Au printemps 1915, six mois après la déclaration de guerre, Freud publie deux textes dans la revue Imago sous le titre « Considérations actuelles sur la guerre et sur la mort ». Dans l'inconscient, dit Freud, chacun de nous est persuadé de son immortalité. Nous ne pouvons pas nous représenter notre propre mort. Mais nous sommes beaucoup plus ambivalent en ce qui concerne l'être aimé. Quant à l'étranger ou l'ennemi, nous sommes volontiers le jouet de désirs meurtriers... Pourquoi ?

Notre relation à la mort ; la désillusion causée par la guerre

L'analyse finie et l'analyse infinie suivi de Constructions dans l'analyse

Un jour, les frères... A l'origine du lien social, ce jour-là : les frères se coalisent pour mettre fin à la tyrannie du père de la horde primitive, un chef qui détient tous les pouvoirs et se réserve la jouissance des femelles ; ils le dévorent et chacun d'eux, par ce festin cannibalique, s'approprie une partie de sa puissance. Une alliance entre semblables, un crime collectif, une grande fête, tel serait notre commencement, tel serait le fondement de la société humaine. " Au commencement était l'acte. " Et quel acte ! Après quoi s'instaure la culpabilité face au père mort, avec son corollaire : la vénération du totem ou du dieu. Après quoi prédomine l'horreur, le tabou, de l'inceste - l'horreur, pas seulement l'interdit -, avec sa conséquence, l'exogamie. Un mythe, cette thèse scandaleuse que Freud, après une longue enquête menée avec passion à travers la littérature ethnologique de l'époque (Frazer entre, beaucoup d'autres), énonce dans le dernier des quatre essais de Totem et tabou ? Un mythe, un roman des origines ou bien la révélation, difficile à admettre, au point d'être refoulée, que toute société repose sur un crime commis en commun et ne se maintient dans sa cohésion que par lui ? Cette traduction, remarquablement précise et annotée, est précédée d'une importante préface de François Gantheret qui Montre comment Totem et tabou fut pour son auteur lui-même, à bien des égards, un acte. Loin d'être, comme on l'a soutenu, " une application médicale de la psychanalyse à l'anthropologie ", il constitue un moment décisif dans l'auto-analyse de Freud et l'histoire du mouvement. Notre édition comporte aussi la brève et très personnelle préface rédigée par Freud à l'occasion de la traduction de son livre en hébreu. " L'auteur, y lit-on, qui est totalement détaché de la religion de ses pères, n'a pourtant jamais renié l'appartenance à son peuple. "

Totem Et Tabou

The Standard Edition of the Complete Psychological Works of Sigmund Freud - Volume 11 (1910) Five Lectures on Psychoanalysis, Leonardo Da Vinci and Other Works

A partir de 6 cas cliniques, dont celui de sa propre fille Anna, Freud montre comment les enfants ont des fantasmes. Un texte célèbre dont Lacan s'est emparé pour élaboré son approche de l'angoisse.

"Un enfant est battu" - Contribution à la connaissance de la genèse des perversions sexuelles

- Quelles sont les trois principales classes de névroses ?
- Pourquoi peut-on dire que, même en l'absence de tout symptôme, chacun d'entre nous relève, peu ou prou, de l'une d'entre elles ?
- La répression de la sexualité joue-t-elle un rôle prépondérant dans l'apparition d'une névrose ?
Aujourd'hui, la notion de névrose est universellement admise. Phobies, hystérie de conversion ou névrose obsessionnelle sont reconnues, définies et traitées. Des découvertes révolutionnaires en leur temps, comme celle de l'origine sexuelle des névroses par exemple, pour laquelle Freud fut tenu en ostracisme pendant nombre d'années, nous paraissent évidentes de nos jours. Mais sait-on aussi que la théorie et la technique psychanalytiques s'édifièrent peu à peu grâce à des patients comme Anna O., Dora, le petit Hans ? Pourquoi Freud abandonna-t-il l'hypnose ? La névrose est-elle universellement répandue, ou bien n'exprime-t-elle qu'une maladie de la société ?
A cette question fondamentale : d'où vient la névrose, quelle est sa cause ultime ? , spécifique, les psychanalystes ont apporté des réponses différentes. Tout au moins pouvons-nous conclure, avec le professeur Daniel Widlöcher, que la névrose constitue le prix à payer pour assumer notre condition d'êtres humains.

LES NEVROSES. - L'homme et ses conflits

La Peau de chagrin est le dernier livre que lut Freud avant son suicide en 1939. "C'était juste le livre qu'il me fallait", déclara-t-il à son médecin Max Schurr. Cette histoire de peau qui rétrécit, de vie qui raccourcit à mesure que les souhaits sont exhaucés le renvoyait notamment à un essai qu'il publia en 1922, sur un thème similaire, et que nous proposons ici dans une traduction inédite. Dans l'un comme dans l'autre émergent des thèmes très actuels comme ceux de la tyrannie du choix, de la solitude, du non-désir, du fantasme de longévité...

La peau de chagrin

"Woe to you, my Princess...I will kiss you quite red & feed you until you are plump. & if you are froward, you shall see who is stronger, a gentle little girl who doesn't eat enough or a big wild man who has cocaine in his body. In my last severe depression I took coca again & a small dose lifted me to the heights." This lurid encomium to cocaine wasn't penned by an immature drug addict. It was written by Sigmund Freud, father of psychoanalysis, to his fiancee Martha Bernays. He frequently got kicks from cocaine. But as is clear from his newly compiled Cocaine Papers, his interest in the drug was scientific, not sensual. He sought for a miracle drug to benefit patients & make his reputation. He thought he'd found it in cocaine.  Freud's study of cocaine has been shrouded in myths, half-truths & speculation. Cocaine Papers sets the facts straight. Annotated by his daughter Anna, it presents the complete authoritative versions of his own writings on the drug, including several pieces never before published, along with the work of other early experimenters. He's revealed as not only a driven &, ultimately, tragic seeker for a panacea, but also as one of the pioneers of psychopharmacology, the science of using drugs to treat mental illness. In 1884, before beginning studies leading to the development of psychoanalysis, Freud was 28, a fledgling physician with a fiancee but without funds to wed. He'd been searching for a way to establish himself & gain the respect of colleagues. A paper by German physician Theodor Aschenbrandt seemed to provide the way. Conquistadores had noted the stimulant effect of coca leaves on Andean Indians. Aschenbrandt tried the drug on Bavarian soldiers & reported that it suppressed their hunger while increasing mental powers & capacity to endure strain.  Aschenbrandt's paper triggered Freud's studies. He obtained samples & tried it. It gave him an emotional lift, producing what he described as "normal euphoria." After that he used cocaine frequently with the same results. He coolly summarized his experiences in his notes: "You perceive an increase of self-control, possess more vitality & capacity for work. This result is enjoyed without any of the unpleasant aftermaths which accompany exhilaration thru alcoholic means." Freud continued to study cocaine's effects on himself & patients. He found it not only useful in overcoming depression but effective against some purely physiological complaints. He used it to treat stomach disorders & persistent coughing. He didn't administer it indiscriminately. Tho he initially believed it wasn't habit-forming, he found its effects on patients too unpredictable to justify widespread use. Tho he & some American physicians reported initial successes in treating morphine addicts, fellow physician Adolf Albrecht Erlenmeyer warned that cocaine was itself addictive, the "3rd scourge of mankind"—after morphine & alcohol. Freud realized Erlenmeyer was correct. His friend & patient, Ernst von Fleischl-Marxow, became the 1st morphine addict in Europe to be cured by cocaine. He was also one of the 1st to become dependent on it. This development dampened Freud's interest & helped turn his attention to the psychological theories that eventually won him fame.  Freud's studies are considered basic to psychopharmacology. But they didn't lead to the discovery of its most effective clinical use. He abandoned his interest in cocaine just after he suggested that a colleague, Karl "Coca" Roller, experiment with its use in easing the pain of eye surgery. It was Koller & not Freud who invented local anesthesia.--Time (edited)

Un Peu de Cocaïne pour me délier la langue

Emblème de la psychanalyse, l'inconscient psychique est cette part cachée de nous-mêmes, rebelle à toute observation directe, qui ne se révèle qu'à travers ses effets au quotidien.

Notre relation à la mort ; la désillusion causée par la guerre

Résumé

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