Je vous ai prevenus, je suis la pour vous dire ce que vous devez savoir. Vous me voyez sur cette scene, on se croise dans un avion, a un diner, et vous savez ce qui m'est arrive. Vous ne voulez pas croire que ca pourrait vous arriver a vous. C'est pour ca que je suis la.Personne n'a oublie L'Annee de la pensee magique, le recit bouleversant dans lequel Joan Didion racontait son deuil.Voici aujourd'hui ce texte magique transforme par l'auteur elle-meme en un monologue, incarne sur les scenes new-yorkaise et londonienne par Vanessa Redgrave. Et c'est, en France, la voix et la presence de Fanny Ardant, lors de sa creation au theatre de l'Atelier en novembre 2011, qui donnent une nouvelle vie a ce recit puissant, incandescent.

L'année de la pensée magique, théâtre

Twelve early pieces never before collected that offer an illuminating glimpse into the mind and process of Joan Didion. 
           
           Mostly drawn from the earliest part of her astonishing five-decade career, the wide-ranging pieces in this collection include Didion writing about a Gamblers Anonymous meeting, a visit to San Simeon, and a reunion of WWII veterans in Las Vegas, and about topics ranging from Nancy Reagan to Robert Mapplethorpe to Martha Stewart. 
           Here are subjects Didion has long written about - the press, politics, California robber baronsac, women, the act of writing, and her own self-doubt. Each piece is classic Didion: incisive and, in new light, stunningly prescient.

LET ME TELL YOU WHAT I MEAN

Inez Victor è una donna bella e affascinante, rilascia interviste, organizza cocktail party e raccoglie fondi. Suo marito, Harry Victor, è un senatore degli Stati Uniti d’America, impegnato in una perenne campagna elettorale. Cosa faccia Jack Lovett, invece, nessuno lo sa con precisione. Forse il consulente per il governo, forse l’agente segreto, forse il trafficante d’armi. Jack è l’uomo giusto nel posto giusto. È così che ha conosciuto Inez, sposata Victor, la donna giusta al momento sbagliato. Fra Honolulu e il Sudest asiatico, tra Washington e New York, gli sguardi e i gesti fra i tre si intrecciano sempre di più stringendoli nella morsa di quegli anni ’70 che hanno visto la politica americana rendersi inseparabile dalle vite private dei suoi protagonisti. Fotografata, ripresa, inseguita, Inez osserva la sua vita cadere a pezzi come se non la riguardasse. Solo un danno collaterale, l’ennesimo di una esistenza vissuta fra compromessi e manipolazioni, dietro le quinte di un potere sempre più inafferrabile.

Démocratie

Près d’un demi-siècle avant L’Année de la pensée magique, une jeune femme faisait ses débuts sur la scène littéraire américaine. Joan Didion n’a pas trente ans lorsque paraît en 1963 Run River, premier roman et premier jalon d’une œuvre immense à venir, dont il annonce déjà, à bien des égards, les thèmes, la couleur et l’écriture si particulière. À première vue, c’est une histoire presque banale : Everett McClellan tue l’amant de sa femme, Lily. Aux mains de n’importe quel écrivain, on aurait affaire, au choix, à une bluette sentimentale ou à un roman policier des plus ordinaires. Mais l’auteur du Bleu de la nuit n’est pas n’importe qui ; chez elle, cette trame domestique et dramatique sert un propos ô combien plus ambitieux. Derrière l’analyse des tromperies et des faux-semblants de la vie de couple, il s’agit pour elle de démonter méthodiquement les ressorts et les conséquences d’un assassinat d’une tout autre nature : celui des illusions qu’une certaine Amérique aura nourries pendant plusieurs décennies, depuis l’époque des grands pionniers californiens dont Everett et Lily sont les ultimes descendants, jusqu’à l’aube des années 1960, qui sous la plume acérée et visionnaire de Didion s’apparente plutôt à un crépuscule : la fin du Rêve Américain.

Une saison de nuits

Redécouverte en 2007 grâce à L’Année de la pensée magique, Joan Didion fut d’abord une fine chroniqueuse de l’Amérique des années 1960 et 1970. Les onze textes ici réunis (longtemps inédits en France) nous entraînent au cœur du quartier hippie de San Francisco ou dans un ghetto noir, à la rencontre des Doors ou des Black Panthers, dans les collines de Los Angeles terrorisées par la « famille » Manson… Cette journaliste attirée par les situations et les personnages hors norme compose sous nos yeux le portrait d’une Amérique déjantée mais fascinante.

L'Amérique

En 1975, à Hawaï, les membres de la dynastie Christian se réunissent autour des corps inanimés de l'une des leurs, Janet, et de Wendell, délégué au Congrès américain. Leur assassin ? Paul, le père de Janet, rapidement interné dans un hôpital psychiatrique. Ce fait divers tragique, raconté à Joan Didion par Inez, la soeur de Janet, est l'occasion pour l'auteur de revenir sur une période sombre de l'histoire américaine, marquée par la guerre du Viêt-Nam. Autour d'Inez, tous les membres de la famille Christian cherchent un sens à leur vie au-delà des mondanités et de la jet-set. Emportés tour à tour dans les voyages, les grandes réceptions et la politique, certains se perdent dans la drogue tandis que d'autres cherchent à infiltrer les plus hautes sphères de la société. Le mari d'Inez aspire à devenir président des États-Unis, mais il lui faudra d'abord étouffer l'affaire du meurtre de sa belle-soeur. Quant à Inez, elle ne pense qu'à retrouver sa fille héroïnomane, disparue à Saigon, et vivre enfin librement avec l'homme qu'elle a toujours aimé, Jack Lovett, agent de la CIA et profiteur de guerre. Le récit suit le fil de la mémoire d'Inez, revient constamment en arrière, analyse un événement sous différents angles, digresse enfin pour mieux capturer l'essence de cette famille dispersée, enlisée dans une «démocratie» américaine qui a perdu les valeurs qui l'ont un jour créée.

La vita cambia in un istante. Passa dalla normalità alla catastrofe. John Gregory Dunne, sposato da quarant'anni con Joan Didion, muore all'improvviso la sera del 30 dicembre 2003. Ed è così che per Joan inizia l'anno del pensiero magico. Un anno in cui tutto viene rimesso in discussione, riconsiderato, riformulato. Le idee sulla morte, sulla malattia, sul calcolo delle probabilità, sulla fortuna e sulla sfortuna, sul matrimonio e sui figli e sulla memoria, sul dolore, sui modi in cui la gente affronta o non affronta il fatto che la vita finisce, sulla fragilità dell'equilibrio mentale, sulla vita stessa. Una scrittrice ironica e graffiante, un'icona dell'America contemporanea racconta se stessa con sincerità, con crudezza, e racconta una storia d'amore. Le sue parole colpiscono nel profondo chiunque sappia che cosa significa amare qualcuno e perderlo. Pagine che scandiscono un rito di passaggio, che si affollano di riflessioni, letture, stralci di conversazioni, di stratagemmi per sopravvivere. Come quel pensiero magico che induce a credere di poter modificare ciò che è già accaduto, di poter tornare indietro, perché lui possa tornare indietro. Fino a che, dopo un anno e un giorno, Joan si rende conto, quasi suo malgrado, che qualcosa sta cambiando. Che guardando al tempo trascorso incontra ricordi in cui John non è più presente. Che è necessario, e giusto, lasciare andare i morti. Per poter sopravvivere. Per poter continuare a vivere.

L'anno del pensiero magico

« Je me fais l’effet d’une somnambule, sensible uniquement à l’étoffe dont sont faits les mauvais rêves, aux fous, aux rôdeurs tapis dans l’ombre, aux enfants perdus, à toutes les armées de l’ignorance qui s’agitent dans la nuit. Je ne suis pas un microcosme de la société. Je suis une femme de 34 ans qui a de longs cheveux raides, un vieux bikini et une crise de nerfs, assise sur une île au milieu du Pacifique à attendre une lame de fond qui ne vient pas. » – Joan Didion, 1969 Redécouverte en 2007 grâce à L’Année de la pensée magique, Joan Didion fut d’abord et avant tout l’une des plus fines chroniqueuses de l’Amérique désaxée des années 60 et 70. Les onze textes ici réunis (restés à ce jour inédits en France et parés d’une aura quasi mythique aux Etats-Unis) nous entraînent dans une plongée en immersion au cœur du quartier hippie de San Francisco en 1967 ; à la rencontre de John Wayne, des Doors ou des Black Panthers ; dans les collines de Los Angeles terrorisées par la « famille » Manson ; à New York en proie à l’hystérie collective au lendemain d’un meurtre à Central Park ; sur la plage hawaïenne de Tant qu’il y aura des hommes ; ou encore dans les méandres des fêlures mentales de Joan Didion elle-même, qui par la force ensorcelante de son écriture ne cesse de surprendre, de déranger, et d’émouvoir.

Il sole ambrato della California accende il cielo di un'estate torrida e interminabile; il luppolo verde matura avvinghiato ai filari, il fiume scorre a valle, disseta la terra e rinfresca i corpi mentre, sotto la superficie, erode e divora gli argini con la forza inesorabile di una piaga biblica. Sulle sponde, nei ranch e nelle piscine illuminate delle ville, si trascina una festa sospesa nel tempo, tra balli e bourbon, abiti di seta e champagne, tra morti e addii.È qui che Lily ed Everett vivono la dissoluzione di un amore lungo una vita. Perché si può amare e mille volte tradire, amare e consumarsi, non conoscersi mai, non avere neppure per un attimo l'illusione di una scelta, e perdere tutti per strada, mentre il fiume corre. Run River, romanzo d'esordio di Joan Didion, è la saga di una famiglia accecata dal tramonto del sogno americano, il racconto dell'inarrestabile declino dei discendenti di cercatori d'oro e pionieri, privi ormai di una frontiera da inseguire. Ad aprire le sue pagine è il fragore di uno sparo che squarcia una notte d'agosto del 1959. La traiettoria del proiettile è un viaggio lungo ventun anni, che inizia con due ragazzi che scoprono il sesso in riva a un fiume e si conclude in un deserto emotivo in cui ognuno porta con sé un'inguaribile solitudine: ogni incontro è una collisione dalla quale si esce feriti. Run River, pubblicato per la prima volta in Italia dal Saggiatore, è animato da uno sguardo intimo e fotografico, capace di cogliere nella verità del più piccolo gesto la tragica singolarità di ogni individuo, e di connetterla allo scorrere del tempo con la potenza narrativa del grande romanzo americano.

L'année de la pensée magique, théâtre

Résumé

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