Ville lumière
Un mort tout neuf
Publié par Gallimard, le 11 mai 1990
256 pages
Résumé
Dans les décors du Paris populaire des années trente, «des petits-bourgeois réunis autour d'un mort, dans une ville étouffante». C'est ainsi qu'Eugène Dabit a résumé son propre roman tout en rendant compte - dans Europe du 15 octobre 1934 - de Tandis que j'agonise de William Faulkner. Car il a le sentiment d'avoir, un an plus tôt, traité du même sujet, d'avoir écrit un Tandis que j'agonise à la française, en retraçant la vie d'un homme à travers sa mort.«Ses parents, ses amis, sa maîtresse, les lettres, les meubles, son argent, les souvenirs qu'il laisse, le font revivre. Lui, on ne le voit pas, on ne l'entend pas. Le livre commence avec sa mort ; et se termine avec son ensevelissement, le quatrième jour.» Lorsqu'il écrivait ces mots à Roger Martin du Gard, le 31 janvier 1933, Dabit était en train de mettre en forme les notes qu'il avait prises du 2 janvier, à la mort de son oncle maternel, Auguste Hildenfinger, au 5 janvier, jour de son enterrement.En passant de la réalité à la fiction, Eugène Dabit a fait le portrait d'un homme ordinaire dont il reconstitue d'une manière impartiale toute l'existence, avec ses secrets dérisoires, sa banalité exemplaire. Le romancier de L'Hôtel du Nord a réussi là un tour de force, sans cesser d'être vrai et émouvant.
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Un mort tout neuf
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Critiques
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