Alberto giacometti (compact)

Narration : l' auteur
L'oeuvre poétique d'Yves BONNEFOY est soutenue par l'unité d'une "voix". Le poème y est une parole en prise sur le monde et qui s'adresse à autrui; son ambition est de désigner, non de définir, de nommer plus que de signifier.
C'est la voix d'Yves BONNEFOY lui-même qui fait entendre ici un ensemble de poèmes des "Planches courbes"(2001). Sa lecture ouvre l'accès à "cet espace sans fin de courants qui s'entrecrochent, d'abîmes qui s'entr'ouvent, d'étoiles" dans lequel la poésie se cherche et se constitue.

Les planches courbes ; la maison natale ; l'encore aveugle ; la voix lointaine ; jeter des pierres ; la pluie d'été

A l'occasion des Langagières, manifestation autour de la langue et de ses usages, créée à la Comédie de Reims puis reprise au Théâtre National Populaire - Villeurbanne, commande est passée aux poètes invités d'un texte où chacun exprime les enjeux qu'il assigne à son travail, à la faveur d'un thème suggéré. Profitant en 2009 du grand chantier du T.N.P. et de sa fermeture provisoire pour travaux, la revue a souhaité demander aux poètes dont la parole a été depuis des années au coeur des Langagières, d'accompagner cette mutation par de libres contributions sur le thème : Détruire, construire, reconstruire. En ces temps de crise où la question de la déconstruction et de la reconstruction est brûlante d'actualité, notre souhait est que le lecteur trouve ici matière à enrichir sa réflexion par le détour du poème. D'année en année, la présente collection réalise non pas une improbable anthologie, mais comme une cartographie du paysage poétique contemporain, dans toute sa diversité.

Etats provisoires du poème - Tome 9, Détruire, construire, reconstruire

Une somme de connaissances qui répertorie, raconte et met en perspective les mythes qui animent l'inconscient historique des principales cultures du monde. Afrique noire, Amérique du Nord et du Sud, Asie du Sud-Est, Caucase, Chine, Egypte, Grèce, Germains et Nordiques, France, Mésopotamie, Inde, préhistoire, Rome, Océanie, Nouvelle-Guinée.

Dictionnaire des mythologies (Tome 2)

Farhad Ostovani

« Il n'est que normal que Paul Celan ait été durement affecté par les basses calomnies - des accusations de plagiat - dont il fut l'objet de la part de Claire Goll. Il l'est moins qu'il en ait souffert toute sa vie, alors que ces accusations bien clairement mensongères lui avaient permis de comprendre qu'une majorité de lecteurs prenaient spontanément son parti.
Ce petit essai cherche à comprendre les raisons de cette irréductible affliction et les trouve au plus profond du rapport d'un poète à sa pensée de ce qu'est la poésie. » Y. B.

Ce qui alarma Paul Célan

Dans cet essai, le poète Yves Bonnefoy s'interroge sur les rapports qui existent entre, " d'une part, l'expérience des penseurs et rêveurs gnostiques - ceux, d'abord, Valentin, Basilide, du deuxième siècle de notre ère - et d'autre part la recherche des écrivains, comme elle se fait à toute époque. C'est une utile question, et même une des plus importantes pour autant que l'on cherche aussi à comprendre ce que c'est que la poésie. Et y répondre éclairerait également, me semble-t-il ce que fut la gnose elle-même en ses divers avatars depuis la fin de l'antiquité ". Cet essai est suivi de deux autres textes, l'un sur le palimpseste - du point de vue de l'imaginaire gnostique -, l'autre sur le poète contemporain Alain Veinstein.

La poésie et la gnose

«On retrouve dans ce tableau [de Mondrian] qu'on voit déjà si moderne quelques-unes des catégories les plus spécifiques autant que les plus anciennes de l'interrogation du divin - ainsi l'ambiguïté d'un espace assez peu marqué pour s'ouvrir comme la peinture romane au non-dimensionnel du symbole, assez perspectivé toutefois pour que nos aspects et nos gestes puissent y inscrire leur forme et avec elle leur espérance. Même les couleurs du Nuage rouge, bleu du manteau de la Vierge, émeraude de l'alchimie, rouge dont Delacroix ensanglantait l'Idéal, sonnent là une fois de plus dans l'histoire les trois notes fondamentales de notre condition qui veut forcer ses limites.»De Bellini à Morandi, de Mantegna à Elsheimer, de Tiepolo à Hopper, de Poussin à Chirico et Giacometti, une ample réflexion sur cette lignée d'artistes qui se sont inquiétés de l'être propre à l'image, «c'est-à-dire de sa capacité d'évasion, où se perd le sens.»

Alberto giacometti (compact)

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