Les ferrets sont éternels

« La terreur a pénétré les arbres, les fleurs et les herbes, elle imprègne encore les airs, où nul papillon, nul oiseau n'ose s'aventurer ; elle paraît même tenir à distance le soleil, car celui-ci s'est caché. À présent qu'ils ont accompli l'irréparable, et replacé la dalle qui scelle le puits, les eunuques s'empressent de regagner le palais, l'âme remplie d'effroi. Bien sûr, ils n'ont fait qu'obéir car, depuis toujours, il en est ainsi : pour une assiette brisée, une faute vénielle, la servante ou le valet est exécuté selon le bon vouloir du prince ou de la concubine. Pourtant, ils n'ont jamais été les témoins - ni les acteurs - d'un tel supplice, jamais jusqu'à ce jour de la période quyu, la troisième lunaison de l'année dingsi. L'année 1857, selon le calendrier des Barbares venus de par delà les Quatre mers, la sixième année du règne du Fils du Ciel Xianfeng, le septième empereur de la dynastie des Grands Qing, souverain de la Chine, de la Corée et du Tibet, de l'Indochine et des Îles du Sud. L'année de l'abomination... »

La concubine ensevelie

Paris, 1755. Des jeunes filles sont retrouvées mortes et exsangues. Louis XV exige qu'une enquête soit menée, mais en toute discrétion. La favorite du roi, la marquise de Pompadour, confie donc l'affaire à son valet et homme de confiance, Florimond. Les investigations de ce familier de la cour le mèneront à soupçonner le comte de Charolais, cousin de Louis XV. Une piste que la Pompadour refuse de considérer : on ne s'en prend pas à un prince du sang !Mais Florimond n'est pas prêt à renoncer : sa jeune sour est introuvable depuis de longues années, et il en vient à se demander si sa disparition ne serait pas elle aussi un méfait du sinistre comte Charolais. Du palais de Versailles aux rues de Paris en passant par le Parc-aux-Cerfs, où Louis XV « élevait » des jeunes filles pour sa « consommation » personnelle, la Pompadour et son valet nous entraînent dans les coins et les recoins de la cour et le long des méandres de l'esprit sadique d'un serial killer.

Un Prince de Sang, La Pompadour Mène L'Enquete

Sur les hauts plateaux andins, dans les villages perdus, se voir désignée pour servir le Sapa Inca et ses conseillers est une grâce dont rêvent nombre de fillettes.

Mais la jeune Rica, enlevée de force à sa famille pour être emmenée au Cusco, a vu sa mère abattue par les soldats du tout-puissant souverain, et depuis, elle prépare sa vengeance.

Au coeur de l'acllahuasi, ce cloître sévèrement gardé dont les jeunes filles croient ne pas pouvoir s'échapper, l'arrivée d'un haut dignitaire de l'Empire va précipiter le destin de la vierge du soleil...

La Vierge du soleil

Louis XIV a son enquêteur des affaires secrètes : c'est Gabriel Nicolas de La Reynie. Un nouveau héros récurrent du roman historique.
1679. Louis XIV réside au château de Saint-Germain, célèbre pour ses jardins en terrasse et ses fabuleux jeux d'eau. La toute-puissante favorite du roi, la flamboyante marquise de Montespan, attire tous les regards.
 Si, à Saint-Germain, on danse et on s'amuse, à Paris, on invoque le Diable, on profane des églises, on dit des messes noires, on sacrifie des enfants. C'est ce que découvre, effaré, le lieutenant général de police, premier du nom, Gabriel Nicolas de La Reynie. Quand il arrête la sorcière La Voisin, ce magistrat, ancêtre du préfet de police de Paris et père de la police judiciaire, ne sait pas encore qu'il va mettre au jour la ténébreuse affaire des poisons.
 Retranché dans son bureau du Grand Châtelet, La Reynie a fort à faire d'autant que, dans l'ombre, un ennemi implacable travaille à sa perte et que, entre autres criminels, une femme trucide ce que Paris compte de solides gaillards. Pour cette première enquête, saura-t-il éviter les pièges qu'on lui tend?

La marquise des poisons

Louis XIV : enquêteur en son château. Veuf depuis quelques mois, le Roi-Soleil a l'audacieux projet d'épouser en secret sa sa maîtresse, Mme de Maintenon. En guise de cadeau, il va faire monter en broche cinq perles d'un collier ayant appartenu à sa mère. Louis XIV confie à son fidèle valet l'organisation du mariage. Mais le roi remarque bientôt que des objets ayant appartenu à sa défunte épouse ont disparu. Outré par ces larcins, il décide de mener lui-même l'enquête de façon anonyme. Lorsque La Reynie, lieutenant général de police de Paris, évoque l'arrestation d'un homme qui est son parfait sosie, le roi comprend immédiatement comment tirer parti de cette ressemblance. Il fera endosser sa charge par cet inconnu quand lui pourra déambuler incognito dans son propre palais.

Cinq perles pour deux reines

Téo le petit loup

Le Noel Du President De La Republique

" La terreur a pénétré les arbres, les fleurs et les herbes, elle imprègne encore les airs, où nul papillon, nul oiseau n'ose s'aventurer ; elle paraît même tenir à distance le soleil, car celui-ci s'est caché. A présent qu'ils ont accompli l'irréparable, et replacé la dalle qui scelle le puits, les eunuques s'empressent de regagner le palais, l'âme remplie d'effroi. Bien sûr, ils n'ont fait qu'obéir, car depuis toujours, il en est ainsi : pour une assiette brisée, une faute vénielle, la servante ou le valet est exécuté selon le bon vouloir du prince ou de la concubine. Pourtant, ils n'ont jamais été les témoins ni les acteurs d'un tel supplice, jamais jusqu'à ce jour de la période quyu, la troisième lunaison de l'année dingsi. L'année 1857 selon le calendrier des Barbares venus de par delà les Quatre mers, la sixième année du règne du Fils du Ciel Xianfeng, le septième empereur de la dynastie des Grands Qing, souverain de la Chine, de la Corée et du Tibet, de l'Indochine et des Iles du Sud. L'année de l'abomination... " Située clans le décor de l'ancien Palais d'été, une évocation flamboyante de la décadence de l'Empire chinois, où mystère et effroi règnent en maîtres.

Les ferrets sont éternels

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