A San Pedro ou ailleurs

" Devenir un homme n'est pas aussi pénible qu'on vous le dit puisqu'on n'a pas besoin de le vouloir. Le drame, voyez-vous, mes amis, c'est d'accepter de n'être qu'un homme ; alors, mieux vaut prolonger son enfance le plus longtemps possible, jusqu'à la mort... "
Frédéric Dard évoque dans Le Cirque Grancher, sur un ton enjoué et avec une égale bonne humeur, ses débuts de jeune journaliste au Mois à Lyon et son patron haut en couleur, Marcel Grancher, le prix Lugdunum qui lui a donné sa première chance, mais aussi la guerre, et les écrivains de la Résistance...

Le cirque Grancher

Une gueule comme la mienne

Boris Alliachev, vous connaissez ?Espion international...Recherché dans une tripotée de pays...Enfin le genre de mec que tout flic normalement constitué rêve d'agrafer à son palmarès !Figurez-vous que je l'ai précisément sous les yeux, en ce moment...Il est assis dans un restaurant russe et il jaffe du caviar comme un qui aurait la conscience tranquille et le larfouillet bourré.Seulement voilà qu'un pastaga démarre dans les parages : un jules, laid comme un dargif de singe, entreprend de dérouiller sa poule, une ravissante môme de vingt berges.Mais ce n'est pas le genre de chose qu'on fait devant S.-A., pas vrai ?Alors je sors mon uppercut des grands jours...Et pendant la bagarre, le Boris, lui, il prend la tangente !Vilaine affure, les gars, mais cette brute de S.-A. n'a pas dit son dernier mot !

Du brut pour les brutes (San-Antonio #39)

Monte charge

Daniel Mermet, un jeune peintre qui jouit déjà d'une certaine réputation se rend pour un séjour en Espagne afin de s'adonner à son art. 
Un soir, sur une petite route, une jeune femme à bicyclette se jette littéralement sous la voiture du Français. 
Fortement commotionnée, elle est totalement amnésique, et hormis un violon fracassé dans l'accident, elle ne possède rien sur elle, aucun papier susceptible de l'identifier. Les jours passent , et la jeune femme se souvient de son prénom : Marianne. Ils tombent amoureux l'un de l'autre. Mais la mémoire de son passé ne revient toujours pas à Marianne. 
Une piste s'offre cependant à eux : les vêtements de Marianne comportent la griffe d'un magasin français, à Saint-Germain-en-Laye. C'est là que se rend Daniel, en un voyage éclair. Mais lorsqu'il parvient à retrouver la maison où vivait la femme qu'il aime, c'est pour lui l'horreur absolue : cette maison renferme deux cadavres, celui d'un tout jeune enfant, ainsi que celui d'un homme d'une soixantaine d'années...

Le bourreau pleure

Le gars qui pourrait me prouver par a + b qu'il a, au cours de son existence, exécuté une besogne plus débectante que celle à laquelle je me livre depuis une huitaine de jours aurait droit, selon moi, au salut militaire, au salut éternel et à une place assise dans les chemins de fer. Faut vraiment avoir le palpitant arrimé avec du gros filin pour tenir le choc. Et je le tiens, moi, le choc, parce que mon job c'est justement de ne pas faire la fine bouche. Voilà une semaine que je visite les morgues de France à la recherche d'un cadavre...

Descendez-le à la prochaine (San-Antonio #8)

A cop receives a mission - to win the confidence of an enemy spy, currently in prison, and so to expose destroy his spy ring. What better way to allay his suspicions than for the policeman to enter the prison himself, posing as a criminal? So, Frank and Hal end up sharing a cell, but who is the spy and who is the cop? And who will win their claustrophobic game of cat and mouse? Memorably filmed by Robert Hossein in 1955, this tense and brilliantly original thriller is one of Dard's most powerful.

Les salauds vont en enfer

"Ils étaient là, assis face à face, ne sachant pratiquement rien l'un de l'autre, n'éprouvant rien l'un pour l'autre et pourtant décidés à vivre ensemble pendant un certain temps dans une ville étrangère sans avoir d'autres liens qu'un meurtre."

Ce roman noir et audacieux est, sans conteste, un des chefs-d'ouvre de Frédéric Dard.

A San Pedro ou ailleurs

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