Les ailes grises
Ferme ta gueule s'il te plait
Publié par LES VENTERNIERS, le 14 février 2016
78 pages
Résumé
Où la tendresse, l'humour, la séduction et la provocation se sont donnés rendez-vous et se bousculent comme des enfants dans la cour de récré. Des billets doux parsemés au quotidien à l'attention de l'être aimé. Dans toutes les pièces de maison, à tout moment de la journée. Le moindre geste de la main, la moindre expression bizarre, donnant lieu à la joie. On est loin des déclarations cérémonieuses ! Ce livre, c'est de la triche, non ? Ce ne sont même pas des haïkus, ça n'a rien d'un recueil de poèmes et ce n'est peut-être même pas un vrai livre. Oui, plutôt jeux de style, ces faux-haïkus rompent avec le déjà-lu et exercent une magie nouvelle. Une expression singulière, qui tire sa force de sa simplicité et de sa délicatesse. Rendre hommage à l'être aimé, à son unicité, dans sa toute parfaite injustice, dans sa grande sensualité, dans sa toute belle maladresse. Placer à tâtons les contours de la vie à deux, du quotidien, de l'intimité. Jouir de sa présence souveraine. « La princesse qui rote » est l'unique motif de ce livre. Pourtant le temps de l'écriture est celui de son absence. Qu'elle aille donc un peu au loin, dans le silence, qu'il lui fasse un beau poème d'amour, qui parlera d'elle toute proche ; qu'elle se taise un peu maintenant, pour qu'éclosent les aveux, un joli bouquet d'aveux amoureux. « La princesse qui rote », son seul mobile, est la première destinataire du livre. Et pourquoi pas l'unique ? Pourquoi le publier ? Non pas, partager avec les lecteurs le plaisir contagieux d'aimer, mais bien plutôt susciter chez eux cette attention à l'être. C'est une vision de la relation amoureuse qui est livrée ici : dans ce rapport à l'autre, on n'exige pas qu'elle soit une super-héroïne et on ne prétend pas être un sur-homme, on n'attend pas qu'il ou qu'elle corresponde en tout point à nos désirs ; mais on accueille, et même on souhaite, avec une joie étonnée, comme un cadeau de la vie, ses déséquilibres, sa beauté particulière, sa fondamentale altérité. Le poète Thomas Vinau apprécie le minimalisme ; touche à touche il nous donne pourtant l'impression d'un vaste panorama de l'amour. Touche à touche, rayonne comme une boule à facettes la joie de l'autre (non pas sa joie à lui, mais la nôtre, la joie de connaître, de reconnaître), la joie vive d'être en présence de l'autre.
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Critiques
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