La Simca 1000 de mon père

Cet ouvrage, qui allie le côté pratique d'un guide à la richesse documentaire d'une encyclopédie, vous offre une mine d'informations utiles (fiche technique, prix d'époque, chiffres de production, cotes sur le marché de la collection...) et d'anecdotes sur les plus belles voitures de sport de collection. Le classement par marque et par ordre alphabétique vous permettra un repérage aussi aisé qu'une lecture claire et agréable. Synonymes de vitesse, de puissance, de sensations fortes et de liberté, les voitures de sport font rêver les passionnés d'automobiles comme les collectionneurs. Le rêve semble souvent inaccessible, certains modèles comme la Lamborghini Zagato ou la Mercedes-Benz 300 SL pouvant atteindre le million d'euros sur le marché de la collection. Pourtant, d'autres modèles, comme la Triumph Spitfire ou la Renault 8 S, affichent des prix plus abordables pour des performances et des lignes non moins séduisantes. Mais pour faire de bonnes affaires, quelques connaissances élémentaires sur le marché sont indispensables.

Voiture de sport de collection

En 1935, Hotchkiss est à son apogée. Auprès d'une clientèle sérieuse et aisée, les routières produites par les usines de Saint-Denis concrétisent la " qualité totale " chère à la marque. Vingt ans plus tard, après avoir construit quelques-uns de ses modèles les plus marquants, les plus originaux et les plus appréciés des amateurs, Hotchkiss arrête ses fabrications de tourisme.
Ainsi, au cœur de ces années de crise, de guerre, puis de reconstruction, par-delà les interrogations et les choix douloureux, s'inscrit paradoxalement l'âge classique de Hotchkiss.

Hotchkiss - L'âge classique, 1935-1955

Si la renommée des automobiles Hotchkiss demeure dans l'esprit des amateurs, celle des camions Hotchkiss reste sans doute encore plus vivante auprès d'un très large public.
Rien que de très normal. De 1946 à 1971, c'est-à-dire bien après l'abandon de la voiture de tourisme par la marque aux canons croisés, les camions qu'elle a produits ont continué à sillonner nos routes. Aux mains du charbonnier ou du maraîcher, de l'entrepreneur ou des sapeurs-pompiers, les Hotchkiss n'ont jamais cessé de constituer des outils de travail particulièrement appréciés. Au fil des saisons, ils se sont inscrits de manière durable dans le paysage automobile national.
Des PL 20 de l'immédiat après-guerre à leurs successeurs des années cinquante, jusqu'aux ultimes Hotchkiss à cabine basculante, dix ans plus tard, tous les camions Hotchkiss sortis des usines de Saint-Denis ont marqué durablement l'esprit de leurs utilisateurs, et, plus généralement, la mémoire collective de leurs contemporains. Aujourd'hui activement collectionnés, leur histoire méritait d'être écrite..

Camions Hotchkiss ; l'hésritage utilitaire

Révélée en grande pompe au mois de novembre 1950, la Frégate marque le retour de Renault à la voiture de haut de gamme. Au terme d'une carrière commerciale inégale, elle quitte discrètement la scène en avril 1960. Durant cette courte période, elle rencontre à plusieurs reprises l'incompréhension de la presse et d'une partie de sa clientèle. Longtemps méconnue, elle mérite aujourd'hui d'être redécouverte après un long purgatoire. Son élégance discrète, ses qualités routières servies par une technique non dénuée de raffinement à certains égards, font d'elle une des voitures les plus attachantes du paysage automobile français des années cinquante.

La Renault Dauphine de mon père

Qui aurait cru, au début des années 1930, que Delahaye entreprenne un jour la construction de voitures de sport ? L'activité automobile de la respectable firme de la rue du Banquier repose alors sur une gamme de voitures de tourisme des plus conservatrices, et la fabrication de véhicules utilitaires assure le pain quotidien de la société.
La crise économique et ses conséquences imposent à Delahaye de partir à la conquête de nouveaux marchés. A partir de 1936, le développement de la six-cylindres 135 concrétise l'orientation sportive de la marque, tout en faisant le bonheur des principaux carrossiers. Habillées par Chapron, Figoni et Falaschi, Saoutchik, et bien d'autres grands couturiers, les 135 se font, tour à tour, classiques, audacieuses ou extravagantes.
Au même moment, les versions les plus sportives acquièrent un remarquable palmarès et remportent, entre autres, les 24 Heures du Mans en 1938. La guerre met provisoirement un terme à cette réussite. En 1946, Delahaye reprend la production de son modèle à succès qui incarne, jusqu'en 1951, une certaine idée de l'élégance et du grand tourisme à la française. Forts d'une grande robustesse et d'une remarquable polyvalence, la Delahaye 135 et ses dérivés figurent encore, cinquante ans après leur disparition, parmi les modèles les plus emblématiques de la construction nationale.

Delahaye 135

En 1974, la CX naît sous de bien sombres auspices. Au bord de la faillite, Citroën doit se résoudre à passer sous le contrôle de Peugeot. Au même moment, les retombées du premier choc pétrolier ne favorisent guère le lancement d'une grande routière. Jusqu'en 1989, la CX joue avec panache le rôle de porte-drapeau de la gamme Citroën, en même temps qu'elle incarne une certaine idée du haut de gamme "à la française". Déclinée en de nombreuses versions, de la berline Diesel à la luxueuse Prestige, en passant par les agressives GTI et GTI Turbo, elle acquiert rapidement une place à part dans le coeur des automobilistes français. Plus de quarante ans après son lancement, elle est devenue au même titre que la Traction ou la DS en leur temps l'enfant chérie des nouvelles générations de collectionneurs. Il est juste aujourd'hui de lui rendre hommage.

La Citroën CX de mon père

Cet ouvrage, qui allie le côté pratique d'un guide à la richesse documentaire d'une encyclopédie, vous offre une mine d'informations utiles (fiche technique, prix d'époque, chiffres de production, cotes sur le marché de la collection...) et d'anecdotes sur les voitures populaires de collection, des plus connues aux plus confidentielles. Le classement par marque et par ordre alphabétique vous permettra un repérage aussi aisé qu'une lecture claire et agréable. Qu'y a-t-il de commun entre une Ford T, une VW Coccinelle, une 2 CV, une Fiat 500 ou une Austin Mini ? Ces cinq modèles, venus d'époques et d'horizons différents, ont tous été le fruit d'une volonté de mettre en place des solutions techniques innovantes afin de rendre accessible l'automobile au plus grand nombre. Initiée dès le début du siècle par le pragmatique Henry Ford, cette démocratisation de l'automobile a connu son véritable essor à partir des années 50. Produites à des millions d'exemplaires, les voitures dites " populaires " ont sillonné les routes de France et d'ailleurs et laissé une trace indélébile dans le paysage automobile mondial. Leurs lignes tantôt rondes, tantôt carrées, mais toujours sans prétention, continuent de vivre dans nos mémoires mais aussi sur le marché de la collection, où elles sont aujourd'hui très recherchées des amateurs. Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses, et les bonnes affaires sont possibles, à condition d'avoir quelques connaissances élémentaires sur le marché.

Voitures populaires de collection

"C'est plus facile en Simca 1000", clame au début des années 1960 la publicité Simca. De 1962 à 1978, tout au long de la carrière de la 1000, une large clientèle française et européenne en fut effectivement convaincue. Cubique, mais coquette, servante docile aux mains du jeune père de famille ou compagne de la femme élégante, la 1000 a pu aussi se muer en un rageur petit bolide : Rallye 1, Rallye 3 ; le souvenir des 1000 sportives est toujours vif. Née de la prospérité, la Simca 1000 ne lui a guère survécu. Aujourd'hui encore, elle n'en continue pas moins de perpétuer l'image d'un certain bonheur automobile, indissociable des souvenirs d'enfance. C'est si facile, la vie en Simca 1000...

La Simca 1000 de mon père

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