Denne klassiske science fiction-roman er for længst faktuelt antikveret, men kan stadig nydes for hyggens og den elementære spændings skyld. Den bringes her i den danske førsteudgave fra 1912, der med sit let antikverede sprog bidrager til indholdets særlige stemning og atmosfære. Til atmosfæren bidrager også Henrique Alvim Corrêas illustrationer, der første gang optrådte i den belgiske udgave fra1906. Welles sagde selv senere om disse illustrationer: "Alvim Corrêa gjorde mere for mit arbejde med sin pensel end jeg med min pen."

Klodernes Kamp - Illustreret af Henrique Alvim Corrêa

H.- G. Wells (1866-1946) 

"Je vis un homme à cheveux blancs, image même de l'extrême vieillesse, assis devant un pupitre, et qui écrivait. 

Ce devait être dans quelque appartement d'une tour très élevée, car, par la haute fenêtre, à droite, on n'apercevait que des lointains : un horizon de mer, un promontoire, et cette buée lumineuse du soleil couchant qui signale la présence d'une ville. Tous les aménagements de la pièce respiraient l'ordre et la beauté, - et je ne sais quoi de subtil, et de mal défini, l'inattendu de tel détail, me donnait une sensation de nouveau et d'étrange. Je ne reconnaissais aucun style spécial, et le costume simple de l'homme assis ne suggérait l'idée d'aucune époque ni d'aucun pays. Peut-être, pensai-je, suis-je au pays de l'« heureux avenir, au pays d'Utopie » ou des « rêves simples » ? Une phrase d'Henry James : « Le lieu du grand repos », me traversa la mémoire, glissa comme une lueur sur mon esprit, et s'éteignit sans m'éclairer. 

L'homme écrivait avec un stylet assez semblable à notre porte-plume réservoir, et ce détail bien moderne m'interdisait toute pensée rétrospective. De temps à autre, il ajoutait la feuille qu'il venait de couvrir d'une écriture courante et facile à des feuilles entassées sur une gracieuse petite table, placée devant la fenêtre, à portée de sa main. Les derniers feuillets gisaient épars, recouvrant à demi les autres réunis en fascicules par des attaches. 

Évidemment, il était inconscient de ma présence, et je restai là à attendre que l'écrivain s'interrompît ; tout vieux qu'il fût, il traçait les signes d'une main ferme." 

Un vieil homme écrit ses mémoires : Willie, ouvrier plutôt révolté, est amoureux de Nettie et est jaloux jusqu'à vouloir la tuer ainsi que son fiancé... Mais une comète qui se dirige vers la Terre vient tout changer en métamorphosant l'atmosphère...

Au temps de la comète

A Victorian scientist develops a time machine and travels to the year 802,171 AD. There he finds the meek, child-like Eloi who live in fear of the underground-dwelling Morlocks. When his time machine goes missing, the Traveller faces a fight to enter the Morlocks' domain and return to his own time.
THE TIME MACHINE remains one of the cornerstones of science-fiction literature and has proved hugely influential.

The Time Machine

In truth the mastery of flying was the work of thousands of men-this man a suggestion and that an experiment, until at last only one vigorous intellectual effort was needed to finish the work. But the inexorable injustice of the popular mind has decided that of all these thousands, one man, and that a man who never flew, should be chosen as the discoverer, just as it has chosen to honour Watt as the discoverer of steam and Stephenson of the steam-engine. And surely of all honoured names none is so grotesquely and tragically honoured as poor Filmer's, the timid, intellectual creature who solved the problem over which the world had hung perplexed and a little fearful for so many generations, the man who pressed the button that has changed peace and warfare and well-nigh every condition of human life and happiness. Never has that recurring wonder of the littleness of the scientific man in the face of the greatness of his science found such an amazing exemplification. Much concerning Filmer is, and must remain, profoundly obscure-Filmers attract no Boswells-but the essential facts and the concluding scene are clear enough, and there are letters, and notes, and casual allusions to piece the whole together. And this is the story one makes, putting this thing with that, of Filmer's life and death.

Twelve Stories and a Dream

H.-G. Wells (1866-1946) 

"- Leur Progrès, comme ils disent, ça marche, déclara M. Tom Smallways, ça marche, et l'on se demande comment ça peut toujours marcher. 

M. Smallways faisait cette remarque longtemps avant le début de la guerre dans les airs, accoté contre la palissade, au bout de son jardin, et, d'un regard qui n'exprimait ni louange ni blâme, il contemplait la vaste usine à gaz de Bun Hill. Au-dessus des gazomètres pressés les uns contre les autres, trois formes étranges apparurent, grandes vessies flasques qui se balançaient lourdement, devenaient plus rondes et plus énormes - des ballons que l'on gonflait pour les ascensions hebdomadaires de l'Aéro-Club. 

- C'est comme ça tous les samedis, précisa le voisin M. Stringer, le laitier. Pas plus tard qu'hier, tout le monde se serait précipité pour voir un ballon partir, et maintenant il n'y a pas un trou à la campagne qui n'ait son départ de ballon tous les dimanches... Heureusement pour les compagnies du gaz ! 

- Samedi dernier, répliqua M. Smallways, j'ai été obligé de ramasser trois brouettées de gravier dans mes pommes de terre... trois brouettées de lest qu'ils nous ont versées sur la tête. Ils m'ont écrasé les touffes qui n'étaient pas enterrées. 

- Il y a des dames, parait-il, qui montent là-dedans... 

- Si on peut appeler ça des dames... En tout cas, ce n'est pas l'idée que je me fais d'une dame... Grimper en l'air et jeter des tas de sable sur le monde, ce n'est pas cela qu'on m'a enseigné à considérer comme une occupation pour des dames. 

M. Stringer approuva de la tête, et les deux voisins continuèrent à surveiller les masses boursouflées, avec une expression qui avait passé de l'indifférence à la désapprobation." 

Roman d'anticipation écrit en 1907.

Bert Smallways vit tranquillement dans une petite ville d'Angleterre. Avec son associé Grubb, il vivote de la location de vélos et la réparation mécanique. Rien ne le prédestinait à se retrouver à bord du dirigeable allemand qui allait agresser New-York et déclencher une terrible guerre mondiale sans fin...

La guerre dans les airs

HarperCollins is proud to present its incredible range of best-loved, essential classics.

 Welcome to Utopia.

 When Mr. Barnstaple, an Earthling, is accidentally transported to Utopia with a group of others, he begins an adventure that will change how he views the world forever.

 Utopia has no government. Utopia has no religion. People are governed only by their own conscience and desires, and Barnstaple is drawn into what he sees as a perfect society. But when a disease brought by the Earthlings threatens the existence of the Utopians, Barnstaple must make a choice: take over Utopia, or betray his own people to save a world he has grown to admire.

Men Like Gods

The War of the Worlds is a science fiction novel by English author H. G. Wells, first serialized in 1897 by Pearson's Magazine in the UK and by Cosmopolitan magazine in the US. 

Written between 1895 and 1897, it is one of the earliest stories to detail a conflict between mankind and an extraterrestrial race.

(from wikipedia.org)

The War of the Worlds

On the Night of the Strange Bird, many people at Sidderton (and some nearer) saw a Glare on the Sidderford moor. But no one in Sidderford saw it, for most of Sidderford was abed.

All day the wind had been rising, so that the larks on the moor chirruped fitfully near the ground, or rose only to be driven like leaves before the wind. The sun set in a bloody welter of clouds, and the moon was hidden. The glare, they say, was golden like a beam shining out of the sky, not a uniform blaze, but broken all over by curving flashes like the waving of swords. It lasted but a moment and left the night dark and obscure. There were letters about it in Nature, and a rough drawing that no one thought very like. (You may see it for yourself-the drawing that was unlike the glare-on page 42 of Vol. cclx. of that publication.)

None in Sidderford saw the light, but Annie, Hooker Durgan's wife, was lying awake, and she saw the reflection of it-a flickering tongue of gold-dancing on the wall.

The Wonderful Visit

H. G. Wells (1866-1946) 

"L'étranger arriva en février, par une matinée brumeuse, dans un tourbillon de vent et de neige. Il venait, à pied, par la dune, de la station de Bramblehurst, portant de sa main couverte d'un gant épais, une petite valise noire. Il était bien enveloppé des pieds à la tête, et le bord d'un chapeau de feutre mou ne laissait apercevoir de sa figure que le bout luisant de son nez. La neige s'était amoncelée sur ses épaules, sur sa poitrine ; elle ajoutait aussi une crête blanche au sac dont il était chargé. 

Il entra, chancelant, plus mort que vif, dans l'auberge, et, posant à terre son bagage : 

- Du feu, s'écria-t-il, du feu, par charité ! Une chambre et du feu ! 

Il frappa de la semelle, secoua dans le bar la neige qui le couvrait, puis suivit Mme Hall dans le petit salon pour faire ses conditions. Sans autre préambule, et jetant deux souverains sur la table, il s'installa dans l'auberge." 

Un étrange client s'installe dans l'auberge, tenue par Mme Hall, au village d'Iping, en Angleterre. Toujours emmitouflé de la tête aux pieds, personne ne peut voir son visage. Les villageois causent, chacun y va de son hypothèse... Qui est-il ? Un chercheur défiguré ou atteint d'une malformation ? Un hors la loi recherché par la police ? Bientôt d'étranges phénomènes ont lieu dans le village...

Klodernes Kamp - Illustreret af Henrique Alvim Corrêa

Résumé

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