La mécanique des femmes

Promenade dans un parc

Louis Calaferte a écrit 26 pièces de théâtre entre 1950 et 1993, dont LA BATAILLE DE WATERLOO en 1982 / "Alexandre et Gertrude vivent avec leurs deux enfants Annibal et Éléonore dans un appartement moderne. Mais la quiétude de cette existence familiale est bientôt troublée par la présence encombrante de leur voisine, Madame Ondula qui "se promène toujours en culotte et invite à dîner des loups garous..." rapportent les enfants. Face à l'appréhension de l'inconnu, à la peur de l'autre, la "normalité" de leur quotidien est bientôt mise à rude épreuve et très vite ce douillet cocon se transforme en un véritable champ de bataille. L'humour au vitriol de l'auteur est ravageur face aux dérives grossières d'une société de mensonge, d'avidité, de lâcheté et de bêtise. La colère enthousiasmante, drôle et brillante de Louis Calaferte nous rappelle qu'"il est urgent d'apprendre à vivre et à aimer"." - Patrick Pelloquet.

La bataille de Waterloo

Un ensemble de textes que Louis Calaferte écrivit en 1970, et qui s'inscrit dans un ensemble plus grand, appelé Poésie Bouffe.

DIABOLO - Louis Calaferte - suivi de Chat perché

«Conviction de la nécessité supérieure de ce qui doit apparaître dans le monde par mon intermédiaire. Voilà qui, logiquement, est conséquence du principe de vocation. Il est exact que, pour aussi osé que cela puisse sembler, fréquemment, j'ai éprouvé le sentiment qu'en écrivant ou en peignant avec la brûlure intérieure de la passion Dieu lui-même était l'ordonnateur de ce qui, ainsi, se façonnait ; que Sa volonté, Ses desseins secrets m'avaient choisi comme traducteur. De là mon identité fondamentale, mon complet effacement devant l'oeuvre accomplie ; sans doute aussi mon inégalable bonheur de créateur.»

Circonstances : (1989)

Pendant l’Occupation, Louis Calaferte a onze ans. Il raconte la guerre telle que la voit, telle que la vit un enfant. «Ils parlent. Ils tapent sur la table. Ils reniflent. Ils se grattent dans les poils. Ils se grattent la tête. Ils se renversent sur leurs chaises. Ils mettent leurs pouces dans leurs bretelles. Ils font semblant, mais ils ne sont pas bien. Ils griffent de l’ongle le bois de la table. Ils parlent. Ils se comprennent. Et pourtant, c’est quoi 14, c’est quoi l’Armistice, c’est quoi Daladier, c’est quoi les Boches, c’est quoi Hitler, c’est quoi la politique, c’est quoi le Taureau du Vaucluse, c’est quoi Chamberlain, c’est quoi le pape, c’est quoi la guerre ? - C’est quoi, la guerre ? - Occupe-toi de ta soupe. Mange.»

C'est la guerre

... Ecrivant Le Roi VICTOR, Louis Calaferte s'est souvenu que les événements qui, autrefois, avaient des allures de tragédie s'étaient mis à se répéter, mais à se répéter en comédie. Cette mémoire façonne la pièce. De manière ostentatoire, celle-ci s'approprie la forme tragique, la colonise, l'évide, y loge la farce qui supporte la question de la nature de l'Etat : république, monarchie, monarchie républicaine. C'est de cette actualité que parle VICTOR, tout à la fois sérieuse et comique, où la ronde des fous du pouvoir— tous ces rois grotesques qui depuis Ubu se sont fait mettre en scène — abaisse le sublime questionnement grec jusqu'à n'en faire que de misérables querelles de famille et de boutiquiers... Christian PETR.

LE ROI VICTOR - Louis Calaferte

Un hommage amoureux du poète à sa femme, Guillemette, à l'occasion de son quatre-vingtième anniversaire (1972).

La mécanique des femmes

Plus de livres de Louis Calaferte

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques