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Mort de Cohen d'Alger | Max Guedj
Mort de Cohen d'Alger | Max Guedj

Mort de Cohen d'Alger

Publié par L'Harmattan, le 01 décembre 2004

232 pages

Résumé

Indirectement 20 ans (1943-1962) de l'histoire d'une Algérie qui pour n'être pas française, il a bien fallu qu'elle soit arabe et africaine. Racontée d'après les modes africains et arabes, dans un cadre qui n'en est pas un : celui de l'oral lieu suprême de la distorsion, de la révision, de la moquerie, de la mise-a.-sac de l'écrit fait du Colonisateur. Directement : épisode hyper-agité (et qui se reproduira) des images-qui-bougent, derrière quoi va se cacher le va-savoir-quoi ? (le fantasmal et l'hallucinatique, la double vue, et la longue vue) d'Elfe Cohen Azulay, dit Beausourire, boucher de son état, l'oncle d'A...lgérie, de Tunisie, de Gibraltar, de Tolède, et de toutes les Parties du Monde, de l'auteur, qui de temps en temps, se prend pour le Prophète Elie, à la haute et à la basse de l'escalier de cinq étages de l'immeuble Bélaïch (23, avenue de la Bouzaréah, keddem Roma Glace, à Alger). Regardez dans ce kaléidoscope : et vous y verrez comment il entraîne derrière lui, Irma, Belle Femme de France, mais pas mal entraînante elle aussi (cf. la scène deLit) le Kid, Naïf Arabe Noir, qui, pas-mort encore aujourd'hui, finit d'user à Alger ce qui reste sur cette terre de son maître, le manteau d'apparat, le chef-d'ceuvre de Baranès ; Tuerto le petit Rabinot- ; Bacri Calembouriste ; Blanc, faloy héros gobinesque ; et même Shrah (Logicus-Interruptus), le grand philosophe arabe, lequel, depuis huit. cents ans, pas-mort, dés qu'il ya conte qui se conte, d'Istamboul à Fez en passant par le Caire et Tunis-la-Goulette, s'invite, tel le vrai pique-assiette qu'il est, à contre-partie de ses tièdes, de ses venteuses énigmes ! Et vous y verrez le Rapatriement aussi ! Roman à deux vitesses (comme-tu-veux-tu-choises) ; une molle, une raide ; une pleurarde, une burlesque ; une déprimée, une réprimante ; une juive, une israélite ; une tendre, une violente ; qui furent les deux vitesses de l'oncle chéri, lequel toutes vitesses bues dort à présent à cette heure, 141e division, avenue des Négundos, à Pantin, Dieu le repose en paix. Les jeux sont des jeux de dés, de clés, de Yadès. Incidemment : 3e roman de Max Guedj, auteur de : Le Bar Campora (roman, Albin Michel, 1969), Poèmes d'un homme rangé (PJ Oswald, 1970), Le Voyage en Barbarie (roman, Albin Michel, 1977), Le Rabbin voyageur(Biographie du rabbin-explorateur Mardochée Abiseror, inédit).

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