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Marseille, Porte Du Sud | Albert Londres
Marseille, Porte Du Sud | Albert Londres

Marseille, Porte Du Sud

Publié par Les Editions du Rocher, le 16 mai 2000

152 pages

Résumé

Extrait de la préface de Henri Amouroux, Président du Prix Albert Londres : Quel oeil ! Quel oeil, celui d'Albert Londres. Il juge, jauge, décortique une ville. Elle devient un monde. Il est vrai que la ville s'appelle Marseille. Atypique Marseille dans la France provinciale de 1926, des romans de Mauriac, Chardonne, Bordeaux. Une ville, Marseille ? Non, un port, une porte ouverte aux hommes venus pour une escale ou pour une vie. Quel oeil, Londres ! Où le commun voit des Marseillais, il voit les Grecs vendeurs d'amandes grillées ou puissants financiers, les Italiens, les Espagnols, les Anglais (en toutes circonstances anglais d'abord), les Arabes, les Roumains, les Éthiopiens et ces Arméniens jetés par la dernière vague dans le camp Oddo, «un camp où l'on ne voudrait pas tomber pour un empire» mais dans lequel, plus forte que la misère, l'espérance fleurit toujours. 1926. N'oubliez pas ! Le monde est en paix depuis huit ans à peine. On ne se bat plus sur mer. Des navires neufs ont remplacé les flottes coulées. Ils sont chargés de toutes les richesses de la terre. Et de toutes ses détresses. L'oeil de Londres ne s'y est pas trompé, «Marseille est une ville heureuse où passent beaucoup de malheureux. Il y a de pauvres arabes, de pauvres nègres, de pauvres blancs». À ceux qui, «par la route de l'eau sont venus mendier une patrie», Londres, en un temps où l'immigration était presque une idée neuve, accorde le quart environ de ses quatorze articles. Mais l'oeil de Londres capte aussi le pittoresque, la «couleur locale», glisse sur «Monsieur Alphonsin qui vend du plaisir en Syrie»... et vient s'approvisionner à Marseille, sur le pilote de la rivière de Saigon pour lequel «c'est pas mal la France», mais qui en Cochinchine, se sent plus «chez soi» et l'oeil s'attarde sur les dames qui, avec cartons à chapeaux et «petits chiens chéris», embarquent à destination de la Chine mystérieuse. --Ce texte fait référence à l'édition Broché . Présentation de l'éditeur :En 1926, au retour d'un reportage en Pologne, Albert Londres se lance dans un projet qui lui tenait à cœur depuis très longtemps : s'arrêter - pour une fois - à Marseille, et faire le portrait de cette ville déjà cosmopolite, ouverte sur le monde, et qui n'a été jusqu'ici pour lui qu'une brève étape. Conçus dès le départ pour aboutir à un livre, les douze articles qui constituent ce reportage seront publiés dans l'été 1926

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