La complainte de Mortimer

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Diaclase de nuit

L'histoire ne retient souvent d'une époque que quelques grands noms, connus de tous. Et les historiens fouillent à l'envi les pensées et les actes de ces célébrités, en négligeant parfois d'autres hommes qui ont eu, eux aussi, une influence décisive sur le cours des événements. C'est le cas, au XIXe siècle, pour Jules Senard qui, de Charles X à Jules Grévy, a eu - pendant 55 ans - un rôle important dans la politique française, dans le Barreau et aussi dans la littérature (ne lui doit-on pas la publication de « Madame Bovary » ?). Il était donc indispensable qu'une étude sérieuse soit consacrée à ce grand français « qui a bien mérité de la patrie ». Son descendant direct, Jean Joubert, s'est acquitté de cette tâche avec la concision, et la précision, qu'il a héritées de sa longue carrière sociale et industrielle. Il a su écrire cette ouvre très synthétique, mais très dense, qui mérite l'attention de tous les amateurs de l'Histoire, des Lettres et du Barreau.

Jules Senard - De la défense de Flaubert à la défense de la République, 1800-1885

La vie d'Alexandre Broch s'était comme ralentie.
Il n'était ni heureux ni vraiment malheureux, mais plutôt prisonnier d'un charme qui le retenait clans cette maison déserte et silencieuse. Il rêvassait, rédigeait de rares articles, lisait beaucoup. Seule la lecture encore l'exaltait et lui rendait l'illusion de sa jeunesse. Souvent il pensait à ses morts, désormais si nombreux, mais dont il sentait près de lui la présence.

Un peu avant la nuit

A vingt ans, j'avais quitté mon Gâtinais natal pour m'installer en Languedoc. Il fallut la mort de mon père, vingt-cinq ans plus tard pour que le passé brusquement m'envahisse et m'obsède. J'étais près de ma mère, dans la maison de Châlette, au coeur d'un paysage d'eaux lentes et de brumes. Les souvenirs affluaient : mon histoire, ma préhistoire. Pour combler les lacunes, j'interrogeais les vivants, j'invoquais les morts. J'explorais greniers et tiroirs, y glanant un maigre butin de photos, de lettres, d'objets à partir desquels l'imagination pourrait bâtir. J'avais aussi les Mémoires de mon oncle, Georges Beaudenon : une vie de chien fou. Je rapprochais les pièces du puzzle, des scènes apparaissaient, des personnages : paysans pauvres charbonniers, sabotiers dans d'obscurs villages, ouvriers, institutrices : tous portés par de belles passions pour l'anarchisme et pour les livres. Avec Les Sabots rouges, et à travers son enfance, Jean Joubert rejoint un peuple sans histoire, mais sans lequel il n'y aurait pas d'Histoire. Maurice Chavardes (Témoignage Chrétien) Comme je voudrais vous faire aimer ce livre ! Si vous y pénétrez, il vous envoûtera. François Nourissier (Le Figaro Magazine) Jean Joubert ? l'auteur à voix basse d'une véritable épopée de la mémoire entre poésie et roman en Gâtinais au siècle dernier. Daniel Plaisance (L'Eclaireur du Gâtinais)

Les sabot rouges - Occasion

En juin 44, tandis que les alliés ont débarqué en normandie, jean quitte montargis qui est devenue la cible de bombardements répétés, pour aller vivre chez des amis de ses parents, les marceau, dans une ferme isolée à une vingtaine de kilomètres.
 Il y a là solange, dix-huit ans, et gisèle, qui a quatorze ans comme lui.  elles ne sont pas tellement plus faciles à comprendre l'une que l'autre.  gisèle tantôt accepte ses avances et tantôt les repousse assez brutalement.  solange, elle, délaisse son fiancé pour un parachutiste américain dont elle est tombée follement amoureuse.  
Cet été-là, au milieu des dangers et des péripéties de la libération, jean découvre que les filles ne font pas toujours ce qu'elles disent et ne disent pas toujours ce qu'elles pensent.
 Mais aussi qu'elles ne font pas toujours ce qu'elles veulent.

L'été americain

" effectuer le choix de ces poèmes me fut souvent difficile, et parfois douloureux.
 S'il s'est, dans certains cas, imposé, dans d'autres il m'a trouvé hésitant.  pourquoi exclure, délaisser telle ou telle page, et, lorsqu'il fallait s'y résoudre, comment le faire sans regret ou remords ? un autre, à ma place, aurait peut-être choisi de manière très différente.  mais l'esprit de cette collection implique une subjectivité de l'auteur, si bien que c'est avec mon regard, mon goût actuel que j'ai relu l'ensemble de mes recueils, me sentant parfois presque étranger aux plus anciens, dont, à tort peut-être, je n'ai gardé que peu de chose.
 Telle est cependant la trace que, comme tout artiste, je l'imagine, j'aimerais laisser, en sachant qu'elle est hypothétique et sans doute fragile, comme le papier qui lui sert de support. 
Je souhaite que ces poèmes écrits à des époques diverses, mais dans l'émotion toujours et la passion, atteignent de nouveaux lecteurs, et surtout de jeunes lecteurs.  puissent-ils, en lisant ces pages, éprouver, comme par osmose, le sentiment de bonheur qui fut le mien lorsque je les écrivais, et celui, si proche, que m'ont communiqué, toute ma vie, les oeuvres d'autres poètes.
 J'aimerais aussi que l'on perçoive, au-delà de certaines images sombres, la présence d'une lumière que je me suis efforcé de conquérir, puis de préserver, et que ces poèmes, sous leur forme parfois tragique, soient générateurs d'exaltation, de vitalité et finalement d'espérance.  ".

Anthologie personnelle

Poemes de la lune et de quelques etoiles

Eric est un adolescent qui vient d'aménager avec sa mère au quarante-sixième étage d'une grande tour, au nom évocateur de " Paradis retrouvé ". Ses parents viennent de se séparer et il a dû quitter son quartier et surtout son lycée.
Son père lui a promis, en guise de consolation, de l'emmener avec lui pour un voyage en Afrique, où il travaille désormais.
Cependant, Eric ne veut pas perdre l'ami de son ancien lycée, Nicolas, et décide de l'inviter chez lui pour lui montrer son nouvel appartement. A cause d'une panne d'électricité qui les empêche de prendre l'ascenseur pour monter dans la tour, ils vont être obligés de gravir les étages à pied, se prenant alors pour les explorateurs d'un autre continent. Sur leur route, ils vont croiser certains habitants de la tour dont Natacha, une jeune fille avec laquelle ils rencontreront d'autres habitants inattendus qui donneront à Eric une autre vision de l'Afrique.

La complainte de Mortimer

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