Extrait : "Je connaissais un peu ce grand M. Lescale qui avait six pieds de haut, c'était un des plus riches négociants de Paris : il avait un comptoir à Marseille et plusieurs navires en mer. Il vient de mourir. Cet homme n'était point triste, mais s'il lui arrivait de dire dix paroles en un jour, on pouvait crier au miracle."

Philibert Lescale

Le rouge et le noir

Voyage aux Pyrénées

Dans les années 1800, alors que Lucien Leuwen, un fervent républicain, voit son amour pour Madame de Chasteller découragé par le Dr. Du Poirier, il décide de fuir Nancy pour Paris. Son père, richissime banquier, lui offre un poste de secrétaire du ministre de l'intérieur. Malgré son opportunité, Lucien truque les élections en faveur d'un candidat républicain, un opposant aux ultraroyalistes. Dès lors, son père doit défendre l'honneur de son fils qui pourtant assume pleinement sa responsabilité.
Dans ce deuxième volume, Stendhal décrit les mécanismes et les limites du pouvoir politique de son temps. C'est à ses yeux une comédie, et il s'en amuse au fil du récit.



Stendhal (1783-1842), pseudonyme d'Henri Beyle, est un écrivain français. Il perd sa mère, et, très tôt, est confronté à un dur père. De cette jeunesse naît un sentiment de révolte, ce qui influencera sa vie et ses oeuvres. Il se passionne pour la littérature en 1799 et étudie à Paris. Mais il est forcé de rentrer au ministère de la Guerre et doit se rendre à Milan. Il perd son emploi, et se met à écrire quelques essais. Il retourne à Paris en 1821 et publie «Le Rouge et le Noir», en 1830. Affecté par la pauvreté, il retourne en Italie, et écrit «La Chartreuse de Parme», en 1839.

Lucien Leuwen - Volume II

L'abbesse de Castro

Stendhal, grand amateur d'art, se passionne pour l'Italie. Il commence par écrire des essais esthétiques. Sa passion pour l'Italie est présente dans l'ensemble de son oeuvre, tant dans ses impressions de voyage que dans ses romans. Il conçoit un guide des tableaux italiens à l'usage de voyageurs raffinés amateurs de peinture, avec son ami et peintre Abraham Constantin. Le livre est édité à Florence en 1840.  Les oeuvres commentées y sont abondamment illustrées.

Idées italiennes sur quelques tableaux célèbres

Un livre unique, une somme romanesque, un livre dicté en moins de deux mois et qui est le sommet de l'improvisation, un récit sur Bonaparte, Waterloo, l'Italie, un grand ouvrage politique, que dire encore en faveur de ce qu'Italo Calvino appelait «le plus beau roman du monde». Une comédie humaine, un itinéraire spirituel, plusieurs histoires d'amour enfermées dans une petite ville d'Italie, avec le passage du temps, le charme de la mémoire, les «paysages sublimes», le paradoxe d'un héros qui trouve son paradis en prison, toutes les vertus et toutes les lâchetés, il faudrait tout citer. Manqueraient encore la merveilleuse brièveté de la phrase, et le sens de l'humour. Toute la littérature française en un volume.

La Chartreuse de Parme

Féder: Romans et Nouvelles II

Officer, diplomat, spy, journalist & intermittent genius, Marie Henri Beyle employed more than 200 aliases in the course of his crowded career. His most famous moniker, however, was Stendhal, which he affixed to his greatest work, The Charterhouse of Parma. The author spent a mere seven weeks cranking out this marvel in 1838, setting the fictional equivalent of a land-speed record. To be honest, there are occasional signs of haste, during which he clearly bypassed le mot juste in favor of narrative zing. So what? Stendhal at his sloppiest is still wittier & wiser about human behavior, than just about any writer you could name. No wonder so meticulous a stylist as Paul Valéry was happy to forgive his sins against French grammar: "We should never be finished with Stendhal. I can think of no greater praise than that." The plot of The Charterhouse of Parma suggests a run-of-the-mill potboiler, complete with court intrigue, military derring-do & more romance than you can shake a saber at. But Stendhal had an amazing, pre-Freudian grasp of psychology (at least the Gallic variant). More than most of his contemporaries, he understood the incessant jostling of love, sex, fear & ambition, not to mention our endless capacity for self-deception. No wonder his hero, Fabrizio de Dongo, seems to know everything & nothing about himself. Even under fire at the Battle of Waterloo, the young Fabrizio has a tendency to lose himself in Napoleonic reverie: "Suddenly everyone galloped off. A few moments later Fabrizio saw, 20 paces ahead, a ploughed field that seemed to be strangely in motion; the furrows were filled with water, & the wet ground that formed their crests was exploding into tiny black fragments flung 3 or 4 feet into the air. Fabrizio noticed this odd effect as he passed; then his mind returned to daydreams of the Marshal's glory. He heard a sharp cry beside him: two hussars had fallen, riddled by bullets; & when he turned to look at them, they were already 20 paces behind the escort." The quote above, a famous one, captures something of Stendhal's headlong style. Until now, most English-speaking readers have experienced it via C.K. Scott-Moncrieff's superb 1925 translation. Crammed with life, lust & verbal fireworks, The Charterhouse of Parma demonstrates the real truth of its creator's self-composed epitaph: "He lived. He wrote. He loved."--James Marcus (edited)

Philibert Lescale

Résumé

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