Les débuts de la IIIe République, 1871-1898 (Nouvelle Histoire de la France contemporaine, #10)

Cet ouvrage, fruit d'un colloque organisé en janvier 2004 à l'Université Jean-Moulin-Lyon 3, apporte un éclairage neuf sur la Séparation de 1905 en abordant des sujets peu traités jusqu'ici. La laïcisation des lieux (églises et objets du culte, cimetières), en germe à la fin du XIXe siècle, connaît avec cette loi une sorte d'aboutissement. L'éventail des réactions est très large parmi les cultes concernés, chez les évêques, les laïcs militants, les fidèles pratiquants ou ayant pris une certaine distance à l'égard de l'Eglise catholique, mais aussi parmi les protestants et les juifs. Les territoires de l'Empire colonial, qui font l'objet de recherches universitaires renouvelées, ont connu une application modulée de la loi. Les contributions analysent les conditions de réception de cette loi, notamment en Afrique noire, en Algérie, dans les Antilles, en Guyane et en Indochine, et abord le rôle des missions protestantes dans les différents territoires français. Pour ouvrir la réflexion, l'avant-propos de Jean-Marie Mayeur opère une relecture de l'ensemble de l'historiographie de cet événement considéré comme fondateur. La postface d'Emile Poulat invite à s'interroger sur la place de la loi de Séparation dans les constructions de cette " laïcité publique " qui représente légitimement l'un des fondements les plus importants de la société française.

La séparation de 1905 - Les hommes et les lieux

D'innombrables rues, avenues, boulevards, portent le nom de Léon Gambetta. Reste dans la mémoire aujourd'hui son départ en ballon de Paris assiégé le 7 octobre 1870 ! Né à Cahors d'un épicier d'origine génoise et d'une mère issue d'une ancienne famille du Lot, Gambetta est au coeur de l'histoire de la France, de la fin de l'Empire à la victoire des républicains. La mort l'emporte à 44 ans le 31 décembre 1882.
L'amour de la patrie et celui de la République sont inséparables chez celui qui incarna la Défense nationale en province. Après la défaite, il veut la « régénération » de la France. Il espère, sans bellicisme, « les réparations du droit » mettant fin, un jour imprévisible, à l'annexion de l'Alsace-Lorraine. Il veut « voir la France reprendre son rang dans le monde » et soutient l'expansion coloniale. Pour lui, la République met fin au temps des révolutions, en associant le libéralisme
politique et la démocratie. Il annonce l'avènement d'une « couche sociale nouvelle ».
Orateur charismatique et homme d'Etat attentif aux réalités, il aspire à une république « ouverte », « nationale », au-dessus des partis. Il juge que l'autorité de l'Etat n'est pas contraire à la démocratie. Son gouvernement fut renversé au bout de soixante-quatorze jours le 26 janvier 1882.
Jean-Marie Mayeur, professeur émérite à l'université de Paris-Sorbonne et à l'Institut d'études politiques, s'est consacré à l'histoire politique de la France contemporaine et à l'histoire de l'Eglise catholique contemporaine.

Léon Gambetta. La Patrie et la République

Libéralisme, industrialisation, expansion européenne (1830-1914)

Plusieurs centaines de Jésuites français du XIXè et du XXè siècles revivent dans ce livre dû à une équipe de jésuites, sous la direction du Père Paul Duclos. Missionnaires, en France et outre-mer, prédicateurs, spirituels, théologiens, professeurs, hommes de science, les personnalités qui trouvent place dans cet ouvrage ont compté dans l'histoire religieuse et, bien souvent, dans l'histoire générale de la France. A travers ces biographies croisées d'hommes souvent aujourd'hui oubliés, tout un monde se révèle, riche d'initiatives, de dévouement, d'abnégation, qui purent mener au martyre. Par l'étendue de son information et l'épaisseur d'histoire qu'il découvre, ce premier volume de la série du Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine est appelé à être une référence pour l'histoire de l'Eglise et de la France au long des deux derniers siècles

Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine - Tome 1, Les Jésuites

Nouvelle histoire de la France contemporaine1. La Chute de la monarchie (1787  1792), M. Vovelle2. La République jacobine (10 août 1792-9 Thermidor an II), M. Bouloiseau3. La République bourgeoise (de Thermidor à Brumaire, 1799-1815), D. Woronoff4. LÉpisode napoléonien. Aspects intérieurs (1799-1815), L. Bergeron5. La France napoléonienne. Aspects extérieurs (1799-1815), R. Dufraisse et M. Kérautret6 et 7. La France des notables (1815-1848)1. Lévolution générale, A. Jardin et A.-J. Tudesq2. La vie de la nation, A. Jardin et A.-J. Tudesq8. 1848 ou lApprentissage de la République (1848-1852), M. Agulhon9. De la fête impériale au mur des fédérés (1852-1871), A. Plessis10. Les Débuts de la IIIe République (1871-1898), J.-M. Mayeur11. La République radicale ? (1898-1914), M. Rebérioux12. Victoire et Frustrations (1914-1929), J.-J. Becker et S. Berstein13. La Crise des années 30 (1929-1938), D. Borne et H. Dubief14. De Munich à la Libération (1938-1944), J.-P. Azéma15 et 16. La France de la IVe République (1944-19858)1. Lardeur et la nécessité (1944-1952), J.-P Rioux2. Lexpansion et limpuissance (1952-1958), J.-P Rioux17 et 18. La France de lexpansion (1958-1974)1. La République gaullienne (1958-1969), S. Berstein2. Lapogée Pompidou (1969-1974), S. Berstein et J.-P Rioux19. Crises et alternances (1974-2000), J.-J. Becker avec la collaboration de P. Ory20. La France du XXe siècle. Documents dhistoire, présentés par O. Wieviorka et C. Prochasson

Les debuts de la iiie republique 1871-1898

Crises et renouveau (de 1958 à nos jours)

À travers des essais de synthèse et des études de cas, ce livre veut, des principes romains aux expériences françaises, et dans une réflexion comparative, éclairer les notions de catholicisme social et de démocratie chrétienne, au long de l'histoire des XIXe et XXe siècles. Et l'auteur entend apporter une contribution aux débats actuels sur l'enseignement social de l'Église, sa signification et sa portée. Le catholicisme social a connu des expressions historiques et des lectures diverses parce qu'il n'est pas un système ou une idéologie, mais un enseignement sur la société. Il a pu au long de son histoire rencontrer des idéologies différentes, se charger de leur apport et leur imprimer sa marque. Par-delà ces vicissitudes historiques, le coeur du catholicisme social réside dans l'affirmation qu'il est des " prolongements sociaux du dogme " et qu'il est de la compétence de l'Église de parler sur les problèmes de société. Le retour à la doctrine sociale chrétienne dont on parle maintenant volontiers ne saurait signifier la répétition d'une doctrine figée, mais l'invite à une réflexion vivante, susceptible d'exercer un discernement chrétien sur les sociétés et les problèmes d'aujourd'hui.

Catholicisme social et Démocratie chrétienne

Une collection de référence sur l'histoire du christianisme. Deux guerres d'une ampleur et d'une barbarie sans précédent constituent les repères majeurs et le phénomène totalitaire la note dominante de ce tome XII. À côté des trois pontificats (Benoît XV, Pie XI et Pie XII), une large place est faite aux grandes régions plus ou moins christianisées du monde, tout comme aux confessions non catholiques, en particulier au protestantisme. La plupart des questions humaines et spirituelles qui se posent aux hommes d'aujourd'hui trouvent leurs origines dans cette période de terribles bouleversements.

Les débuts de la IIIe République, 1871-1898 (Nouvelle Histoire de la France contemporaine, #10)

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