La vie parallèle

Aux armes, citoyens !

Louis Calaferte a écrit 26 pièces de théâtre entre 1950 et 1993, dont LA MORT DU PRINCE en 1965 / "... J'ai peint une très large part de moi-même dans le personnage de Molinella. Dans une certaine mesure, "La Mort du Prince" est la représentation du mystère de la transfiguration..." - Louis Calaferte.

La mort du prince

Limitrophe est la troisième et dernière étape de l'itinéraire entrepris avec Portrait de l'enfant, poursuivi avec Hinterland et qui pourrait se définir comme une exploration consciente de l'inconscient. Ce que l'auteur cherche à cerner, c'est le coeur même de la personnalité humaine, son noyau. L'histoire est celle d'une maladie à la fois organique et mentale, avec les thèmes sans cesse repris de la douleur, de la prostration, de la dépendance envers autrui. C'est aussi, à un niveau supérieur, la recherche angoissée d'une issue qui s'entrevoit tantôt avec le dégoût de la chair, la fuite hors de soi, la soif de la destruction ; tantôt avec l'atonie, la paralysie progressive, la pétrification : l'état de gisant auquel le livre aboutit. Bien qu'ayant rompu avec une technique traditionnelle du roman, Louis Calaferte a écrit ici un véritable roman dont le "suspense" intériorisé est constant. Peu d'écrivains peuvent se permettre de telles incursions dans l'étrange.

Limitrophe

... Voilà ce qu'est l'art : éblouissement entre le divin et soi... Louis CALAFERTE. D'après le texte d'Aristophane, pièce grave et baroque aux résonances anarchisantes. Louis Calaferte en commença l'écriture en mai 1989, écriture qui dura selon l'auteur 18 jours et 18 nuits et à propos de laquelle il suggère qu'une force inqualifiable lui dicta ce qui doit être nécessairement écrit. Djamel MESKACHE

LES OISEAUX - Louis Calaferte

La mécanique des femmes

Personnalité incontournable du paysage intellectuel français, Marcela Iacub partage avec passion sa lecture des inclassables et sulfureux Épisodes de Louis Calaferte. Un homme navigue à travers les femmes de sa vie. Silhouettes mystérieuses appelées D., G. ou M., inconnues sans visage, mais aussi sœurs, mère et prostituées peuplent cette étrange géographie amoureuse. Dans ce paysage féminin, souvent brutal, on distingue aussi les ciels de printemps, les amis, l'odeur du café, les insomnies. Un entrelacs d'images, d'anecdotes, de sensations que Calaferte conjugue avec l'érotisme et la mort. Une voix fascinante et dérangeante. Inégalée.

Episodes de la vie des mantes religieuses

Une allumette prend feu, pisschtt !

...tiraillé par l'inquiétude, Créon ne cesse d'être dans le tremblement. Presque toutes ses décisions, qu'il prend sous l'empire de la violence à laquelle on le contraint, ont l'air, une fois prises, de l'étonner, de l'épouvanter lui-même. Rien d'outre qu'une insurmontable faiblesse ne motive, ni n'anime ces gens qu'on voit tous les jours se démener dans l'espoir d'accaparer quelque pouvoir. Louis Calaferte.

La vie parallèle

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