Un petit peu plus de quatre mille poèmes en prose pour Fabrizio Clerici

Dernier ouvrage publié par Descartes, le Traité des Passions de l’âme (1649) est le fruit de toute sa philosophie. Ce traité, qui s’appuie sur un résumé de la biologie cartésienne, s’oriente vers une médecine concrète des affections psycho-physiologiques et s’épanouit en une apologie de la générosité. Aux observations scientifiques, Descartes ne dédaigne pas d’adjoindre des notations psychologiques dont la finesse évoque parfois ces maximes qui fleurissaient dans les salons au XVIIe siècle. Ainsi l’ampleur des conclusions scientifiques, morales et métaphysiques, sources d’études toujours renaissantes pour les spécialistes, se colore par surcroît d’une richesse vécue qui fait de ce Traité, écrit pour une princesse et offert à une reine, le modèle des ouvrages accessibles au plus grand public.

Les Passions de l'âme

Le manuscrit de La Recherche de la vérité par la lumière naturelle fut retrouvé à Stockholm après la mort de Descartes. La date de sa composition est incertaine. Ce texte est écrit sous forme d'un dialogue entre Epistémon (qui "sait exactement tout ce qui se peut apprendre dans les écoles") et Poliandre (qui, lui, "n'a jamais étudié") rendant visite à Eudoxe ("un homme de médiocre esprit, mais duquel le jugement n'est perverti par aucune fausse créance, et qui possède toute la raison selon la pureté de sa nature" — Descartes lui-même). Le conflit qui naît alors de la confrontation des certitudes de l'un et des objections de l'autre alerte la faculté de penser et enjoint au lecteur de se résoudre à l'épreuve nécessaire du doute. Ce texte à plusieurs voix constitue une éblouissante miniature du cartésianisme, et peut-être plus généralement une magistrale introduction à la philosophie.

LA RECHERCHE DE LA VERITE. - Par la lumière naturelle

Cuando Descartes publicó, a finales de 1637, el Discurso del Método, se encontró envuelto en una serie de polémicas sin terminar que afectaron profundamente su vida personal y profesional. La demostración de la existencia de Dios, que Descartes proponía en la cuarta parte del Discurso, fue juzgada insuficiente e inconsistente. 

Fue necesario para Descartes, por tanto, poner nuevamente mano a la obra para aclarar, o quizá, corregir la impostación que él había dado a la demostración de la existencia de Dios. Nació de esta manera uno de los más grandes trabajos que la mente humana haya producido: las Meditaciones metafísicas, que cualquier mente pensante de nuestros tiempos debería teener constantemente a portada de mano.

Por las razones ante dichas es aconsejable leer los dos ensayos seguidos.

Meditaciones metafísicas

Discours de la méthode

Le Discours de la methode, publie en 1637, est le premier texte philosophique ecrit par Rene Descartes et le premier ouvrage qui traite du sujet en langue francaise (par opposition a la tradition scientifique de l'epoque de rediger en latin).

Nouvelle édition 2019 sans DRM de Traité de l'homme de René Descartes augmentée d'annexes (Descartes et son influence dans la littérature française par Nisard, Eloge de Descartes par Thomas, Biographie de Descartes par Fouillée).

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Traité de l'homme – suivi d'annexes - Nouvelle édition 2019

Für viele ist Descartes der Begründer der neuzeitlichen Philosophie. Seine "Meditationes de prima philosophia ..." gelten als eines der wichtigsten philosophischen Werke überhaupt. Descartes versucht hier, die exakten Methoden der Mathematik auf die Philosophie zu übertragen. Im Verlauf seiner Meditationen beziehungsweise Betrachtungen gelangt Descartes zu seinem berühmten "Cogito ergo sum" (ich denke, also bin ich) als unstrittige, erste Gewissheit. Davon ausgehend leitet er durch deduktive Schlüsse weitere Erkenntnisse ab und gelangt so zu einer Reihe von Gewissheiten über den menschlichen Geist, die Welt der materiellen Dinge, Falsch und Richtig sowie die Existenz Gottes. 

Hier liegen Descartes "Meditationen" und ihr "Anhang zur geometrischen Art der Beweisführung" in einer neu bearbeiteten Fassung vor, die, wie alle Werke der ofd edition, nicht automatisiert kopiert, sondern sorgfältig editiert und der aktuellen Rechtschreibung angepasst wurde. Die bessere Lesbarkeit und Gestaltung verhelfen so zu einem ungetrübten Lese- und auch Erkenntnisprozess.

Meditationen - über die Grundlagen der Philosophie, in denen die Existenz Gottes und die Unsterblichkeit der Seele bewiesen wird.

Extrait: ... estime veritable? Peut-etre rien autre chose, sinon qu'il n'y a rien au monde de certain. Mais que sais-je s'il n'y a point quelque autre chose differente de celles que je viens de juger incertaines, de laquelle on ne puisse avoir le moindre doute? N'y a-t-il point quelque Dieu, ou quelque autre puissance, qui me met en esprit ces pensees? Cela n'est pas necessaire; car peut-etre que je suis capable de les produire de moi-meme. Moi donc a tout le moins ne suis-je point quelque chose? Mais j'ai deja nie que j'eusse aucuns sens ni aucun corps: j'hesite neanmoins, car que s'ensuit-il de la? Suis-je tellement dependant du corps et des sens que je ne puisse etre sans eux? Mais je me suis persuade qu'il n'y avoit rien du tout dans le monde, qu'il n'y avoit aucun ciel, aucune terre, aucuns esprits, ni aucuns corps: ne me suis-je donc pas aussi persuade que je n'etois point? Tant s'en faut; j'etois sans doute, si je me suis persuade ou seulement si j'ai pense quelque chose. Mais il y a un je ne sais quel trompeur tres puissant et tres ruse, qui emploie toute son industrie a me tromper toujours. Il n'y a donc point de doute que je suis, s'il me trompe; et qu'il me trompe tant qu'il voudra, il ne saura jamais faire que je ne sois rien, tant que je penserai etre quelque chose. De sorte qu'apres y avoir bien pense, et avoir soigneusement examine toutes choses, enfin il faut conclure et tenir pour constant que cette proposition, je suis, j'existe, est necessairement vraie, toutes les fois que je la prononce ou que je la concois en mon esprit. Mais je ne connois pas encore assez clairement quel je suis, moi qui suis certain que je suis; de sorte que desormais il faut que je prenne soigneusement garde de ne prendre pas imprudemment quelque autre chose pour moi, et ainsi de ne me point meprendre dans cette connoissance, que je soutiens etre plus certaine et plus evidente que toutes celles que j'ai eues auparavant. C'est pourquoi...

Un petit peu plus de quatre mille poèmes en prose pour Fabrizio Clerici

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