Ce manoir recèle décidément une bien trouble vérité.

Lunes assassines

Récompensé en 1987 par le Prix du Festival de Cognac, puis en 1988 par le Prix du Roman d'aventures, Paul Halter possède dès ses débuts le talent qui le fera évoluer de son Alsace natale, - La Malédiction de Barberousse - à l'Angleterre de l'ère victorienne aux années 30, en compagnie de ses personnages fétiches, le Dr Twist et l'inspecteur Hurst. Qu'il renouvelle le mythe de Jack l'Eventreur ou nous offre un hommage à Houdini, Paul Halter, grand admirateur de John Dickson Carr, se révèle mieux qu'un disciple de talent : dans ses romans, les meurtres se perpètrent toutes portes closes, et l'assassin est souvent celui qui n'a pas pu commettre l'irréparable outrage. Se frottant parfois aux frontières de l'irrationnel, mais toujours avec un fond de réalisme qui le place dans la lignée de Pierre Véry, il est aujourd'hui l'un de nos plus dignes héritiers du roman policier classique...

Paul Halter. Vol 1

Qu'est-ce qui fascine John Braid dans cette photo ancienne qui fait la couverture d'un roman par ailleurs banal? Il aimerait le savoir. Il a ressenti à la voir une émotion violente, mais indéfinissable. Peur? Nostalgie? Culpabilité? La photo l'obsède tellement qu'il en parle à Andréa, la jeune femme qu'il vient d'épouser. Que faire pour se libérer de l'emprise du cliché? Suivre le conseil d'Andréa et tenter l'hypnose? Et que vient faire dans ce problème personnel celui que la presse a surnommé « le meurtrier aux bains d'acide », et que traquent sans relâche mais pour fleure en pure perte l'inspecteur Archibald Hurst et son inséparable complice le Dr Twist?

L'image trouble

Londres, 1917. Un improbable tueur en série, revêtu, aux dires de rares témoins, d'une peau de lion, perpétue des crimes inspirés des travaux d'Hercule. Des mises en scène dans lesquelles Owen Burns voit l'œuvre d'un artiste, et c'est avec jubilation qu'il se lance sur la piste du criminel. Pendant ce temps, dans un manoir du Kent, un colosse au doux prénom d'Hercule pleure son épouse disparue. Existe-t-il un lien entre lui et l'assassin féru de mythologie Pourquoi une femme ressemblant à la défunte s'est-elle introduite dans la maison sous un faux nom ? Que cache la " chambre chinoise " que le patriarche a fait condamner avant de se donner la mort ? Alors que les secrets répondent aux secrets et que les meurtres continuent, Owen Burns lève peu à peu le voile de la vérité. Entre Grèce antique et Angleterre de Georges V, Paul Halter nous régale d'une intrigue foisonnante sur laquelle plane l'ombre des Parques.

Les douze crimes d'Hercule

A la fin du 19ème siècle le Maharadjah Jaswan Singh règne en souverain absolu sur Kandore, province du coeur de l'Inde. Sa belle autorité est toutefois vacillante devant deux terribles dangers : un tigre mangeur d'hommes qui terrorise la population et un fakir, rebelle à l'autorité et qui dispose de pouvoirs surnaturels. Sans oublier le jeune espion Patrick Mallory, dépêché sur place par l'Empire Britannique afin de surveiller le Maharadjah que l'on soupçonne de vouloir fomenter une révolte.

Le Tigre borgne

Quitter son mari et une vie étouffante, Debra Jordan en rêve depuis des mois, des années peut-être. Mais soudain, elle se décide au volant de son cabriolet, la voilà qui prend la route, au hasard, ou presque... Prête à changer d'identité. Lorsque ses pas et le destin l'amènent à rencontrer Peter Suttcliffe, elle pense avoir enfin trouvé la paix. Mais n'est-ce pas un leurre ? Malgré l'aspect paisible du petit village où ils s'installent, on murmure que leur maison serait hantée, et que la profusion de fleurs qui l'entoure cacherait un maléfice. Debra elle-même, en proie à des visions, croit apercevoir le fantôme d'une femme jadis assassinée par son mari, du moins le soupçonne-t-on. Alors que Peter se passionne pour l'affaire, décidé à percer le mystère de leur demeure, Debra, elle, se laisse peu à peu happer par l'atmosphère envoûtante de la villa, et par le parfum des fleurs, peut-être funeste...

Les Fleurs De Satan

Londres, 1932. Un mystérieux assassin sévit dans la capitale anglaise, semant sur son passage des malles au contenu macabre : des corps de jeunes femmes assassinées et démembrées...De quoi provoquer l'irascibilité légendaire de l'inspecteur Hurst, d'autant plus que le meurtrier semble avoir la fâcheuse manie de disparaître de manière inexplicable : dans une impasse gardée à son extrémité, ou d'un appartement aux portes étroitement surveillées.Si l'on ajoute à cela un trio de cousins qui font des leurs et une sombre histoire d'espionnage, l'on comprend que le Dr Twist ait fort à faire pour démêler l'écheveau diaboliquement tissé par ce digne successeur de Jack l'Eventreur...Paul Halter retrouve Londres et ses brouillards, pour un roman sur lequel planent les ombres de Wilkie Collins et Charles Dickens...

L'homme qui aimait les nuages

Résumé

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