Contes populaires de Palestine

Gloups ! À force de chahut, poussin désobéissant se retrouve nez à nez avec le chat. Pour échapper à ses griffes, il lui fait miroiter la moitié de son énorme gâteau.

Le poussin et le chat

"Une compilation d'histoires inspirées par la vague des ""protest songs"" d'après le livre du journaliste américain Studs Terkel, Hard times. Elles sont issues de témoignages radiophoniques de personnes ayant traversé la crise de 1929, mélangés à des contes populaires connus. "

Olivier Noack raconte Hard times

C'est l'histoire d'une grand-mere qui s'habille pour pouvoir aller danser au mariage de sa fille. Bedam, bedi, bedam, bedi, elle marche, elle marche, elle marche. Soudain sur le chemin, un loup ! Le loup est affame, mais la grand-mere ne se laisse pas impressionner. Roule boule la grand-mere, et le loup sera bien roule !

Roulé Le Loup !

Je suis la chèvre très en colère, mes petites cornes sont en fer, tu as dévoré mes petits, je vais te couper en morceaux ! L'ogresse n'a qu'à bien se tenir : c'est une mère en furie qui vient récupérer ses petits ! Pour cette version libanaise du Loup et les Sept chevreaux, Praline Gay-Para manie la langue avec efficacité et ses dialogues sont de petits bijoux qu'on a bien en bouche.

L'Ogresse Et Les Sept Chevreaux

Merveilleux, facétieux ou animaliers, ces contes sont extraits d'un vaste corpus provenant de différents recueils collectés dans la tradition orale palestinienne.

Le lecteur reconnaîtra dans certains récits une parenté avec des contes célèbres du répertoire international, d'autres textes l'étonneront par leur originalité de ton ou de motif - tous sont le fruit d'un métissage millénaire, une alchimie que seul un pays comme la palestine, oú se sont succédé et croisés tant de peuples, de religions et de cultures, pouvait nous offrir.

Un conte d'initiation d'origine arabe où l'on voit une jeune fille braver un ogre ! Une histoire très forte !Aïcha vit dans une grande maison avec son père et son chat. Un jour son père doit partir en voyage d'affaires, il prend soin de construire une grande muraille autour de la maison, et laisse à sa fille de quoi vivre et s'amuser jusqu'à son retour... Une seule consigne : ne jamais sortir de la maison. Mais les allumettes sont tombées dans le puits, et Aïcha a très faim. Elle fait un trou dans le mur, et frappe chez son voisin.... un ogre répugnant, dont la maison est pleine de tripes sanguinolantes. Aïcha prend sur elle et flatte le monstre dans l'espoir d'obtenir ce qu'elle veut et de lui échapper. Il lui donne des allumettes, et en échange elle devra chaque jour lui donner son doigt à sucer par le petit trou dans le mur. Chaque jour, l'ogre suce son doigt et Aïcha maigrit jusqu'à ne plus être que l'ombre d'elle même.. Heureusement, son père rentre à temps pour mettre fin à ce cauchemar. On retrouve avec plaisir la verve de Praline Gay-Para qui ne mâche pas ses mots pour conter les mésaventures de la jeune Aïcha.

Aïcha et l'ogre

Aïcha vit dans une grande maison avec son père et son chat. Un jour, son père apprend qu'il doit partir pour un long voyage d'affaires. Pour protéger Aïcha, il construit autour de la maison une muraille haute, haute, haute, une muraille cent fois haute.

Aicha et l'ogre

Une nuit froide de Noel, un fermier affame, quatre animaux en fuite, une mamie en quete de compagnie... Un joli conte pour les petits a partir de deux ans dans la lignee des musiciens de Breme.

Contes populaires de Palestine

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