"Son Excellence Eugène Rougon" est le sixième volume des Rougon-Macquart, et probablement le roman politique de la série. Emile Zola y campe les rejetons de la lignée des Rougon et des Macquart, mais avant tout Eugène Rougon, d'abord président du Conseil d'Etat, puis sans portefeuille car tombé en défaveur auprès de l'Empereur à cause d'une femme, puis grâce au cynisme le plus cru, nommé ministre de l'Intérieur à la suite de l'attentat d'Orsini. "Son excellence Eugène Rougon" est l'un des portraits les mieux réussis de la corruption et de l'immoralité du monde politique. C'est aussi l'un des tableaux les plus réalistes du Second Empire. Au final, l'un des romans de Zola les plus méconnus, énorme erreur, et peut être la cause de notre réalité politique au fil des décennies.

Son Excellence Eugène Rougon

Les trois textes proposés dans cette présente édition traitent du journalisme. Ils auraient pu être écrits aujourd'hui tant les observations et les interrogations qui s'y trouvent nous amènent à réfléchir sur ce que pourrait être, à l'heure d'Internet, une presse d'information. Emile Zola (1840 - 1902) évoque "la fièvre" qui nous pousse à vouloir être renseignés le plus tôt possible sur un fait qui vient à peine de se produire : "On n'a plus le temps de réfléchir, de penser. L'actualité est là, guettant la copie et disparaissant aussitôt pour faire place à l'actualité du lendemain" . Est-ce le journaliste qui en est responsable ou le public toujours gourmand de sensationnel ? Octave Mirbeau (1848 - 1917) se montre encore plus sévère et condamne fermement les méthodes de journalistes, auxquels il reproche leur trop grande complicité avec les policiers et les magistrats - un reproche formulé encore aujourd'hui à l'encontre d'une certaine presse d'investigation.

Un journalisme fiévreux

'La Joie de Vivre, ' here translated as 'The Joy of Life, ' was written by M. Zola in 1883, partly at his country house at Médan, and partly at Bénodet, a little seaside place in Brittany. The scene of the story is laid, however, on the coast of the neighbouring province of Normandy, between the mouth of the Orne and the rocks of Grandcamp, where the author had sojourned, more than once, in previous years. The title selected by him for this book is to be taken in an ironical or sarcastic sense. There is no joy at all in the lives of the characters whom he portrays in it. The story of the 'hero' is one of mental weakness, poisoned by a constantly recurring fear of death; whilst that of his father is one of intense physical suffering, blended with an eager desire to continue living, even at the cost of yet greater torture. Again, the story of the heroine is one of blighted affections, the wrecking of all which might have made her life worth living. And there is a great deal of truth in the various pictures of human existence which are thus presented to us; however much some people, in their egregious vanity, may recoil from the idea that life and love and talent and glory are all very poor and paltry things.

The Joy of Life

Travailleur courageux, père de deux beaux enfants, marié à une femme jolie et raisonnable, Jacques aurait pu mener une existence simple et heureuse. Mais l'Histoire fait irruption dans son atelier:la Commune lui arrache son fils, le pousse à prendre les armes et fait voler en éclats son bonheur domestique. Déporté à Nouméa, il s'évade et revient des années plus tard avec le désir fou de retrouver les siens. Hélas, la réalité qu'il découvre est tout autre que celle qu'il imaginait... Dans cette nouvelle captivante, Zola, en maître du naturalisme, conjugue milieu social, époque et tempérament pour dessiner le destin implacable de son personnage. Le dossier de l'édition propose des questionnaires de lecture sur des passages clés du récit. Il contient en outre deux écrits théoriques sur le naturalisme et un groupement de textes sur le personnage romanesque dans la littérature du XIXesiècle.

Jacques Damour

Emile Zola (1840-1902) 

"Dans sa promenade au hasard, Luc Froment, en sortant de Beauclair, avait remonté la route de Brias, qui suit la gorge où coule le torrent de la Mionne, entre les deux promontoires des monts Bleuses. Et, comme il arrivait devant l'Abîme, nom que portent dans le pays les Aciéries Qurignon, il aperçut, à l'angle du pont de bois, peureusement rasées contre le parapet, deux figures noires et chétives. Son cour se serra. C'était une femme à l'air très jeune, pauvrement vêtue, la tête à demi cachée sous un lainage en loques ; et c'était un enfant, de six ans environ, à peine couvert, la face pâle, qui se tenait dans ses jupes. Tous les deux, les yeux fixés sur la porte de l'usine, attendaient, immobiles, avec la patience morne des désespérés. 

Luc s'était arrêté, regardant lui aussi. Il allait être six heures, le jour baissait déjà, par cette humide et lamentable soirée du milieu de septembre. On était au samedi, et depuis le jeudi, la pluie n'avait pas cessé. Elle ne tombait plus, mais un vent impétueux continuait à chasser dans le ciel des nuages de suie, des haillons d'où filtrait un crépuscule sale et jaune, d'une tristesse de mort. La route, sillonnée de rails, aux gros pavés disjoints par les continuels charrois, roulait un fleuve de boue noire, toutes les poussières délayées des houillères prochaines de Brias, dont les tombereaux défilaient sans cesse. Et ces poussières de charbon, elles avaient noirci de leur deuil la gorge entière, elles ruisselaient en flaques sur l'amas lépreux des bâtiments de l'usine, elles semblaient salir jusqu'à ces nuages sombres qui passaient sans fin, ainsi que des fanées. Une mélancolie de désastre soufflait avec le vent, on eût dit que ce crépuscule frissonnant et louche apportait la fin d'un monde." 

Deuxième opus du cycle "Les quatre évangiles".

Travail

«La haine est sainte. Elle est l'indignation des coeurs forts et puissants, le dédain militant de ceux que fâchent la médiocrité et la sottise» : c'est par ces mots que Zola, encore inconnu du grand public, se lance dans la critique littéraire et artistique. Mes Haines (1866) rassemble les chroniques de la première campagne de l'auteur en faveur de la modernité esthétique. On y découvre un jeune prodige qui n'a «souci que de vie, de lutte, de fièvre», prompt à s'enflammer lorsqu'il évoque Michelet, Balzac, les Goncourt ou Courbet, mais véhément et irrévérencieux face à Hugo, Barbey d'Aurevilly ou NapoléonIII... Dans ces quinze «causeries» rédigées avec une partialité pleinement revendiquée se dessinent les contours des grandes convictions zoliennes, que l'avenir ne démentira pas : sa foi dans l'art du roman, son goût pour les «libres manifestations du génie», son sens du progrès, ses affinités avec les sciences humaines, son amour de la vérité et de la justice. Mes Haines, dix ans avant le scandale de L'Assommoir, éclaire superbement les fondements et les principes du naturalisme.

Mes haines

Son Excellence Eugène Rougon est un roman d'Emile Zola publié en 1876, sixième volume de la série Les Rougon-Macquart. Dans cet ouvrage, selon ses propres termes, Zola pénètre les « coulisses politiques...

Este ebook presenta "Yo acuso" con un sumario dinámico y detallado.
En 1894, el caso Dreyfus sale a la luz, y se acusa al capitán Alfred Dreyfus, de treinta y cinco años, judío y alsaciano, de alta traición. Pese a las declaraciones de inocencia del acusado, declaraciones que no se hacen públicas, se lo condena a cumplir cadena perpetua en la isla del Diablo, en la Guayana francesa.
En marzo de 1896, el nuevo responsable del Servicio de Información (Service de Renseignements), el coronel Picquart, descubre un telegrama que no deja dudas de que Dreyfus no es el informador de los alemanes en el Estado Mayor francés, sino que el verdadero traidor había sido el comandante Ferdinand Walsin Esterhazy. Picquart informa a sus superiores y expresa su convicción de que fue un error atribuir el escrito a Dreyfus. No obstante, el Estado Mayor destina a Picquart a la frontera del este y, posteriormente, a Túnez. Los tribunales militares se niegan a revisar el caso Dreyfus y tratan de sofocar el escándalo, pero no logran evitar que algunos rumores alerten a personalidades de la izquierda.
En 1897, con la ayuda del periodista Bernard Lazare, del senador Scheurer-Kestner y del diputado Joseph Reinach, Mathieu Dreyfus, hermano de Alfred, promueve una campaña en Le Figaro para exigir que se investigue a Esterhazy y se revise el juicio de 1894. Los conservadores reaccionan de inmediato. Indignado, Émile Zola, próximo a la izquierda radical y a grupos socialistas, entra en liza. La campaña de Le Figaro rompe la conspiración de silencio.
En diciembre de 1897, Esterhazy, cuya letra es idéntica a la de los facsimiles del escrito que la prensa ha reproducido, es inculpado y comparece ante un tribunal militar; los jueces lo absuelven en enero de 1898.
Zola, consciente de los riesgos que corre, plantea la cuestión ante la opinión pública en su célebre carta al presidente de la República, titulada Yo acuso (J'accuse) publicada el 13 de enero en L'Aurore. Ese mismo día, la policía detiene al teniente coronel Picquart. La polémica enardece al país y se desencadenan las hostilidades entre la derecha militarista y la izquierda socialista o radical.
Émile Zola (1840 - 1902) fue un escritor francés, considerado como el padre y el mayor representante del naturalismo.

Yo acuso

La mine, Etienne la haïssait d'avance. Une dévoreuse d'hommes, réduisant les ouvriers à l'état de machines, les crevant à la tâche pour un salaire de misère. La vie qu'il mène avec ses compagnons est indigne d'un homme. Il leur faut crier leur colère... Il faut s'unir, et faire la grève !

Son Excellence Eugène Rougon

Résumé

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