Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

L'encyclique sur le mariage (1). I. Aspects sociaux

Sylvie Mingeolet, souvenirs et témoignages - Suivi de textes en prose, de poèmes et chansons de Sylvie Mingeolet

Dix prières à Notre-Dame de Lourdes

Quel est le père, quelle est la mère qui ne posent cette question à leurs enfants ; quel est le jeune homme, quelle est la jeune fille qui ne se demandent vers quelles perspectives orienter leur destinée ? Il ne s'agit pas ici d'un manuel d'orientation professionnelle, mais d'un essai où deux médecins éminents, instruits par leur expérience et leurs observations, abordent le problème qu'une telle question recouvre. Ce problème est celui de la vocation que porte en soi chaque être humain, et par laquelle il construit sa personnalité. S'ils ont abordé ce sujet en partant des données de la science d'aujourd'hui, qui permet d'évaluer les capacités de chacun, ils l'ont aussi envisagé en moralistes et en philosophes chrétiens. Car cette science de l'homme, ces techniques que mettent en ouvre des médecins psychologues, il s'agit d'en tirer des conclusions pratiques. De qui doit dépendre, en dernier recours, l'orientation d'une vie ? C'est ici que l'individu, la famille, la profession, l'État ont partie liée. On voit de quels multiples éléments la réponse à la question : « Et toi... que vas-tu faire ? » doit tenir compte, puisque c'est d'un acte d'homme qu'il s'agit, où se trouvent impliqués la destinée et l'avenir. Aussi bien les auteurs pensent-ils qu'il ne saurait y avoir de médecine humaine intégrale que dans un « au delà » des techniques. Par la gravité et l'ampleur des problèmes abordés, autant que par la spiritualité qui l'anime, cet ouvrage mérite de devenir le guide de tous les éducateurs, et de toutes les familles soucieuses de l'avenir de leurs enfants.

Et toi... que vas-tu faire ?

Sylvie Mingeolet, souvenirs et témoignages

De l'ensemble des faits que l'observation permet au médecin de recueillir se dégagent deux idées surtout : c'est à la fois - et il n'y a là nulle contradiction réelle - l'extrême complexité des phénomènes vitaux et l'unité foncière qui se maintient sous cette diversité.

Le médecin qui réfléchit sur la vie ne peut pas considérer un des aspects, l'unité par exemple, sans être immédiatement frappé, tout autant, de la multiplicité déconcertante des mécanismes par lesquels s'incarne la vie ; pas plus qu'il ne saurait examiner la richesse des détails sans être rappelé aussitôt par les faits à la considération du tout.

De cette unité ni de cette complexité l'esprit humain ne peut prendre une vue adéquate. Il est condamné, par sa nature même, à osciller en quelque sorte de l'une à l'autre ; et il côtoie constamment le danger, s'il veut serrer l'une de très près, de perdre l'autre de vue. Ainsi notre connaissance de l'unité vivante et tout autant des multiples rouages de la vie ne sera jamais qu'approchée. A chaque nouveau progrès de la science, qui apportait l'espoir d'une lumière précise, succède un aveu de notre ignorance profonde, comme si l'esprit humain était à jamais inapte à comprendre la vie.

Pas plus qu'il ne peut « la comprendre » il ne peut « l'exprimer » par des mots. Force lui est, quand il essaie de traduire l'unité, de fragmenter son discours en affirmations successives, qui juxtaposent, alors qu'il faudrait dire tout en un seul vocable.

C'est ainsi que, bon gré mal gré, voulant résumer ici comment la science médicale moderne envisage l'unité humaine, nous allons être contraint de considérer successivement deux aspects plus caractéristiques de ce problème : les systèmes de régulation, puis les rythmes ; mais auparavant il convient d'insister à nouveau sur l'unité et sur une notion voisine, celle de tempérament.

L'encyclique sur le mariage (1). I. Aspects sociaux

Résumé

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