Quand le corps fait défaut ; cahier d'une vieille dame
In Absencia
Publié par Chemins de Tr@verse, le 10 mai 2012
96 pages
Résumé
Jean-Louis Coatrieux a croisé sur sa route Aragon, Neruda, Guillevic grâce à son professeur de philosophie, Jean Marcenac, par ailleurs poète lui-même et biographe d'Aragon. Puis d'autres écrivains comme Georges Perros, Philippe de Boissy et Charles Le Quintrec. "In absentia" poursuit un dialogue commencé dans "À les entendre parler" avec ses amis écrivains, Xavier Grall, Guillevic, Louis Guilloux, Georges Perros, Armand Robin, Victor Segalen. Ce sont cette fois Federico Garcia Lorca, Nazim Hikmet et Pablo Neruda. « Lorca, Hikmet, Neruda seraient-ils des poètes trop tentés d'agrandir le monde ? Des victimes de causes entendues dans un autre siècle dont nous n'avons aujourd'hui nul besoin ? Loin de leur écrire une fin d'histoire dont ils n'auront pas été les auteurs ou de leur coller aux corps comme s'ils étaient encore vivants, quelque chose dans le présent ne cède rien à tous ceux qui souffrent de creuser encore les blancs et les silences, dans ces mots où simplement vivre et prendre une résidence sur terre, inconnue ou étrangère. Alors, que ce soit sous les séquoias, les érables ou les cèdres, tous ces arbres de feu, le sommeil est impossible. » Jean-Louis Coatrieux Ils en parlent... « Au-delà des grands sculpteurs de mots que furent ces trois grands écrivains, c'est bien aux résistants qu'il voue donc son admiration. Résistance : le fil rouge de trois itinéraires. Et résister aujourd'hui, pour Jean-Louis Coatrieux, commence par se réapproprier des auteurs pour qui « le monde n'était pas tel qu'il était, mais comme ils voulaient le créer, libre, lumineux, insolent ». S'il surligne la puissance littéraire - et révolutionnaire- du trio Hikmet, Lorca, Neruda, c'est aussi pour mieux pointer l'insignifiance de certains écrits actuels et pour fustiger « le brouhaha littéraire » ou la « lessive des idées » dans une vie « de plus en plus colonisée par le bref, la pulsion, la vague du moment ». Son petit livre est, à cet égard, une belle remise à plat et une invitation à revenir - comme l'on dit - aux fondamentaux. » Pierre Tanguy
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