Passions

First published in 1967, Writing and Difference, a collection of Jacques Derrida's essays written between 1959 and 1966, has become a landmark of contemporary French thought. In it we find Derrida at work on his systematic deconstruction of Western metaphysics. The book's first half, which includes the celebrated essay on Descartes and Foucault, shows the development of Derrida's method of deconstruction. In these essays, Derrida demonstrates the traditional nature of some purportedly nontraditional currents of modern thought—one of his main targets being the way in which "structuralism" unwittingly repeats metaphysical concepts in its use of linguistic models.The second half of the book contains some of Derrida's most compelling analyses of why and how metaphysical thinking must exclude writing from its conception of language, finally showing metaphysics to be constituted by this exclusion. These essays on Artaud, Freud, Bataille, Hegel, and Lévi-Strauss have served as introductions to Derrida's notions of writing and différence—the untranslatable formulation of a nonmetaphysical "concept" that does not exclude writing—for almost a generation of students of literature, philosophy, and psychoanalysis.Writing and Difference reveals the unacknowledged program that makes thought itself possible. In analyzing the contradictions inherent in this program, Derrida foes on to develop new ways of thinking, reading, and writing,—new ways based on the most complete and rigorous understanding of the old ways. Scholars and students from all disciplines will find Writing and Difference an excellent introduction to perhaps the most challenging of contemporary French thinkers—challenging because Derrida questions thought as we know it.

L'ecriture Et La Différence

Ce qui s’écrit ici différence marque l’étrange mouvement, l’unité irréductiblement impure d’un différer (détour, délai, délégation, division, inégalité, espacement) dont l’ économie excède les ressources déclarées du logos classique.C’est ce mouvement qui donne une unité aux essais ici enchaînés. Qu’ils questionnent l’écriture littéraire ou le motif structuraliste (dans les champs de la critique, des « sciences de l’homme » ou de la philosophie), que par une lecture configurante ils en appellent à Nietzsche ou à Freud, à Husserl ou à Heidegger, à Artaud, Bataille, Blanchot, Foucault, Jabès, Lévinas, ils n’ont qu’un lieud’insistance : le point d’articulation dérobée entre l’écriture et la différence. À peser sur cette articulation, ils tentent de déplacer les deux termes.

L'écriture et la différence

Comment penser la religion aujourd'hui, sans rompre avec la tradition philosophique ? Et qu'est- ce que pardonner après la Shoa, si le seul pardon qui vaille consiste à pardonner l'impardonnable ? Foi et Savoir et Le Siècle et le Pardon (entretien avec Michel Wieviorka) sont deux jalons importants et complémentaires de la réflexion de Jacques Derrida sur les urgences historiques de notre temps.

Foi Et Savoir

Pardon, oui, pardon. Je viens de dire "pardon ", en français. Vous n'y comprendrez sans doute rien, pour le moment ? " Pardon. " C'est un mot, " pardon ", ce mot est un nom : on dit " un pardon ", " le pardon ". C'est un nom de la langue française. [...] Entre don et pardon, il y a au moins cette affinité ou cette alliance : outre leur inconditionnalité de principe, l'un et l'autre, don, et pardon, don par don, ont un rapport essentiel au temps, au mouvement de la temporalisation. Et pourtant, lié à un passé qui d'une certaine façon ne passe pas, le pardon reste une expérience irréductible à celle du don, d'un don qu'on accorde plus couramment au présent, à la présentation ou à la présence du présent.

Pardonner - L'impardonnable et l'imprescriptible

A dessein, le dessin

« Mes intérêts privilégiés se sont orientés vers le grand canon de la philosophie - Platon, Kant, Hegel, Husserl ; mais, en même temps, vers des lieux dits "mineurs" de ces textes-là, de problématiques inaperçues, de notes en bas de page - vers ce qui peut gêner le système et en même temps rendre compte du souterrain dans lequel le système se constitue en réprimant ce qui le rend possible, qui n'est pas systémique. Donc, une explication à la fois canonique et non-canonique, avec le canon de la philosophie [...] » J. Derrida
Jamais publié en français, perdu puis retrouvé dans les archives de Derrida, ce texte a donc une histoire. Pendant trois ans, Maurizio Ferraris a interrogé Jacques Derrida sur son expérience de pensée. En croisant le geste autobiographique et l'enquête philosophique, ce dialogue fait émerger plusieurs thèmes de la pensée derridienne, comme la singularité, la justice ou la question de la mort. Les entretiens sont enrichis par un échange final entre Derrida et Gianni Vattimo.

Passions

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