L'âge d'or des synagogues

Chef d'orchestre à la mode sous le Second Empire, Isaac Strauss (1806-1888) a réuni la première collection d'objets religieux juifs, devenant un modèle ; avec elle apparaissent les premières références à l'art juif, voire au musée juif. Dominique Jarrassé rassemble un ensemble de documents inédits sur cette collection, dont il republie le catalogue de 1878. Il éclaire sa réception au gré de ses présentations publiques : Exposition universelle de 1878, Anglo-Jewish Historical Exhition à Londres en 1887, "salle juive" du musée de Cluny dès 1890... Cette biographie de collection révèle les enjeux d'une telle pratique au moment où le judaïsme français connaît une phase majeure d'intégration et s'interroge sur son avenir. Achetée par la baronne Charlotte de Rothschild, la collection entre au musée de Cluny, donc dans les collections nationales, non sans polémique. Aujourd'hui, après en avoir largement légitimé la création, elle constitue le joyau des collections du musée d'art et d'histoire du Judaïsme, qui célèbre ses vingt ans.

La collection Isaac Strauss - Aux origines de l'art juif et du musée d'art et d'histoire du judaïsme

Une histoire des synagogues françaises: Entre Occident et Orient

Au moment où le " Palais des Colonies " va trouver une nouvelle destination après le départ des collections du Musée national des arts d'Afrique et d'Océanie vers le musée du Quai Branly, cet ouvrage apporte une synthèse très attendue sur l'architecture, le décor et l'histoire de ce lieu. Ont contribué à ce livre, Catherine Hodeir, Maurice Culot, Dominique Jarrasse, Yvonne Brunhammer et Dominique Taffin. L'iconographie ici rassemblée est, pour une très grande part, inédite.

Le Palais Des Colonies. Histoire Du Musee Des Arts D'Afrique Et D'Oceanie

"Pénétrer dans la lumière du plein jour" c'est pour accomplir cette "mystérieuse obligation" qu'après la Seconde Guerre mondiale, Marc Chagall s'adonne, avec un génie enchanteur et visionnaire, à l'art du vitrail. En s'associant avec le maître rémois Charles Marc, il fait revivre les techniques médiévales de l'artisan-artiste. En un voyage du Plateau d'Assy à Chicago, en passant par Metz, Moissac, Nice, Reims et Sarrebourg, Israël, l'Allemagne, la Suisse et l'Angleterre, ce volume détaille la technique du maître, du travail préparatoire à l'application finale de la grisaille sur des oeuvres d'art de formes et de couleurs resplendissantes.

Les vitraux de Chagall

By avoiding a strictly chronological and/or geographical approach, this impressive and stunning book has tried to present an approach which gives the utmost place to architecture; however, we are not talking here of an inventory, or of a highly specialized topological-morphological study, or even of a dissertation on pure architectural theory.

Synagogues: Une architecture de l'identité juive

Faisant suite à "Nos artistes aux colonies". Sociétés, expositions et revues dans l'empire français 1851-1940, ce volume poursuit l'étude des arts coloniaux en se concentrant sur un pays, la Tunisie. Ce champ d'étude favorise une approche élargie des arts, tant beaux-arts qu'artisanat ou "arts indigènes", en contexte colonial. Entre 1881 et 1956 se construit progressivement un système colonial des arts qui repose sur trois piliers principaux : le Salon tunisien, dont l'histoire s'échelonne de 1894 à 1984, l'Ecole des beaux-arts de Tunis, créée en 1923, l'Office des arts tunisiens, qui entendait sauvegarder et promouvoir l'artisanat. En revanche, aucun musée des beaux-arts qui eût complété le musée du Bardo consacré à l'archéologie et aux arts arabes, n'a été mis en place et cette lacune se fait sentir encore aujourd'hui. L'originalité de la situation tunisienne tient enfin à l'apparition, des les années 1930, d'artistes qui, sans discrimination, élaborent une scène artistique originale, incarnée par la fameuse "Ecole de Tunis", dont le dynamisme perdure après l'indépendance. Ce livre engage, sur la base d'un important travail documentaire, une réflexion sur la fabrication d'une image de la Tunisie à travers les expositions comme sur son identité plurielle. Nourri d'une démarche historiographique critique, il contribue à la nécessaire réécriture d'une histoire de l'art en Tunisie, encore très lacunaire.

L'âge d'or des synagogues

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