Jean-Marc Desgent est né le 15 septembre 1951 à Montréal. Il a publié dans plusieurs revues québécoises, belges et françaises. Il a fait paraître tous ses premiers titres aux Herbes Rouges. Il nous propose maintenant une œuvre sur la solitude belle et tragique des êtres et sur la fragilité nécessaire mais violente du monde. « On n’a pas le droit à l’amour… Il faut quitter la terre. »

On croit trop que rien ne meurt

Los cuatro estados del sol - Les quatre états du soleil

Qu'importe maintenant

Strange Fruits

Les paysages de l'extase

Transfigurations

Dans cette édition, l'écrivaine Caroline Lamarche rencontre la troublante statuaire de l'artiste belge Berlinde De Bruyckere, dont les ouvres illustrent le numéro. Comme l'écrit Lamarche à propos de ces ouvres: « fusion d'entrailles, point extrême de la dissolution, quand le muscle devient museau, la peau, déchet végétal, l'agonie, une danse, et la blessure, l'oil ». Les mots et les images ne sont-ils pas une seconde peau dans laquelle les écrivains se donnent naissance? On trouve ici des textes de: Jean-Marc Desgent, Paul Chamberland, Étienne Lalonde et Naïm Kattan, notamment. Également, Hélène Dorion a rassemblé sept auteurs qui rendent hommage à Jean-Guy Pilon.

Les écrits. No. 134. Mars 2012

Portraits de famille

Vingtièmes siècles est le 17e recueil de poèmes de Jean-Marc Desgent, poète que l'on connaît pour ses recueils Ce que je suis devant personne (Grand Prix du Festival International de la Poésie) et Paysages de l'extase (Prix Rina-Lasnier 2000). Une suite poétique publiée dans la revue Moebius lui a valu le prix Félix-Antoine-Savard en 2002. Son oeuvre a été traduite en espagnol (Mexique). Livre de douleurs et de brutalités, Vingtièmes siècles fait aussi surgir de lumineux moments de tendresse au creux d'images et de mots qui sont parmi les plus insupportables de l'aventure humaine. Mais l'auteur a également voulu que son recueil soit le livre de la lucidité, que ses poèmes soient comme des « (l)ames aux poignets à la guerre comme à la guerre : des tueries semblent nécessaires au milieu des événements du monde ». Écrit dans une langue maîtrisée, qui porte des images d'une précision presque chirurgicale, Vingtièmes siècles procède par apposition et accumulation d'images de violences et de fulgurances de toutes sortes afin de faire surgir le portrait de l'inhumanité de toute une époque, l'essence même de son existence :« J'ai les vies nombreuses, le drap plié sur l'âme,c'est frais et bon comme le mal.Toute la mémoire, ce n'est plus visible d'aimer(...)et voilà au bout, la mort petite, la joie d'une certaine manière. »

On croit trop que rien ne meurt

Résumé

Plus de livres de Jean-Marc Desgent

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques