La possession de Loudun

In questi testi, scritti tra il 1964 e il 1993, il grande studioso francese, instancabile 'viag­giatore' di differenti mondi interiori ed este­riori, delinea un itinerario appassionato alla ri­cerca di un modo nuovo di pensare e di vivere la singolarità dell'opzione cristiana. Il cristiano contemporaneo, egli dice, si ritrova privo di certezze cui poggiarsi, non ha più il facile ap­piglio di istituzioni e pratiche consolidate: una situazione che condivide con l'« uomo comune » che de Certeau ha messo al centro di tutta la sua opera, l'uomo ogni giorno posto di fronte alla sfida del quotidiano, comune ma mai ba­nale, anzi creativo, unico e speciale nell'inter­cettare l'esperienza concreta, la vita. E allora, come può quest'uomo, questo cristiano, trovare e percorrere il « sentiero non tracciato » che lo porti a pensare la sua fede e a inserirla positivamente nella società in cui vive? Immaginando i mondi possibili a partire proprio dal reale in trasformazione che si offre ai suoi occhi, prendendosi il rischio dell'incontro con la povertà non solo fisica, ma soprattutto spi­rituale: povertà di luoghi di identità religiosa, psichica, sociale; povertà come carattere ormai distintivo anche del credente contemporaneo. Perché è a quel punto che la « debolezza del cre­dere » mostra la sua forza, evoca gesti e parole nuove per dar carne alla fede nell'oggi, suscita quel desiderio insaziabile e quella speranza senza pari che ci salva, nello scorcio di Novecento di de Certeau come nel nostro tempo di transizione radicale. Riproposti qui in una nuova edizione italiana, questi testi diventano allora per noi parole profetiche provenienti da un'intelligenza ab­bagliante, da un pensiero incisivo che non fa sconti alle facili consolazioni e convenzioni del discorso religioso, ma va dritto all'essenziale. Al fuoco, alla passione che devono agitare l'espe­rienza di fede.

La debolezza del credere - Fratture e transiti del cristianesimo

Ecrite entre mai et septembre 1968, La Prise de parole résonne des paroles et des pas de la foule enthousiaste qui, s'emparent des mots et des rues, crut s'être donné le pouvoir de changer la vie. De ce moment "inouï", Michel de Certeau cherche à élucider le sens avec émotion retenue, avec un émerveillement mêlé de gratitude.

Dans une série de textes composés entre 1975 et 1985, on le voit ensuite suivre l'émergence d'une conscience politique, la construction d'une liberté, en Amérique latine, des les luttes armées, ou parmi les Indiens, ou ici même, dans les relations quotidiennes entre les "gens ordinaires", ou encore, à l'école, quand il faut gérer les différences d'appartenance entre les enfants.

A travers des lieux, des situations, des circonstances distinctes, la même attention s'attache à la naissance possible d'un destin propre. "Politique est le projet de celui qui veut surprendre l'invention de la société" (Jacques Revel).

La prise de parole et autres écrits politiques

Historien fasciné par l'aventure mystique, anthropologue attentif à l'existence des gens ordinaires, voyageur inlassable à travers les pays, les cultures et les hommes, spécialiste d'un pluriel de savoirs passés et présents, Michel de Certeau (1925-1986) fut habité par la question de Dieu.
Entré dans la Compagnie de Jésus (1950), il n'a cessé de chercher à définir une manière de penser et de vivre aujourd'hui la singularité d'une option chrétienne. Une série de textes, écrits entre 1964 et 1983 marque quelques moments de cet itinéraire, il y est question de la prière dans la tradition ou de l'illusion, pour un ordre religieux, de prétendre retrouver la volonté du fondateur, mais surtout de l'articulation du mystique au politique, saisie à travers la misère de la théologie et le malheur des hommes opprimés.
On y voit à l'oeuvre une intelligence éblouissante, une pensée incisive, alliée à une radicalité qui écarte les consolations et les conventions du discours religieux pour aller droit à l'essentiel. Alors s'ouvre au marcheur ce chemin non tracé où l'appelle un désir venu d'ailleurs - un excès, un feu, une passion qui font partir sans se retourner.

La faiblesse de croire

Peut-on articuler culture savante et culture de masse ? Comment louer le passé sans le figer dans " la beauté du mort " ? Quelle place reconnaître aux pratiques culturelles du présent, à leur créativité anonyme et brouillonne ? Quelles politiques culturelles peuvent associer l'État et les institutions à la foule du quotidien ? Quelles illusions sont à éviter ? L'enjeu, politique et social, des questions abordées dans ce livre concerne l'invention du présent et notre capacité à donner sens à nos différences pour vivre ensemble.

La culture au pluriel

Comment naît une langue nationale ? La Révolution française a été confrontée d'emblée au problème linguistique, dès lors que, fondant un ordre politique et social neuf, elle entendait rallier à son projet des masses patoisantes. Entre les projets fédéralistes de 1790 et les mesures jacobines de destruction décidées en 1793-1794, l'enquête sur les patois de l'abbé Grégoire tient une place stratégique. Sous les yeux des correspondants de Grégoire, pouvoirs, savoirs et croyances bougent ensemble. Dangereux et fascinant, le monde du patois est pour eux le proche mais l'autre. Dans la géographie des Lumières, un monde impensé surgit : la campagne. Qu'est ce peuple à qui la Révolution assigne désormais la mission de faire l'histoire ? Cette campagne, à la fois jardin des origines et noire réserve de l'animalité ? Comment mobiliser un savoir local au service d'un dessein politique : le triomphe du français, qui doit être celui de la Nation et de la Raison ?Paris dicte le geste qui retranche dans la marginalité et bientôt le folklore les cultures régionales.

Une politique de la langue

Historien du domaine religieux, membre de l'École freudienne de Paris, Michel de Certeau a porté un regard incisif sur l'entrecroisement des méthodes qui déterminent les manières d'écrire l'histoire.

Histoire Et Psychanalyse Entre Science Et Fiction

La lettura sorprendente che Michel de Certeau offrì a caldo del maggio francese si offre a noi non solo come chiave interpretativa di un evento passato, ma altresì come modello per una comprensione del nostro presente che voglia illuminarne gli strati profondi, fino a riconoscere in essi le tracce di una diversa rappresentazione culturale e politica. Procedimento tanto più  significativo perché lo sguardo dell'interprete vi è guidato da un bisogno personale di veridicità inseparabile dal sentimento di responsabilità verso la propria epoca. È così che Certeau poté riconoscere nel fatto stesso che una moltitudine si fosse "messa a parlare" un passaggio traumatico che portava in sé gli indizi di una discontinuità e la possibilità di un nuovo inizio: "Come può avvenire un cambiamento? Come si leva un nuovo giorno?". Di quella lunga appassionata riflessione, Giancarlo Gaeta ha cercato il filo conduttore, disponendone lungo di esso i passaggi salienti, scanditi da propri interventi con funzione di raccordoe di esplicitazione del senso di una interrogazione altra rispetto a quelle perseguite dagli apparati culturali programmati per reintegrare l'aberrante in sistemi buoni per spiegare ogni cosa.a cura di Giancarlo Gaeta

La possession de Loudun

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