Floralie

C'est l'histoire d'un vieillard, Vieux-Thomas, qui a été bans sa jeunesse bûcheron, chasseur, homme d'équipage, amant, et qui revit maintenant son histoire en imagination, car la vieillesse et l'incompréhension des siens - qu'il appelle «les Autres» - clouent Vieux-Thomas dans sa berceuse. Pas n'importe quelle chaise à bascule, mais celle qu'il a «gossée» lui-même et qui a franchi la vie avec lui. Il se souvient, il regrette, il se méfie du temps présent.

Il n'y a pas de pays sans grand-père

Ce livre est plus qu'un simple recueil de contes. C'est aussi un témoignage unique, chaleureux, sincère et joyeux sur la vie quotidienne québécoise. Le récit ressuscite avec vivacité l'époque du Premier ministre Maurice Duplessis et la période de la Seconde Guerre mondiale, marquées par l'oppression religieuse, la répression de la sexualité et les tensions linguistiques.

Les Enfants du bonhomme dans la lune: Contes

Écrivain prolifique, Roch Carrier signe avec Les Moines dans la tour un roman sur l'impuissance. Son héros, un écrivain, se retrouve devant une page vierge, incapable de bâtir une histoire, sa pensée et ses émotions étant parasitées par la commotion ressentie le 11 septembre 2001. Je suis un homme désorienté, avoue le narrateur, qui s'interroge sur le sens de la vie après l'attentat contre le World Trade Center. Son histoire d'architecte qui dessinerait un monument pour de pauvres moines lui semble anodine, et son désarroi se mue bientôt en une colère rageuse qui prend toute la place, reléguant dans la marge l'architecte et ses ennuis. L'auteur – qui a affublé son écrivain du surnom de Monsieur Pois Tendre – propulse des phrases qui pleurent, lesquelles l'entraînent trop souvent sur une pente moralisante. Roch Carrier n'a pas choisi la voie facile en mettant en scène le désenchantement d'un écrivain – et le sien ? – qui forcément déteint sur son histoire. Si ce roman était une tour, on dirait qu'elle est de guingois, plaisante (à peine) le narrateur.  Les Moines dans la tour est le récit vibrant d'un homme révolté dont la présence éclipse un peu trop celle de ses personnages, ce qui toutefois n'enlève rien à la pertinence de ce livre. --Monique Roy

Les Moines dans la tour

Dans le premier tome de son livre Le Fabuleux Roman d'un pays, Roch Carrier a tracé à grands traits les premiers pas de hardis Français cherchant à conquérir l'Amérique. Dans le second tome, il brosse le portrait d'un fragile empire, victime de la désaffection de la mère patrie et en butte aux attaques des Anglais. À peine 14 000 colons établis dans les terres françaises affrontent 210 000 habitants des colonies anglaises qui songent à s'emparer de l'Acadie et de la vallée du Saint-Laurent, verrou commandant l'accès aux pays d'en haut et aux vastes terres de l'Ouest.L'évocation des hauts faits d'armes de cette poignée de violents, de forts et de hasardeux émaille le récit, dont la fin met en scène le tragique destin des Acadiens : des hommes sont séparés de leurs femmes et de leurs enfants, et, parfois, des enfants, arrachés à leurs parents, sont placés dans des familles britanniques. En route vers l'inconnu, nombre d'Acadiens sont morts de peur et de désolation.Une tempête est imminente dans le ciel des autres terres françaises d'Amérique. Le brigadier Louis-Joseph de Montcalm et le colonel James Wolfe y perdront la vie. En France et en Angleterre, ces deux officiers savent encore peu de choses de ces lointains événements…

Floralie

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Critiques

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