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La correspondance entre souverains, princes et cités-Etats - Approches croisées entre l'Orient musulman, l'Occident latin et Byzance (XIIIe-début XVIe siècle) | Denise Aigle • Stéphane Péquignot
La correspondance entre souverains, princes et cités-Etats - Approches croisées entre l'Orient musulman, l'Occident latin et Byzance (XIIIe-début XVIe siècle) | Denise Aigle • Stéphane Péquignot

La correspondance entre souverains, princes et cités-Etats - Approches croisées entre l'Orient musulman, l'Occident latin et Byzance (XIIIe-début XVIe siècle)

Publié par Brepols, le 01 janvier 2013

240 pages

Résumé

La création au XIIIe siècle de l'Empire mongol suscite de fréquents échanges diplomatiques entre puissances orientales, mais aussi entre l'Orient, Byzance et l'Occident. A cette même période, les liens et les tensions qui unissent ou divisent empereurs, rois et princes chrétiens, se manifestent souvent au cours de rencontres personnelles ou par l'envoi de messagers et d'ambassades. Les correspondances des souverains jouent dans ces relations multiformes un rôle essentiel. Elles sont conservées en nombre croissant pour plusieurs territoires occidentaux sous domination chrétienne, alors que les lettres originales des souverains musulmans orientaux demeurent fort rares avant la consolidation de la chancellerie ottomane. Tout en précisant les raisons de ce profond déséquilibre archivistique, les études réunies dans La correspondance entre souverains permettent une première approche comparative des manières de rédiger, de transmettre, de conserver et, le cas échéant, de réutiliser ces lettres. Du Bosphore à Florence, du Yémen à Rome, de l'Egypte mamelouke à la cour des Mongols d'Iran, les lettres des souverains véhiculent des idéologies et, parfois, des prétentions dominatrices contradictoires, elles portent un discours représentatif du pouvoir dont elles émanent. Pièces centrales des échanges diplomatiques, les lettres sont imprégnées de modèles de chancellerie, puis soumises à des processus de transmission qui peuvent s'avérer extrêmement complexes. Certains originaux sont traduits, quelquefois à plusieurs reprises, par des intermédiaires aux compétences linguistiques inégales. Grâce à des analyses croisées menées jusqu'au début du XVIe siècle, l'on voit ainsi apparaître les effets de l'intensification des échanges diplomatiques sur l'art et les pratiques épistolaires souveraines.Denise Aigle (Ecole Pratique des Hautes Etudes, CNRS UMR " Orient et Méditerranée ". Spécialiste de l'Orient musulman médiéval, elle s'intéresse particulièrement aux contacts entre Orient et Occident à l'époque mongole. Elle est l'auteur de nombreux articles et ouvrages. Elle a notamment publié : Le F?rs sous la domination mongole (XIIIe-XIVe s.). Politique et fiscalité, Leuven, 2005 ; Le Bil?d al-Š?m face aux mondes extérieurs. La perception de l'Autre et la représentation du souverain, D. Aigle (dir.), Beyrouth, 2012.Stéphane Péquignot (Ecole Pratique des Hautes Etudes) est spécialiste de la diplomatie médiévale et de la couronne d'Aragon, il a notamment publié Au nom du roi. Pratique diplomatique et pouvoir durant le règne de Jacques II d'Aragon (1291-1327), Madrid, 2009 ; avec S. Andretta, M.-K. Schaub , J.-C. Waquet, C. Windler (dir.) Paroles de négociateurs. L'entretien dans la pratique diplomatique de la fin du Moyen Age à la fin du XIXe siècle, Rome, 2010.

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